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ACCUSATION DE BLANCHIMENT DE CAPITAUX CONTRE L’ANCIEN PRESIDENT DU CONSEIL DE LA REPUBLIQUE La vraie histoire de l’affaire Mbaye-Jacques Diop

Auteur: futursmedias

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Derrière l’affaire de blanchiment de capitaux qui implique Me Mbaye-Jacques Diop, se cachent bien des secrets.Le dossier de blanchiment de capitaux qui place l’ancien Président du Conseil de la République pour les affaires économiques et sociales (Craes), Me Mbaye-Jacques Diop, au cœur de la chronique est très complexe, voire controversée. L’affaire comporte des zones qui font ombrage à la vérité. Le motif de déclenchement de ce dossier et le traitement qui lui a été réservé par les autorités de l’ancien régime d’Abdoulaye Wade sont les seuls éléments qui peuvent permettre à avoir une lecture de cette affaire.

L’histoire a commencé un jour de l’année 2006. Un jour ordinaire, mais qui va servir de repère à une histoire extraordinaire. Dans le courrier du Président de la Cellule nationale des traitements des informations financières (Centif), Ngouda Fall Kane, se trouve une correspondance bien particulière. La lettre qui a pour objet : «Déclaration de soupçon», est envoyée par un «professionnel assujetti». Les assujettis sont listés à l’article 5 de la loi 2004-09 du 6 février 2004 uniforme, relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux. Les professionnels assujettis qui peuvent saisir la Centif d’une dénonciation sont le Trésor public, la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), les organismes financiers. La liste est aussi longue des membres des professions juridiques indépendantes, lorsqu’ils représentent ou assistent des clients en dehors de toute procédure judiciaire, notamment dans le cadre des activités comme «l’achat et vente de biens, d’entreprises commerciales ou de fonds de commerce, manipulation d’argent, de titres ou d’autres actifs appartenant au client, ouverture ou gestion de comptes bancaires, d’épargne ou de titres» entre autres.

CETTE LETTRE QUI A DECLENCHE CE DOSSIER. Le contenu de la lettre ouvre la voie à la Centif qui n’a pas de pouvoir d’auto-saisine. La cellule commence le traitement de l’affaire pour l’enrichir. Quelques mois d’investigations ont permis à l’équipe de Ngouda Fall Kane de déceler des «éléments susceptibles de constituer une infraction de blanchiment d’argent». Le dossier de la Centif est transmis au Procureur de la République, conformément à l’article 29 de la loi 2004-09 du 6 février 2004, relative à la suite donnée aux déclarations de soupçons. Cette disposition stipule : «Lorsque les opérations mettant en évidence des faits susceptibles de constituer l’infraction de blanchiment de capitaux, la Centif transmet un rapport sur ces faits au Procureur de la République, qui saisit immédiatement le juge d’instruction. Ce rapport est accompagné de toutes pièces utiles, à l’exception de la déclaration de soupçon. L’identité du préposé à la déclaration ne doit pas figurer dans ledit rapport qui fait foi jusqu’à preuve du contraire. La Centif avisera, en temps opportun, les assujettis aux déclarations de soupçons des conclusions de ses investigations.»

Mais, des sources informent que le document bouclé par la structure dirigée par Ngouda Fall Kane ne comporte aucune charge et ne qualifie pas l’infraction. Cette prérogative est dévolue à la justice, après que des enquêtes et des auditions sont menées sur ce dossier en question. La Centif n’a aucun pouvoir sur l’affaire. Le juge a les mains libres…

CE QUI SE CACHE DERRIERE CETTE AFFAIRE. Seulement, le traitement du dossier dans lequel Me Mbaye-Jacques Diop est cité suscite un questionnement au sein de la grande famille judiciaire. Des interlocuteurs s’interrogent sur les dessous du traitement de ce dossier. Pourtant, cette affaire qui en porte que sur une déclaration de soupçon d’un peu plus de 1,5 milliard FCfa a été négligée et gardée dans les tiroirs alors que des affaires plus corsées ont été extraites et vidées par le justice. «Pourquoi l’affaire des 53 milliards qui a impliqué l’ancien ministre de l’Energie Samuel Sarr a été vite diligentée. Quid du dossier de 3 milliards qui mettait en cause Ahmet Khalifa Niass et ses enfants ?» ; «Pourquoi le dossier de Me Mbaye-Jacques Diop n’a pas connu le même traitement ?» Une réponse à la question permettrait à l’intéressé d’avoir une petite idée sur les dessous de cette affaire qui date de 2006.NDIAGA NDIAYE

