Coupe arabe FIFA 2025 : Avec un prize money doublé, une menace pour la CAN ?
À moins de trois semaines du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des nations (CAN Maroc-2025), une autre compétition attire fortement l’attention : la Coupe arabe FIFA 2025, qui se déroule au Qatar. Cette 11e édition réunit plusieurs nations africaines qualifiées pour la CAN, dont le Maroc, l’Algérie, l’Égypte, la Tunisie, le Soudan et les Comores.
Si le tournoi n’a pas encore le prestige historique de la CAN, il gagne rapidement en visibilité et commence à poser une question essentielle : peut-il devenir une concurrence sérieuse pour la compétition reine du football africain ?
Un argument fort : l’argent
Le premier facteur qui nourrit ce débat est clairement financier. La Coupe arabe a vu son prize money tout simplement doublé. La dotation globale atteint désormais 31 millions d’euros, dont 7,15 millions pour le vainqueur.
Mieux encore, toutes les sélections engagées repartent avec un minimum de 715 000 euros, un montant particulièrement significatif pour des fédérations aux budgets limités, notamment en Afrique de l’Est (Somalie, Djibouti, Soudan…).
Et plus une équipe avance, plus la récompense grimpe : une qualification en quarts de finale rapporte par exemple 1,073 million d’euros supplémentaires.
La CAN, moins généreuse
Comparée à cette manne financière, la CAN paraît beaucoup plus modeste. Sa dotation totale s’élève à 27,5 millions d’euros, dont 6 millions d'euros pour le champion d’Afrique. L’écart commence à interroger, surtout pour les nations qui cherchent à optimiser leurs revenus dans un contexte économique souvent fragile.
Une menace réelle ?
Si la Coupe arabe FIFA n’a pas la dimension symbolique, historique et sportive de la CAN, elle s’impose progressivement comme une compétition attractive, capable de séduire joueurs, fédérations et sponsors.
Avec des infrastructures premium, une organisation robuste et désormais un avantage financier considérable, le tournoi pourrait, à moyen terme, représenter une véritable concurrence pour la CAN sur le terrain de l’attractivité économique.
Reste que la CAN conserve un prestige unique et une portée continentale incomparable. Mais la montée en puissance de la Coupe arabe pourrait bien rebattre les cartes dans le paysage du football africain et arabe.
Commentaires (7)
N'oublions pas que ces pays du Nord de l’Afrique ont paralysé des années durant l'OUA ancêtre de l'Ua et vont régler leurs différends à la Ligue Arabe.
A cette période Feu Mobutu avait suggéré la création de la Ligue des États noirs. Malheureusement Senghor s'y était farouchement opposé entrainant dans son sillage les chefs d’États faibles et illégitime.
L'histoire bégaye, alors faisons tout pour ne pas buter sur la même erreur.
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