Grève de la Fédération des syndicats de la santé : Sedhiou liste ses maux
Au nom de la Fédération des syndicats de la santé, Cheikh Seck, le porte-parole et Souleymane Joe Mané, ont expliqué, au cours d'un point de presse qui a suivi leur assemblée générale, les raisons de leur mouvement d'humeur. Les blouses blanches exigent le recrutement des agents contractuels en situation précaire, voilà près de deux décennies. Dix-huit ans de contractualisation, ça suffit, peste le vice-président président de la fédération.
Les soignants dénoncent aussi le déficit du personnel estimé à 22 000 agents que l'État devait résorber annuellement avec un recrutement de 3 500 entrants.
Enfin, les syndicalistes reposent sur la table de l'autorité la subvention des établissements de santé et la question de l'indemnité de logement. Souleymane Joe Mané et ses collègues se demandent où va l'argent budgétisé pour le fonctionnement des hôpitaux et la prise en charge des points du protocole d'accord :
"Comment le ministère peut-il accorder une subvention estimée à 30 milliards sur un budget de 273 milliards et attendre des résultats ?''
C'est pour en savoir plus qu'ils ont décrété 48 heures de grève pour se faire entendre et obliger l'État à respecter ses engagements, a dit Cheikh Seck.
Il a exprimé toute sa satisfaction quant à la mobilisation de ses camarades venus pour la première fois à Sedhiou à cette occasion.
Commentaires (2)
Ces braves syndicalistes ne sont pas des maîtres chanteurs, mais gens à encourager et à soutenir.
Le premier commentaire a tout faux. C'est un va nus pieds mandaté par qui on sait.
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