Antoine Griezmann a indiqué qu'il allait "repartir pour la saison prochaine" avec l'Atletico Madrid, après avoir soufflé le chaud et le froid sur son avenir ces derniers temps, dans un entretien sur TF1 dimanche dans Téléfoot.

"La sanction du TAS est tombée. L'Atletico ne peut pas recruter. Avec mon conseiller sportif, Eric Olhats, on a décidé de rester. C'est un moment dur pour le club. Ce serait un sale coup de partir maintenant. On a discuté avec les dirigeants et on va repartir pour la saison prochaine", a expliqué celui qui avait été sacré meilleur joueur de l'Euro-2016.

Le Tribunal arbitral du sport, plus haute juridiction sportive basée à Lausanne, a maintenu cette semaine en appel l'interdiction de recrutement, jusqu'en janvier 2018, pour l'Atletico, sanctionné par la Fifa pour infraction aux règlements sur les transferts de mineurs.

"Les questions sur mon avenir, c'était assez chiant", a par ailleurs commenté l'attaquant qui a terminé 3e du dernier Ballon d'Or.

Griezmann avait fait beaucoup parler en lançant le 22 mai qu'il avait "6 chances sur 10" de partir à Manchester United et "7 chances sur 10" de rester à l'Atletico Madrid, dans l'émission "Quotidien" sur TMC.

- Clause libératoire de 100 M EUR -

Le président de l'Atletico, Enrique Cerezo, n'avait jamais douté, déclarant samedi dernier que "Grizi" serait encore dans l'équipe la saison prochaine pour inaugurer le nouveau stade Metropolitano (70.000 places) du club.

Griezmann, sous contrat jusqu'en 2021, dispose d'une clause libératoire à 100 M EUR selon la presse. Un club comme Manchester United aurait pu s'en acquitter.

Du côté des supporters "colchoneros", après l'annonce de Griezmann sur TF1, il y a une autre satisfaction: l'emblématique entraîneur argentin Diego Simeone, lui, n'a cessé de clamer haut et fort qu'il serait encore là la saison prochaine.

Mais pour son effectif, sa seule option sera de rapatrier des joueurs prêtés.

Si le TAS avait levé l'interdiction de recrutement, l'"Atleti" aurait volontiers engagé l'attaquant de Lyon Alexandre Lacazette.

Le président lyonnais Jean-Michel Aulas s'est exprimé sur le sujet dans la nuit de jeudi à vendredi, à l'issue de la finale de la Ligue des champions féminine gagnée pour la 4e fois par sa section dames.

"La décision de laisser partir Alexandre est complètement remise en cause" par la décision du TAS, avait commenté "JMA".

"Le deal que nous avions était qu'il pouvait partir sur le club qu'il avait choisi, de son coeur, on avait négocié tranquillement avec eux sans contrainte", avait poursuivi M. Aulas.

"On avait avancé sur son remplacement éventuel, dans l'hypothèse où il serait parti à l'Atletico, peut-être qu'on aura plus d'avant-centres qu'on ne l'imaginait la saison prochaine", avait conclu le boss de l'OL.