Ousmane Sonko renforcé : Diomaye Faye satisfait un «homme avide de pouvoirs»
Le nouveau projet de décret réorganisant la Primature, signé par le Président Bassirou Diomaye Faye et contresigné par le Premier ministre Ousmane Sonko, marque un changement institutionnel majeur : la Primature devient un véritable centre de commandement, estime Abdou Fouta Diakhoumpa, spécialiste en administration publique et formateur à l'École nationale d'administration (ENA). Interrogé par L'Observateur, l'expert émet de sérieuses réserves sur la rationalité de cette réorganisation, la jugeant coûteuse et axée sur la satisfaction d'un «homme avide de pouvoirs».
Ministères affaiblis
Diakhoumpa estime que ce décret ne réduit pas les prérogatives de la Présidence, mais affaiblit plutôt les ministères, créant au passage des charges budgétaires additionnelles en pleine période d'austérité. Il pointe la création d’un Secrétariat d’État regroupant des missions jusque-là assumées par plusieurs ministères ainsi que la multiplication de directions et de postes considérés comme superflus, tels qu’un directeur de cabinet adjoint ou des secrétaires généraux adjoints élevés à des rangs supérieurs pour bénéficier d’avantages financiers.
«Mini-gouvernement»
Pour l’expert, la structure proposée donne l’impression d’un «mini-gouvernement logé à la Primature», sans véritable logique administrative. Il regrette également l’absence de principes modernes de management public, comme la délégation ou la déconcentration. Parmi les innovations les plus inquiétantes, il cite la possibilité pour le Secrétaire général du gouvernement de présider ou coprésider des réunions interministérielles, voire de coordonner l’action des ministères- un pouvoir jugé inhabituel et mal encadré.
Risques de chevauchements
La nouvelle architecture pourrait selon lui créer des doublons avec les organes de contrôle existants, notamment en élargissant les compétences de l’Inspection technique, qui pourrait être amenée à contrôler des administrations hors du périmètre de la Primature, risquant de créer des chevauchements avec l'Inspection générale d'État (IGE). Diakhoumpa s’interroge également sur la nomination, par le Premier ministre, des conseillers techniques du Secrétaire général, ce qui réduit l’autonomie de ce dernier.
En définitive, l’interlocuteur du quotidien du Groupe futurs médias estime que cette réorganisation repose davantage sur une volonté de concentration du pouvoir que sur une rationalité administrative, rappelant que «qui trop embrasse, mal étreint».
Commentaires (40)
Accepter le pouvoir que Dieu a accordé à Ousmane Sonko, c’est aussi accepter la volonté divine, donc faire preuve de foi. C’est cette posture que toute créature devrait adopter au quotidien envers les personnes qui l’entourent.
Votre haine envers Sonko est tres grave.I really feel sorry for you guys.Gni deugou gnoko beug mais pas sathie(doulnalistes y compris),aigris,haters ,mecreants .brefs people of Hell.
Yallah bougoul.borom khol bou gnoul.
Go to hell wicked! Go down haters!
Celui qui est élu sur la base d’un programme ayant engendré des morts et des milliers d’arrestations, s’il a un agenda caché pro-français, devra démissionner et organiser des élections anticipées.
Un président qui n’a jamais réussi à gagner ni dans son bureau de vote ni dans son village natal n’a pas la légitimité de diriger seul le Sénégal seul sans la caution de Sonko.La dignité devrait interdire à une personne battue à deux reprises par une vendeuse d’eau d’exercer la fonction de président de la République.Mais venant d’un descendant de Senghor ce n’est point étonnant
On a l'impression que les patrons de presse sont en guerre contre Sonko aux détriment de leur devoir d’une info juste et patriotique.
Ceux qui savent, ils savent
C'est quoi ce torchon?
Vœux de nouvel an
Si j'étais le Président Diomaye, je vais continuer à garder le silence jusqu'au discours de fin d'année.
