Baisse de niveau dans les disciplines scientifiques : L'ASEJ veut initier le système éducatif japonais à Ziguinchor
Face à la baisse constatée du niveau des élèves dans les disciplines scientifiques, l’Amicale des anciens stagiaires et étudiants du Sénégal au Japon (ASEJ) est montée est créneau. Aidée par la coopération japonaise (JICA), l'ASEJ veut partager le système éducatif du pays du soleil levant.
"Le Japon est reconnu pour son système éducatif, surtout dans le domaine des sciences et de la technologie. De retour dans notre pays, après notre formation au Japon, il est important de partager nos compétences et connaissances pour la promotion de la science au Sénégal", a déclaré Mamadou Alioune Coulibaly, le président de l’Amicale des anciens stagiaires sénégalais au Japon.
Selon Mamadou Alioune Coulibaly, la science est presque le domaine privilégié du système éducatif japonais. Et l'implication de la communauté dans le système éducatif confère au Japon cette renommée. "La communauté, c'est le fondement même du système éducatif. C'est pour cela qu'aujourd'hui, nous allons montrer le rôle des parents d'élèves dans l'amélioration des performances scolaires des enfants".
Masuda Junko, représentante résidente de l'Agence japonaise de coopération internationale au Sénégal (JICA) a salué cette initiative. Pour elle, son pays collabore beaucoup avec le Sénégal pour renforcer les ressources humaines. "On a mis accent sur le renforcement de ressources humaines, pour développer le pays et c'est pour cela qu'on met l'accent sur ce thème dans la coopération avec le Sénégal. Et je suis très heureuse de voir cette activité organisée par l’ASEJ qui vise à partager des connaissances que les anciens stagiaires ont apprises au Japon pour partager avec les peuples ici à Ziguinchor pour renforcer l'éducation au Sénégal".
De leur côté, les autorités académiques comptent produire des séquences pratiques avec les apprenants et mener des activités dans les disciplines comme les mathématiques, les sciences de la vie et de la terre et les sciences physiques, en coopération avec l'entenne sud de l'ASEJ.
C'est ainsi que des élèves de différents collèges de la commune ont été choisis, selon l'inspecteur Ibrahima Diémé, le représentant de l’IA.
Commentaires (8)
Actuellement, avec uniquement ce que l'élève apprend à l'école, il ne rien faire lui même. Les parents sont obligés de se transformer en répétiteur le soir pour leur apprendre à lire avec la méthode traditionnelle et résoudre leur exercices de mathématique écrit dans un français qu'un élève que sait pas lire correctement ne peut pas comprendre.
Vous ne voulez plus du système hérité de la France, soit, on peut le comprendre et l’admettre. Vous n’allez tout de même pas faire le tour du monde pour en importer d’autres comme s’il n’y avait pas des sénégalais capables de réfléchir pour proposer quelque chose qui nous ressemble, nous convient et répond à nos besoins spécifiques. Ce que l’on ne nous dit pas, c’est que le système japonais génère des catastrophes au niveau de la santé mentale des jeunes, avec un taux de suicides inquiétant. Vous voulez bourrer le crâne des jeunes sénégalais pour en faire des cracks dépressifs et suicidaires ? Alors en avant marche, adoptez ce système sans même vous poser la question de son adéquation avec nos besoins spécifiques. Faites comme d’habitude, copiez puis collez pour que cinquante ans après on se dise encore « merde, on a foiré ». Dans le monde entier, il y a des sénégalais compétents, spécialistes de l’école, capables de contribuer. Faites un appel à candidature et vous verrez.
https://www.humanium.org/fr/les-luttes-cachees-la-surprenante-crise-de-sante-mentale-parmi-les-jeunes-japonais/
Nous avons la culture de la paresse où l'enfant est considéré comme une machine à exploiter.
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