Qualifications Coupe du monde 2026 : Les entraîneurs africains s’imposent sur la scène mondiale
Un vent de renouveau souffle sur le football africain. Les qualifications pour la Coupe du monde 2026, prévue aux États-Unis, au Canada et au Mexique, ont mis en lumière une tendance forte : les nations africaines font désormais confiance à leurs propres techniciens.
Sur les neuf équipes déjà qualifiées pour le Mondial, sept sont dirigées par des entraîneurs nationaux. Un chiffre inédit qui traduit un véritable changement de mentalité sur le continent, longtemps habitué à dépendre des « sorciers blancs ».
Des noms comme Pape Thiaw (Sénégal), Walid Regragui (Maroc), Hatem Trabelsi (Tunisie), Bubista (Cap-Vert), Emerse Faé (Côte d’Ivoire) ou encore Otto Addo (Ghana) illustrent cette montée en puissance des techniciens africains. Ces entraîneurs ont prouvé qu’ils pouvaient rivaliser avec les meilleurs, en amenant leurs sélections au plus haut niveau.
Ce changement de cap s’explique par les résultats probants enregistrés ces dernières années. L’exemple de Walid Regragui, demi-finaliste du Mondial-2022 avec le Maroc, ou celui d’Emerse Faé, vainqueur de la CAN-2023 avec la Côte d’Ivoire, a ouvert la voie à une confiance renouvelée envers les compétences locales. Le succès de Pape Thiaw à la tête des Lions ou encore la solidité du Ghana d’Otto Addo confirment cette dynamique.
Et la tendance pourrait encore s’amplifier. Le tournoi des barrages, dont la première étape se jouera en novembre 2025 au Maroc, verra s’affronter quatre nations pour les dernières places qualificatives. Parmi elles, le Nigeria, dirigé par Éric Chelle, et le Gabon, emmené par Thierry Mouyouma, comptent également sur des entraîneurs africains. Si l’une ou les deux de ces sélections décrochent leur billet pour le Mondial, la part des coachs africains au plus grand rendez-vous du football mondial atteindra un niveau historique.
Plus qu’une simple tendance, c’est une véritable révolution culturelle qui s’opère. L'Afrique croit enfin en ses fils. Les techniciens du continent ne sont plus de simples intérimaires ou des choix par défaut, ils sont désormais les artisans du succès.
Commentaires (4)
Il faut juste leur faire confiance. Le mythe du sorcier blanc ne prospère plus. Une bonne formation des locaux, un suivi des expatriés et une détection rapide et efficace des binationaux qui veulent revêtir les couleurs de leurs origines sont de bons indicateurs pour les pays qui réussissent à s'imposer. Aux autorités de s'armer de courage et aux chroniqueurs sportifs d'un autre âge de se dévêtir de leur manteau de complexé croyant que le salut passe toujours par le technicien européen.
Voilà pourquoi le Sénégal n’est pas un pays ordinaire. On est le centre de l’Afrique et on est les précurseurs et déclencheurs de mouvements dans presque tous les domaines. Tous les grands changements naissent d’abord à Dakar avant de traverser les frontières pour inspirer l’Afrique et parfois le reste du monde. On a été les premiers à décider de donner une chance à nos entraineurs locaux au lieu de dépenser des milliards pour courir derrière les sorciers blancs qui souvent ne produisaient pas de résultats. Toute l’Afrique est entrain de nous copier maintenant et le football Africain se porte mieux.
quelqu'un t'as mis +1 je ne sais pas quel genre d'humain cela peut être mais billaye je pense que tu t'es mis tout seul cette note
Aujourd'hui on est les derniers Avec ses incapables au pouvoir Vivement 2027-2029
Les journalistes bresiliens et argentins reconnaissent aussi la superiorite du maroc chez les - 20. J ai lu deux articles sur le sujet
je suis à 100% pour les techniciens locaux car on a la compétence ici clairement mais sur nos 9 qualifiés :
maroc : regragui né a corbeil essones
egypte : hossam hassan on ne le présente plus
senegal : pape thiaw borom dakarou
cote d'ivoire : emerse faé plus canari que éléphant
cap vert : bubista, local donc, et qui faisait parti de l'équipe qui nous a battu en finale de la coupe cabral 2000
afrique du sud : hugo broos, belge qui nous a lui aussi fait mal plus récemment en 2017
algérie : petkovic, suisse
tunisie : trabelsi
ghana : otto addo que j'estime beaucoup mais qui est né et a grandi en allemagne, pas exactement la ou je situe l'époppée de nkwame krumah
ça fait 4 sur 9 en réalité donc les locaux toujours en minorité
a noter que je n'ai rien non plus contre les techniciens étrangers a condition qu'ils soient compétent, comme metsu, schnittger ou pfister ou shehata c'est ce qui fait défaut en afrique vous appelez des gens on ne sait même pas d'ou ils sortent, mais on va dans le bon sens.
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