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Le Conseil d'Etat confirme la suspension d'un an de Tony Yoka

Auteur: L'Équipe

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Le Conseil d'Etat a confirmé mardi la suspension d'un an de Tony Yoka, qui avait été prononcée en juin pour trois «no-shows».

Tony Yoka avait été suspendu un an au mois de juin dernier par l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) pour manquements répétés aux obligations de localisation lors de contrôles antidopage (après une première peine d'un an avec sursis infligée par la Fédération française de boxe, annulée par la décision de l'AFLD). Le boxeur français, champion olympique des poids lourds, avait commis trois «no-shows» en l'espace d'un an, entre juillet 2016 et juillet 2017. Sa suspension était examinée ce mardi matin par le Conseil d'Etat. Lequel a confirmé ladite sanction. Tony Yoka ne pourra donc pas combattre avant le mois de juillet 2019.

«La légèreté du comportement de M. Yoka qui, sportif averti, particulièrement informé de l'importance du contrôle antidopage, ne pouvait ignorer dès le premier avertissement les conséquences de son incurie, ne permet pas de regarder comme sérieux le moyen tiré de ce que la sanction de suspension d'un an serait disproportionnée», a écrit le juge du Conseil d'Etat dans son ordonnance.  La défense de Guillaume Tapie, l'un des avocats de Tony Yoka, qui a plaidé devant le Conseil d'Etat la «négligence administrative» et «l'étourderie», n'a donc pas été entendue.

«J'assumerai toutes les conséquences, avait déclaré Yoka, avant la décision du Conseil d'Etat. (...) Être absent des rings un an ou deux, ce serait très dur pour moi, comme un coup d'arrêt. (...) On me parle de boxer à l'étranger parce que ce ne serait pas régit par les règles de l'AFLD. Moi, ça ne m'intéresse pas. J'ai toujours dit que, même si je ne m'entraînais pas en France et que j'allais chercher de l'expérience aux Etats-Unis, j'ai envie de boxer dans mon pays.» Les avocats du boxeur disent maintenant compter sur une décision sur le fond. «C'est un rejet du référé, a expliqué Arnaud Péricard, un autre des avocats de Tony Yoka. Maintenant, le Conseil d'Etat doit se prononcer au fond. (...) Il peut statuer rapidement.» 

Auteur: L'Équipe
Publié le: Mercredi 15 Août 2018

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