Derrière l’affaire de blanchiment de capitaux qui implique Me Mbaye-Jacques Diop, se cachent bien des secrets.Le dossier de blanchiment de capitaux qui place l’ancien Président du Conseil de la République pour les affaires économiques et sociales (Craes), Me Mbaye-Jacques Diop, au cœur de la chronique est très complexe, voire controversée. L’affaire comporte des zones qui font ombrage à la vérité. Le motif de déclenchement de ce dossier et le traitement qui lui a été réservé par les autorités de l’ancien régime d’Abdoulaye Wade sont les seuls éléments qui peuvent permettre à avoir une lecture de cette affaire.

L’histoire a commencé un jour de l’année 2006. Un jour ordinaire, mais qui va servir de repère à une histoire extraordinaire. Dans le courrier du Président de la Cellule nationale des traitements des informations financières (Centif), Ngouda Fall Kane, se trouve une correspondance bien particulière. La lettre qui a pour objet : «Déclaration de soupçon», est envoyée par un «professionnel assujetti». Les assujettis sont listés à l’article 5 de la loi 2004-09 du 6 février 2004 uniforme, relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux. Les professionnels assujettis qui peuvent saisir la Centif d’une dénonciation sont le Trésor public, la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), les organismes financiers. La liste est aussi longue des membres des professions juridiques indépendantes, lorsqu’ils représentent ou assistent des clients en dehors de toute procédure judiciaire, notamment dans le cadre des activités comme «l’achat et vente de biens, d’entreprises commerciales ou de fonds de commerce, manipulation d’argent, de titres ou d’autres actifs appartenant au client, ouverture ou gestion de comptes bancaires, d’épargne ou de titres» entre autres.

CETTE LETTRE QUI A DECLENCHE CE DOSSIER. Le contenu de la lettre ouvre la voie à la Centif qui n’a pas de pouvoir d’auto-saisine. La cellule commence le traitement de l’affaire pour l’enrichir. Quelques mois d’investigations ont permis à l’équipe de Ngouda Fall Kane de déceler des «éléments susceptibles de constituer une infraction de blanchiment d’argent». Le dossier de la Centif est transmis au Procureur de la République, conformément à l’article 29 de la loi 2004-09 du 6 février 2004, relative à la suite donnée aux déclarations de soupçons. Cette disposition stipule : «Lorsque les opérations mettant en évidence des faits susceptibles de constituer l’infraction de blanchiment de capitaux, la Centif transmet un rapport sur ces faits au Procureur de la République, qui saisit immédiatement le juge d’instruction. Ce rapport est accompagné de toutes pièces utiles, à l’exception de la déclaration de soupçon. L’identité du préposé à la déclaration ne doit pas figurer dans ledit rapport qui fait foi jusqu’à preuve du contraire. La Centif avisera, en temps opportun, les assujettis aux déclarations de soupçons des conclusions de ses investigations.»Mais, des sources informent que le document bouclé par la structure dirigée par Ngouda Fall Kane ne comporte aucune charge et ne qualifie pas l’infraction. Cette prérogative est dévolue à la justice, après que des enquêtes et des auditions sont menées sur ce dossier en question. La Centif n’a aucun pouvoir sur l’affaire. Le juge a les mains libres…

CE QUI SE CACHE DERRIERE CETTE AFFAIRE. Seulement, le traitement du dossier dans lequel Me Mbaye-Jacques Diop est cité suscite un questionnement au sein de la grande famille judiciaire. Des interlocuteurs s’interrogent sur les dessous du traitement de ce dossier. Pourtant, cette affaire qui en porte que sur une déclaration de soupçon d’un peu plus de 1,5 milliard FCfa a été négligée et gardée dans les tiroirs alors que des affaires plus corsées ont été extraites et vidées par le justice. «Pourquoi l’affaire des 53 milliards qui a impliqué l’ancien ministre de l’Energie Samuel Sarr a été vite diligentée. Quid du dossier de 3 milliards qui mettait en cause Ahmet Khalifa Niass et ses enfants ?» ; «Pourquoi le dossier de Me Mbaye-Jacques Diop n’a pas connu le même traitement ?» Une réponse à la question permettrait à l’intéressé d’avoir une petite idée sur les dessous de cette affaire qui date de 2006.NDIAGA NDIAYE

Auteur: futursmedias
Publié le: Mercredi 06 Juin 2012

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