Droits de l’enfant : « Le Code de l’enfant doit être adopté au plus vite » (SOS Villages)
A l’occasion du 30ème anniversaire de la Convention relative aux Droits de l’Enfant (CDE), qui débutera la semaine prochaine à New-York, les membres du consortium « Agir ensemble : pour les droits des enfants maintenant » ont tenu, hier un atelier, à Dakar, pour magnifier les progrès enregistrés, depuis 1989 au Sénégal, en matière de droits de l’enfant.
Le consortium « Agir ensemble » (Joining Forces) en partenariat avec sept organisations (ChildFund Alliance, Plan International, Save the Children International, SOS Villages d’Enfants, Terre des Hommes et World Vision) qui œuvrent en faveur des enfants, appelle à une nouvelle ère d’engagement pour les enfants en vue de faire progresser l’agenda des droits de l’enfant dans le monde à l’horizon 2030. Par ailleurs, ils invitent l’Etat à accélérer l’adoption d’un Code de l’enfant complet et ambitieux, le plus rapidement possible pour la protection des enfants.
Pour Salimata Gaye Diagne, de SOS Villages d’Enfants Sénégal, le Sénégal a fait des progrès majeurs en matière des droits de l’enfant depuis la ratification de la CDE. Mais beaucoup de difficultés demeurent.
« L’enregistrement de l’enfant à la naissance est essentiel à l’exercice de ses droits fondamentaux. Malgré cette obligation légale, seuls 77% des enfants de moins de 5 ans au Sénégal sont enregistrés à l’Etat civil », a-t-elle révélé.
A en croire Mme Diagne, « le droit à la santé demeure un défi. Car le taux de mortalité maternelle reste encore élevé (236 décès pour 100.000 naissances vivantes), avec des disparités persistantes entre le milieu urbain et le milieu rural. L’accès à l’éducation de base a été élargi, ce qui renforce le droit à l’éducation. Le taux brut de scolarisation (TBS) au primaire passe de 84% en 2014, à 87,3% en 2017. Mais des efforts restent à faire pour assurer une meilleure qualité ».
D’après elle, le droit à la participation est une obligation qui est sérieusement remise en question. « Les enfants vivent dans la plupart des régions du pays où, traditionnellement, du fait de leur statut, ils sont considérés comme n’ayant ni l’expérience ni les connaissances ou la compréhension nécessaire pour être directement impliqués dans les décisions majeures qui influencent leur vie et encore moins en assumer la responsabilité ».
Ainsi pour Mme Diagne, les recommandations sur la protection des enfants au Sénégal visent trois points principaux : le Code de l’enfant, le parlement de l’enfant et la place des politiques publiques en matière de protection de l’enfant. « Le Code de l’enfant doit devenir une priorité politique et doit être adopté au plus vite. Notamment la mendicité des enfants talibés, le relèvement de l’âge du mariage des filles à 18 ans, la déclaration des naissances et la scolarité obligatoire jusqu’à 16 ans. Le parlement des enfants doit être réactivé pour faire de la participation des enfants une réalité effective, permettant ainsi à tous les enfants de contribuer et prendre une part active à la définition des politiques publiques et des décisions les concernant. Son fonctionnement doit être revu sur la base des meilleures pratiques d’autres Etats et des ressources suffisantes doivent être mises à disposition », a-t-elle confié.
Par ailleurs, Salimata Gaye Diagne soutient que « l’Etat doit assurer une meilleure intégration à la protection de l’enfant dans les politiques publiques et les plans sectoriels. Il doit aussi augmenter le financement disponible pour la protection de l’enfance, pour permettre la mise en œuvre de la stratégie nationale pour la protection de l’enfant et assurer que le budget est dépensé de manière adéquate ».
