Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur du mouridisme
Parmi les illustres figures qui ont rythmé l’évolution du mouridisme au Sénégal, figurent en bonne place celle de Cheikh Ibrahima Fall, Mame Cheikh Ibra Faty Mbacké, Serigne Massamba Mbacké, Serigne Cheikh Abdourahmane LO et tant d’autres. Ces figures hautement spiritualisées, à l’école du Mouridisme sont des contemporains de Cheikh Ahmadou Bamba.
Le Cheikh leur reconnaissait des qualités exceptionnelles d’humanisme doublées d’érudition vertus rarissimes chez les musulmans de l’époque.
Mame Cheikh Mbaye était un érudit qui vouait un respect quasi sacré à Bamba dont il glorifiait la pureté de la foi et la hauteur spirituelle, toutes vertus qui ont fini d’en faire un être un cran au dessus des autres.
Mame Cheikh Mbaye était un grand soufi, et cette option à en croire leurs contemporains était un choix lucide, motivé par l’immense potentiel qu’il avait décelé chez Khadim Rassoul dont il partageait toutes les convictions. Il le considérait comme un phare lumineux, seul capable d’éclairer par la puissance de sa sage érudition, la Oumah prise dans les pièges des ténèbres.
Ces figures là étaient des contemporains. Ils avaient une même vision islamique inspirée du Tassawouf, une sorte de doctrine instaurée comme mode gestion par le Cheikh, et qui édicte des règles de bienséance situées loin de la vanité, de l’esprit de concurrence, bref de toutes les toxiques mentales liées à l’existentiel.
Atassawouf recommande entre autre que chez les soufis la parole revient au guide, seul habilité à parler au nom de la communauté. Il précise également que chez les Soufis tout se qui se fait, ou dit, doit l’être au nom de Dieu et de Dieu tout seul.
C’est pourquoi il reste loisible d’observer que la réponse servie par une partie méconnue de la famille parlant au nom de la famille de Mame Cheikh Mbaye, réagissant au discours historique du porte parole du khalife Général des Mourides Serigne Sidy Moctar Mbacké, lors de la cérémonie officielle du Leylatoul Khadre, ne saurait constituer un point de divergence.
Les uns et les autres ont compris que la Mouridya qui s’est fixé comme ultime objectif de conduire les Musulmans tous ensemble vers Dieu, est un atout pour tous ceux qui aspirent à être menés vers Dieu, suivant les recommandations du prophète Mouhamet (PSL) et sur la voie tracée par Cheikh Ahmadou Bamba Khadim Rassoul.
Surtout pas de confusion l’amalgame ne saurer prospérer entre ces deux références religieuses les plus respectées au Sénégal, en Afrique et dans le monde.
Atassawouf qui leur sert de guide a réglé la question. Elle recommande l’humilité, le pardon, la culture de la paix, et l’effacement de soi.
Mais plus que tout autre, Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur émérite de la cité bénie de Touba, l’une des capitales religieuses les plus courues du monde a également instauré la Mouridiya. Une confrérie dont le rayonnement est perceptible aux états unis où l’on célèbre le Bamb day, et d’autres pays européens comme la France, l’Espagne et le Portugal, pays jadis réticents mais qui aujourd’hui, se sont laissés séduire, n’ayant plus les moyens de s’opposer au mouridisme omniprésent partout.
En Afrique l’exemple du Gabon où le Cheikh a vécu, un exil de sept ans dans les pires conditions est encore présent dans nos esprits, car la victoire du Cheikh se compte par des milliers de fidèles aujourd’hui devenus disciples mourides, et une grande mosquée érigée au cœur de Libreville. Tout cela doit constituer une fierté pour les musulmans. A coté de la Mouridya, il ya lieu de se féliciter de l’existence de deux confréries : celle de la Tidiania qui trouve ses racines à Fès au Maroc et Aynoumadi en Algérie et de la Khadrya dont les origines sont situées à Bagdad (Irak).
Toute les deux ont le mérite de converger vers Allah le tout puissant, conformément aux recommandations du prophète Mouhamet (PSL).
Plus d’un siècle après sa disparition, depuis son mausolée de Touba, le grand Soufi continue à irradier la galaxie musulmane par sa science, la crainte révérencielle qui l’a toujours animé et son amour du prophète de l’islam.
Voila qui explique son immortalité, car Bamba est vivant, que Dieu fasse qu’il continue d’illuminer nos voies. Et que le pacifisme son arme fatale, arrive à déjouer les complots ourdis contre l’islam, par ces temps où la violence a cours partout contre notre chère religion.
Enfin prenons tous ensemble la voie de la solidarité et de l’union pour combattre le clanisme afin que le Prophète reste notre seul et unique référence et que son serviteur Cheikh Ahmadou Bamba reste notre guide et lumière pour toujours.
Amin
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