" Je suis parvenu à le toucher à travers un uppercut. Il était K.O d'ailleurs. Je pouvais m'employer à le rouer de coups jusqu'à ce que je chute s'en suive. Mais le fait que mon adversaire porte le même nom que celui du défunt marabout mouride, Serigne Saliou, m'en a dissuadé", explique Malick Niang, le tombeur de Sa Thiès et garde du corps de Cheikh Amar, dans les colonnes du Quotidien. "Je porte un amour profond au guide. Donc pour moi, il n'était pas question de le rouer de coups", poursuit-il. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle après l'avoir touché, Malick Niang a du privilégier la lutte pure."En bloquant son épaule et une de ses jambes pour le mettre à terre par un plaquage. Je suis né avec cette force de frappe, bien que Fabrice Allouche m'ait aider à la perfectionner. Je mettais à terre mes camarades de jeu une fois que je parvenais à les atteindre par mes coups. C'est un don de Dieu. Personne ne peut résister à mes coups, fussent-ils un poids-lourd de 120 kg", explique le lutteur. Et Malick Niang d'expliquer qu'il n'a pas voulu déstabiliser Sa Thiès par ses coups, "si j'étais parvenu à le mettre Ko, est-ce qu'il aurait le moral de poursuivre sa carrière ? Ne serai-t-il pas abattu par la manière avec laquelle je l'ai battu au point de vouloir tourner le dos à la reine ? En fait, je n'ai pas voulu briser sa carrière. Il est jeune", confie-t-il.
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