Auteur: Ndèye Safiétou NAM
Publié le: Mercredi 18 Septembre 2019
Commentaires (9)
Après 4ans de mariage je suis tombé enceinte,JE VOUS FAIT UN TÉMOIGNAGE MIRACULEUX Salut je m'appelle Aicha GUEYE et je voudrais partager une histoire incroyable que j’ai traversée il y a de cela 3 ans. Juste après le mariage mon mari et moi avions décidé d’avoir un enfant, sans savoir que nous nous sommes engagés dans un problème sans fin, 2 ans après le mariage je n’arrivais toujours pas à tomber enceinte ce qui commençait sincèrement à nous inquiéter, dans la troisième année mon mari a décidé que je suive des traitements appropriés dans différents centres de santé sans aucun résultat. J’étais complètement désespéré. Mais par la grâce de Dieu l'une de mes amies qui avait eu ce genre de problème et dont elle a eu satisfaction par le biais d'un ... nommé HOUNON AZE GUÉRISSEUR TRADITIONNEL ( chercheur en Médecine Africaine ) . Au premier abord lorsqu'elle m'avait parlé de ce Mr je ne croyais pas j'avais des doutes et un peu peur, ne savais m'engager ou pas,mais au fur des jours vu ma situation elle insiste à ce que j'aille faire au moins la connaissance du maître en question, j’en ai parlé à mon mari et c’est de là, que nous avions décidé ensemble de contacter ce monsieur pour le même problème, et c'est comme cela que je suis heureuse aujourd'hui en vous parlant.Le maître nous a donné des recommandations à suivre après un rituel effectué par lui-même et des tisanes à base des plantes, c’est là il nous a donné un délai de 3 mois, je vous assure qu’au bout de 1 mois j’ai commencé à avoir des nausées et j’ai immédiatement effectué un test de grossesse qui s’est révélé positif.Mon mari était très content et moi aussi J’ai retrouvé la joie de vivre grâce au maître et je vous le recommande vivement si vous aviez le même problème. Vous pouvez contacter DAH AZE HOUNON MARABOUT VOYANT, GUÉRISSEUR TRADITIONNEL (chercheur en Médecine Africaine ,Veuillez consulter son site pour prendre ces contacts : voici son site : www.grand-marabout-retour-affectif.fr
La Convention aux droits de l’Enfant UNTC a été ratifiée par le Sénégal en 1990. Il y a 29 ans . Et ???
Quand les hypocrites associent avec les mécréants pour déstabiliser notre pays sur le droit des enfants, sans régler le problème des petits talibés.
Bravo au consortium, avoir un code de l'enfant va permettre de régler beaucoup de problèmes liés à l'intervention des organisations de prise en charge des enfants et de mieux structurés le secteurs. L'inexistence d'un cadre juridique est à l'origine de ce désordre inouï.
Bravo au consortium, avoir un code de l'enfant va permettre de régler beaucoup de problèmes liés à l'intervention des organisations de prise en charge des enfants et de mieux structurés le secteurs. L'inexistence d'un cadre juridique est à l'origine de ce désordre inouï.
Le sénégalais est hypocrite tout le monde déplore la mendicité des enfants talibés dans les rues. Mais personne n'ose en parler. Mêmes les journalistes n'en parlent pas. Ces enfants doivent être à l'école ou presque de leurs parents. ils sont utilisés par des soient disant marabouts qui les exploitent et les maltraitent. c'est un sujet tabou...
Un sujet tabou car il dérange la conscience de beaucoup. Alors on préfère faire comme si ces petites silhouettes d’enfants mendiant dans les rues font partie du décor. Les autorités religieuses, elles, n’interviennent pas non plus. La honte.
Un défi à relever par nous même, en tenant compte de nos réalités socio-culturelles, mais surtout pas avec l'aide empoisonnée de ces ONG internationales. Depuis les indépendances elles n'ont fait que nous maintenir dans la pauvreté grâce à leurs acolytes financières telles FMI, etc...
Le défi est gigantesque mais pas impossible à relever si les décisions politiques ne restent pas sur papier. Je vous souhaite de tout cœur de le relever avec en premier lieu une sensibilisation auprès des populations. Un travail de longue haleine qui ne peut que porter ses fruits pour l’avenir de votre jeunesse.
Aucun commentaire jusqu'ici ! On s'en fout des droits de l'enfant. C'est d'abord les mentalités qu'il faut changer. Sinon faire des lois ne servira à RIEN
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