Le budget 2026 du Ministère de l'Agriculture et de l'Élevage adopté
Le projet de budget 2026 du Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage (MASAE) a été adopté en plénière ce mercredi 3 décembre 2025 à l’Assemblée nationale, marquant une étape cruciale dans la stratégie de transformation du secteur agricole et de l’élevage au Sénégal selon le ministre. Sur 126 députés ayant voté (sur 65 inscrits initialement, avec 7 procurations), 119 ont voté pour le budget, aucun contre, et 7 se sont abstenus, traduisant un large consensus autour de l’importance stratégique de ce secteur dans l’Agenda national de transformation « Sénégal 2050 ».
Le budget total du MASAE s’élève à 427 milliards FCFA en autorisations d’engagement (AE) et 247,6 milliards FCFA en crédits de paiement (CP), répartis entre plusieurs programmes prioritaires :
Le programme Base productive et infrastructures agropastorales s'élève à 249,8 milliards FCFA en AE et 70,7 milliards FCFA en CP. L’essentiel est destiné aux investissements exécutés par l’État (237,4 milliards FCFA) pour renforcer les aménagements hydro-agricoles, les pistes rurales, les ouvrages hydrauliques et les équipements agricoles.
Le programme Production et valorisation des produits végétaux est doté de 142,9 milliards FCFA en AE et 142,6 milliards FCFA en CP, dont 125,6 milliards FCFA en transferts en capital pour soutenir les filières stratégiques telles que le riz, le maïs, le mil et l’arachide.
Le programme Production et valorisation des produits animaux s'élève à 11,9 milliards FCFA en AE et CP, ciblant l’élevage, la santé animale et la transformation du cheptel.
Le programme Financement, Recherche, Formation et Appui-conseil dispose de 14,9 milliards FCFA, pour moderniser le secteur grâce à la recherche, la formation des producteurs et l’innovation.
Le programme Pilotage, Coordination et Gestion administrative est doté de 7,5 milliards FCFA, pour renforcer l’efficacité de la gouvernance du ministère.
Le ministre de l’Agriculture, Mabouba Diagne, a rappelé que la réussite de la politique de souveraineté alimentaire ne dépend pas uniquement de l’État. Elle nécessite l’implication des collectivités locales, des producteurs, du secteur privé et des partenaires techniques et financiers. « Avec ce budget, nous passons du discours à l’action. L’agriculture et l’élevage doivent devenir de véritables leviers de transformation économique et sociale, créant emplois, prospérité et sécurité alimentaire », a-t-il affirmé devant les députés.
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