Le divorce est consommé entre l’entraîneur Belge Paul Put et la Fédération guinéenne de football (Feguifoot). « Le coach est remercié. Nous allons discuter avec lui des conditions de son départ. », Informe Antonio Souaré, président de la Fédération, lors d'une conférence de presse qui s’est tenue ce mardi.

La Feguifoot évoque une insuffisance de résultats. « Sur 12 matches officiels disputés par l'équipe nationale sous le coaching de Paul Put, nous avons enregistré un résultat qui n'est pas satisfaisant: cinq défaites, quatre matches nuls et trois victoires », regrette le dirigeant.

Si l’instance dirigeante du football guinéen en est arrivée à cette décision, c’est parce que, le Belge avait refusé de démissionner, comme le lui avait demandé Souaré.

« Scandale »

Cette séparation était prévisible au vu des dissensions qui ont surgi au lendemain de l’élimination de la Guinée par l’Algérie 3-0, en huitièmes de finale. En conférence de presse, le président de la fédération guinéenne de football a accablé Paul Put.

« Il parait que des membres du staff disent qu’ils sont rackettés sur les primes qu’ils reçoivent. Il y a des gens qui sont prêts à témoigner contre lui (Paul Put). Je lui ai fait savoir que j’ai lu les textos où il disait aux joueurs de demander 30.000 dollars et non 20.000 dollars, comme primes », révèle Antonio Souaré.

Des propos que corrobore le capitaine du Syli national. «Il y a des phytothérapeutes qui sont venus me voir et m'ont dit qu'effectivement ils devaient verser une certaine partie de leur prime. C’est le coach qui récupérait cet argent, et qui devait aussi en verser une certaine partie à un monsieur qui s'appelle Tom, qui n'a aucun lien avec la Fédération. 

Il récupère effectivement des commissions et met des pressions sur ces personnes-là quand elles ne veulent pas payer. Dès que j'ai su ça, j'ai commencé à mener le combat en interne pour que ça s'arrête », renseigne Ibrahima Traoré, dans un entretien accordé au média 100 % Foot.

Des accusations réfutées par Paul Put. « Je démens formellement ce mensonge. C’est de la diffamation pure et simple. C’est un coup monté. J’ai le sentiment d’être pris dans une guerre entre différents clans de la fédération guinéenne de football », se défend le coach de nationalité belge, dans un communiqué.