- faire un résumé du bilan des réalisations
- rappeler que le pays traverse des difficultés économiques et un défis sécuritaire national, sous-régional et international.
- rappeler même avec les plus grandes divergences, le Senegal doit continuer à avancer, les 2 guerres mondiales n'ont pas empêchées les pays concernés de commercer parfois même de s'unir pour faire avancer leurs économies.
J'appelle à l'union tous de les Sénégalais épris de paix et de justice.
Cette union des forces facilitera le travail pour le développement de notre cher Senegal.
-j'ai actuellement un gouvernement qui travaille énormément avec à sa tête le Pm Ousmane Sonko que je felicite et renouvelle ma confiance , par la même occasion félicité ses et ses collaborateurs.
- Malgré parfois des divergences d'idées, on a pu créer un parti politique, le faire grandir, le massifier et l'amener au pouvoir . On se retrouvra toujours au tour de l'essentiel pour répondre aux préoccupations des Sénégalais et mener notre cher Senegal vers le développement durable.
Enfin pour 2026 ,je vous souhaite meilleurs voeux et bonne fête .
Sonko, un “avide de pouvoir” ? Une lecture incompatible avec les faits
La thèse d’un Ousmane Sonko obsédé par la captation du pouvoir s’effondre face à un élément central : s’il avait été animé d’une telle soif de domination, jamais il n’aurait porté Bassirou Diomaye Faye à la candidature présidentielle, alors même qu’il était le leader incontesté de son camp et l’homme politique le plus populaire du pays au moment critique.
Contrairement à d’autres figures politiques telles que Karim Wade, Khalifa Sall ou Macky Sall, dont les candidatures ont toujours été imposées comme des évidences dans leurs camps respectifs, Sonko a fait un choix rarissime dans l’histoire politique sénégalaise : se mettre en retrait au profit d’un autre, sans y être contraint par aucun mécanisme institutionnel.
Un dirigeant véritablement “avide de pouvoir” ne délègue ni sa candidature, ni la conquête du sommet de l’État, encore moins à quelqu’un qui finira par devenir le Président de la République avec une légitimité éclatante.
Il s’agit d’un fait, pas d’une opinion. Et ce fait contredit frontalement l’accusation avancée par M. Diakhoumpa.
Ce que doit être une Primature : un centre de coordination, pas un épouvantail
L’auteur semble considérer qu’une Primature renforcée constituerait en soi une dérive. Or, cette perception ignore la nature même de cette institution. Dans tout système où elle existe, la Primature a vocation à être le centre de coordination de l’action gouvernementale, un levier chargé d’assurer la cohérence et la lisibilité des politiques publiques.
Dans un État moderne, une Primature doit disposer :
d’une capacité d’arbitrage entre ministères,
d’outils de pilotage et de suivi,
d’une structure administrative capable de traduire les orientations présidentielles en actions concrètes,
et d’une équipe suffisamment étoffée pour gérer les priorités transversales.
Renforcer la Primature ne signifie donc pas confisquer le pouvoir. Cela relève d’une logique administrative, pas d’une ambition personnelle. Un gouvernement sans centre de pilotage clair devient une mosaïque de ministères agissant chacun dans leur direction, générant lenteurs, contradictions et inefficacité — exactement ce que de nombreux observateurs dénoncent depuis des années dans la gestion publique sénégalaise.
Renforcer la Primature peut aussi rééquilibrer les pouvoirs
Loin d’être un instrument d’hyperconcentration, une Primature structurée peut au contraire désengorger la Présidence et introduire un contrepoids institutionnel à l’hyper-présidentialisation chronique du système politique sénégalais.
Réduire la Primature à une simple courroie du Premier ministre est une vision datée et réductrice. Dans plusieurs pays (France, Maroc, Côte d’Ivoire…), le renforcement du centre gouvernemental est considéré comme un outil d’efficacité, pas comme une dérive.
Les critiques doivent porter sur la cohérence administrative, pas sur des intentions supposées
Il est parfaitement légitime de débattre du contenu de la réforme : de son coût, de sa structuration, des risques de doublons.
