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Situation de la presse : "Nous ne faisons qu'appliquer les lois" (Alioune Sall)

Auteur: SenewebNews-RP

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Situation de la presse : "Nous ne faisons qu'appliquer les lois" (Alioune Sall)

Face aux critiques formulées à l’Assemblée nationale, le ministre Alioune Sall a apporté une réponse ferme, assumée et détaillée sur la situation actuelle de la presse et l’intervention de l’État dans le secteur. « Nous ne faisons qu’appliquer les lois. Nous n’avons rien inventé », a-t-il déclaré d’emblée, rejetant l’idée d’un acharnement ou d’un détournement de la législation contre certains médias.

 Pour lui, il est « totalement faux de dire que le gouvernement combat la presse », car toutes les actions entreprises s’inscrivent dans le strict respect du cadre juridique existant, y compris celui établi avant l’arrivée de l’actuel régime au pouvoir. Alioune Sall a également soulevé un point troublant concernant l’utilisation de certains financements accordés à la presse.

 Selon lui, des enquêtes ont révélé que plusieurs millions de francs CFA alloués dans le cadre d’un appui au secteur auraient servi à d’autres fins que celles prévues initialement. Plus grave encore, il affirme que les conditions d’accès à ces ressources étaient tellement laxistes qu’il suffisait « d’avoir un téléphone et une chaîne YouTube pour pouvoir recevoir de l’argent ». Une situation qu’il juge anormale et qui, selon lui, justifie aujourd’hui une réforme en profondeur des mécanismes de soutien à la presse. « Il faut qu’on comprenne où va l’argent du contribuable », insiste-t-il.

Une digitalisation encadrée par la loi existante

Concernant la digitalisation des médias, souvent critiquée par certains acteurs, le ministre rappelle que le processus a été mené sur la base de textes légaux déjà en vigueur, bien avant l’arrivée du nouveau pouvoir. Autrement dit, il rejette toute tentative de politisation du dossier : « Nous avons digitalisé les médias sur la base de la loi qui était là alors que nous n’étions pas encore au pouvoir ».

 Pour lui, ce processus était nécessaire et inévitable pour moderniser le paysage médiatique sénégalais.

La question sensible des impôts : 18 ans d’arriérés

 Alioune Sall a abordé la faible contribution de nombreuses entreprises de presse au fisc. Selon lui, certains médias cumulent jusqu’à 18 ans d’arriérés fiscaux, une situation qu’il qualifie d’inacceptable. « On ne peut pas nous reprocher de vouloir recouvrer 18 ans d’arriérés ». 

Là encore, il défend une démarche de régularisation et non de répression. Pour lui, tout acteur économique, y compris les médias doit être soumis aux mêmes obligations fiscales que les autres secteurs. Pour le ministre, il ne s’agit pas d’étouffer la presse, mais de la rendre plus crédible, plus responsable et plus conforme aux règles de bonne gouvernance, tout en protégeant l’argent du contribuabl

Auteur: SenewebNews-RP
Publié le: Vendredi 05 Décembre 2025

Commentaires (3)

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    Reperes il y a 7 heures

    Ousmane SONKO a reperé les hyènes ensevelis avec la peau d'agneau . Tout devient clair a t-il- indiqué .

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    Nianthio il y a 6 heures

    Ton ousmane sonko menteur à foutu ce pays dans la merde. Une dette cachée qu'il ne peut même pas défendre. Comme à son habitude, ouvrir son museau, parler sans débats. C est le fort des cancres.

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    fulbé il y a 6 heures

    18 ans d'arriérés fiscaux pour la presse ! si la presse ne paie pas, personne ne doit plus payer les impôts. des économies pendant 18 ans, la presse est milliardaire. qui a la gueule pour défendre ce refus de paiement des arriérés fiscaux de la presse ?

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