Des véhicules présidentiels qui prennent feu ou qui tombent en panne, ça n’arrive que très rarement. Cependant, les présidents  Macky Sall, Paul Biya, Barack Obama et George Bush en ont fait l’amère expérience.  Ces chefs d’Etat ont vu leur voiture leur jouer un mauvais tour, au moment où ils s’y attendaient le moins.

Macky Sall

La Mercedes-Maybach S600 Pullman Guard du président Macky Sall a pris feu, le mercredi 10 juillet 2019, à l’entrée de Nguéniène. Le chef de l’Etat et son homologue malien, qui étaient à bord de la voiture, ont été extirpés d’urgence. Cependant, ce n’est pas la première fois que Macky Sall est «trahi» par son véhicule. En mars 2015, une vidéo montrait son véhicule en panne, en pleine circulation.

Mais Macky Sall n'est  pas le premier chef d'Etat à vivre ce type d'épreuve.

Paul Biya (En mars 2016)

Au Cameroun, la panne de la limousine de Paul Biya a donné une tournure inattendue à la célébration solennelle de la fête de l’indépendance, en mars 2016. En effet, le véhicule a soudainement refusé de démarrer sur le boulevard du 20 Mai. Ce, alors que le 1er des Camerounais devait effectuer la revue des troupes. La garde présidentielle a été contrainte de pousser le véhicule pour le sortir du boulevard. Paul Biya a, lui,  été  obligé de changer de voiture pour faire sa revue des troupes.

Obama (En mars 2013)

Le 20 mars 2013, alors que Barack Obama effectuait une visite d’Etat en Israël, sa Cadillac One l’a lâché. La «Bête», comme elle fut surnommée, s’est affalée sur un dos d’âne, sans pouvoir avancer. Les services secrets, qui assurent la sécurité de l’homme le plus puissant de la terre, ont dû faire venir une voiture de secours de la Jordanie, par avion. Et permettre au 44e président des Usa d’effectuer le reste de sa visite d’Etat dans le confort et le blindage d’une Cadillac One.

George Bush (en juin 2007)

Juin 2007. L'ancien président américain, George Bush, alors en  visite à Rome, en Italie, fait la désagréable expérience. La Cadillac Dts cale momentanément, alors qu'il se rend à l'ambassade américaine à Rome, bloquant le cortège présidentiel durant cinq minutes. La voiture du président n'a pas réussi à franchir le portail de l'ambassade. George Bush, qui venait rencontrer un groupe religieux, est obligé de sortir de son véhicule avant de saluer la foule et d'entrer à pied dans l'enceinte du bâtiment.