Mais jeter l’anathème en la présentant comme l’œuvre d’un homme consumé par la soif de pouvoir ne constitue pas une analyse. C’est un préjugé.
Une réforme de l’État doit être jugée sur :
sa capacité à améliorer la coordination entre ministères,
la clarté des chaînes de décision,
son impact sur la performance gouvernementale,
et la modernisation de l’action publique.
Les procès d’intention, eux, n’éclairent rien.
Conclusion
En définitive, réduire la réforme de la Primature à l’ambition personnelle d’Ousmane Sonko est non seulement injustifié, mais contredit par les faits politiques les plus évidents. Il est indispensable de dépasser les interprétations psychologisantes pour analyser, avec rigueur, ce que doit être un gouvernement efficace : un appareil doté d’un centre de coordination solide, au service de l’État et non des fantasmes.
Ensuite pour en revenir a ce sujet concernant les nouvelles attributions de la primature. Cet expert en l'occurence monsieur Diakhoumpa a raison. Ce n'est qu'une bureaucratie de surplus qui ne va pas du tout regler les problemes de ce pays. Less is is more comme on dit la massa salariale dans la fonction publique est enorme. C'est un poste qui peut depasser les investissements alors que c'est une tendance qu'il faut inverser. Pourquoi la primature doit se doter d'un organisme de controle alors qu'il existe a la presidence, au ministere des finances et chaque ministere dispose d'un service de controle. Ensuite il existe cette interface avec la Cour des comptes. Pourquoi les Senegal a besoin de tous ces services de controle qui ne sont meme pas capable de valider la dette du Senegal de maniere correte ? La bureaucraite n'est pas une reponse concrete pour relever les defis de l'emergence du Senegal.
Ducon/Xeme , le FMI nous a souvent sauvé de la faillite gouvernementale, mise sous tutelle. Il semble que tu n'aie pas digéré la prudence du FMI quant à la dette cachée et son manque de commisération envers nous. J'ajoute que ton intention suspicieuse par rapport au dépravé DSK il s'est mis lui-même dans la m**de avec son comportement, il a dû payer une somme énorme à la victime présumée, des millions de $.
Concernant la Grèce, le monde entier était au courant de la corruption des dirigeants grecs, ce qui a entraîné le peuple grec dans une misère absolue. Avant d'avancer des "vérités" il faut les vérifier ce que tu es incapable de faire vu ta vue par la lorgnette de ton cerveau dérangé, embué par les vapeurs de la frustation et de la jalousie. Prends tes médocs et calme-toi. AMINE !
a une nouvelle fois forcé sur l'alcool et la fumette....
Ducon/Xeme , le FMI nous a souvent sauvé de la faillite gouvernementale, mise sous tutelle. Il semble que tu n'aie pas digéré la prudence du FMI quant à la dette cachée et son manque de commisération envers nous. J'ajoute que ton intention suspicieuse par rapport au dépravé DSK il s'est mis lui-même dans la m**de avec son comportement, il a dû payer une somme énorme à la victime présumée, des millions de $.
Concernant la Grèce, le monde entier était au courant de la corruption des dirigeants grecs, ce qui a entraîné le peuple grec dans une misère absolue. Avant d'avancer des "vérités" il faut les vérifier ce que tu es incapable de faire vu ta vue par la lorgnette de ton cerveau dérangé, embué par les vapeurs de la frustation et de la jalousie. Prends tes médocs et calme-toi. AMINE !
Par ailleurs cette réorganisation étatit belle et bien une promesse de Diomaye. Où étatit notre expert en ce moment ? Son analyse manque de pertinence quand il conclut que c'est pour satisfaire un homme avide de pouvoir.
La promesse est de Diomaye, la signature est de lui et c'est Sonko qu'il qualifie d'assoiffé de pouvoir ?
On n'a pas besoin d'etre contre-expert pour comprendre que celui-ci manque de sérieux en qualifiant Sonko de tel.
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