Dans ses discussions avec ses collaborateurs, le président Macky Sall, a aussi évoqué les propos tenus par Me Bamba Cissé, avocat du policier Tombong Oualy, dans le cadre de la mort de l’étudiant Bassirou Faye.
Le président Sall avait promis aux étudiants que le procès des présumés assassins de Bassirou Faye seront jugés en octobre prochain. Selon « L’Observateur», dans sa parution du jour, l’avocat qui avait indexé dans cette affaire, trouve que la promesse du chef de l’Etat à la communauté estudiantine et, au-delà à la famille même du disparu, était une «entorse gravissime» au principe de la séparation des pouvoirs et une immixtion regrettable dans le judiciaire.
«Lorsqu’il y a simplement des possibilités de trouble à l’ordre public et que la tranquillité publique puisse donc être menacée, le gardien de la Constitution que je suis peut rassurer les parties en cause en promettant que la justice fera son travail », aurait-il déclaré.
«Je dispose en tant que chef de l’Etat, de renseignements qui me permettent de faire des prévisions dans tous les domaines de la vie de Nation. Maintenant, le dernier mot revient aux magistrats. En cela, où est l’immixtion ?», aurait-il conclu le chef de l’Etat.
Auteur: Ferloo
Publié le: Mardi 11 Août 2015
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