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TOUBA : VIOL D’UNE FILLE A USINE GLACE DERRIERE LES CIMETIERES Violeurs et violée racontent…

Auteur: Loffice

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Grâce aux forces jumelées de la Gendarmerie de Touba et de la Dahira Safinatoul Amann, trois garçons ont été arrêtés, hier, dans la matinée, alors qu’ils venaient de passer la nuit avec une fille de 16 ans. Dieynaba Dieng, a souffert plusieurs heures entre les mains de Mor Lô, de Seydou Diallo et de Massamba Sambou. La demoiselle raconte avoir été amenée à bord d’une charrette, juste à côté des cimetières de Usine Glace, où ses bourreaux se sont relayés sur elle. Les malfaiteurs sont entre les mains des gendarmes du Commandant Diallo.
 

C’est Modou Diop Diaobé, contrôleur général de la Dahira Safinatoul Amann qui a, en personne, arrêté les trois garçons, alors que ces derniers essayaient de « déposer en lieu sûr » leur victime. L’homme était à la recherche d’une fille disparue qui ressemblait, selon la description reçue, à la demoiselle Dieynaba Dieng. Sa collaboration aura permis d’obtenir une interview avec chacun des acteurs de « la scène de minuit derrière les cimetières ».

Interviews avec les violeurs…

Seydou Diallo : Je reconnais avoir couché avec la fille.

L’Office : Pourquoi reconnaissez-vous aussi vite votre forfait ?

On m’a dit que cela ne valait pas la peine de mentir, et que si je reconnaissais ma faute sans chercher à tromper les gendarmes, je pourrais bénéficier de leur clémence ou de celle du juge. Vous savez, monsieur le Journaliste, c’est la première fois que je m’adonne à une telle chose. Je ne l’ai pas faite exprès. Je voulais, juste, taquiner la fille. J’ai commencé par prendre son sac et comme elle n’a fait aucune réaction de refus catégorique, je lui ai proposé de venir en taxi avec moi et d’aller prendre le Ndogou à la maison. Mon ami (Mor Lô) et moi nous nous sommes, finalement, résolus à l’amener quelque part.

Elle a accepté ?

Oui, au début. Par la suite, elle voulait descendre. On est descendu du véhicule, proposant à la fille de prendre une charrette, lui faisant croire que c’est à bord qu’elle pourra, facilement, rentrer chez elle. Arrivés à Usine Glace, elle a continué à nous suivre. C’est pourquoi, nous l’avons amenée derrière les cimetières. Nous pensions que c’était une mauvaise fille qui refusait juste pour amuser la galerie.

Et après ?

Nous l’avons amenée et déshabillée, et nous avons commencé...

Mor Lô : C’est comme mon ami a dit. Seulement, je ne savais pas que la fille ne voulait pas. De toutes les façons, c’est la première fois, et la dernière fois qu’une telle chose m’arrive. Je jure que je ne la referai plus. Et puis, moi, je n’étais pas d’accord pour qu’on la force à se coucher par terre et à accepter de faire ça avec nous.

Vous l’avez forcée alors ?

C’est lui (montrant du doigt Massamba Sambou) qui tenait par devers lui un couteau. La fille a dû avoir peur, certainement, mais après, elle n’a plus fait signe de récalcitrance. J’ai même pas duré avec elle.

Dieynaba Dieng : Il faisait presque 19 heures. J’étais assise sur une pierre, au marché Ocass, pour me reposer un peu avant de reprendre mon chemin. Subitement, un homme (Seydou Diallo) est venu me trouver. Il m’a saluée poliment, et m’a proposée de le suivre chez lui pour prendre le Ndogou. J’ai décliné, gentiment, son offre. C’est ensuite qu’il m’a demandé de ne pas m’inquiéter, car, de toutes les façons, il n’allait rien me faire de désobligeant. J’ai persisté dans mon refus. C’est alors qu’il s’est emparé de mon sac. Après la rupture du jeûne, il est revenu, accompagné d’un taximan. Quand j’ai voulu récupérer mon sac, ils m’ont engouffrée dans le véhicule. Ils m’ont, ensuite, amenée dans une maison avant de prendre une charrette sur laquelle ils m’ont fait monter. Vers 21 heures, ils m’ont amenée dans un lieu sombre.

Ensuite ?

Ensuite, un rastaman est sorti pur nous accueillir. C’est lui (Massamba Sambou), d’ailleurs qui sortira de sa poche un couteau pour m’obliger à entrer dans les trous de sable (de gigantesques trous appelés Camb ya). Ils m’ont déshabillée de force et ont commencé à se relayer sur moi… Non ! Le rastaman n’est pas monté sur moi. Il s’est contenté de me faire peur et d’immobiliser mes jambes.

Vous êtes de Touba ?

Non j’habite Diourbel. Je suis élève en classe de 6ème au collège Touba-Ndiarème. Ma mère s’appelle Khady Faye et mon père Abdou Lahad Dieng… Oui, c’est la première fois qu’un homme couche avec moi… Non je n’ai pas vu de sang…

Propos Recueillis par Mama Moustapha MBAYE (Correspondant).
Auteur: Loffice
Publié le: Vendredi 12 Août 2011

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