En prélude à la célébration de la fête internationale du travail, la Cnts/Fc a fait face à la presse ce mercredi pour évaluer l’année syndicale écoulée. Cheikh Diop, le secrétaire général de ce syndicat, en a profité pour manifester son soutien à la fédération des routiers du Sénégal sur le dossier du blocus gambien. « L’État doit accompagner la fédération des routiers du Sénégal dans sa volonté de mettre fin aux tracasseries et pertes de temps énormes. Depuis 1960, tous les États qui se sont succédé n’ont pas pu régler la question de TransGambienne », déclare Cheikh Diop.

Selon lui, « l’État devrait prendre toutes les dispositions pour avoir un réseau ferroviaire, routier, maritime performant pour le bien de la Nation. Je salue l’initiative de l’autoroute Ila Touba. Mais le tronçon Dakar-Ziguinchor devrait avoir une autoroute. Pourquoi pas l’autoroute Ila Ziguinchor, c’est possible », propose Cheikh Diop.

Se prononçant sur la crise scolaire, Cheikh Diop estime que les revendications des enseignants sont légitimes. « Le règlement de cette crise est devenu une demande sociale qui s’adresse à nous les syndicalistes. Les revendications des enseignants sont légitimes et légales. Ils se battent pour ce qui a été signé et que l’État se doit de respecter. On comprend que l’État n’est pas en mesure de régler ces revendications, mais il doit décliner un échéancier pour nous dire comment il pourra respecter les accords. Le quantum horaire souffre de cette crise. Que les enseignants augmentent les heures de cours et allongent l’année scolaire, faire trainer les élèves à l’école et donner en même temps des explications aux parents d’élèves. Là au moins, ces derniers comprendront leurs maux », conseille Cheikh Diop.