Fermeture reportée : « L’Etat ne peut pas nous faire quitter Sandaga dans ces conditions »
Les commerçants poussent un ouf de soulagement après le report de la fermeture annoncée par l’Etat du marché de Sandaga. « Le gouvernement a entendu le cri du cœur des populations. Ils ont compris que c’était impossible de déplacer les gens à cette date (30 août 2019). Et c’est quelque chose que nous avons bien apprécié », souligne Diatta Ndao, président du rassemblement des marchands ambulants pour le développement. Mais pour les commerçants d’une manière générale, dont les propos sont recueillis par Lobservateur, « il faut au préalable des débats, des discussions avant d’annoncer une nouvelle date ».
Pour dire qu’après 10, 20 ou 30 ans pour certains, les commerçants devront se préparer à tourner la page Sandaga, en attendant les travaux. Mais pour le moment, le site de recasement censé les accueillir, n’est pas prêt.
« Nous gouvernants savent qu’ils voulaient l’impossible. Le délai était court, nous n’avions pas le temps de préparer notre départ. Personnellement, je n’’ai pas déplacé le plus petit objet. J’ai toujours su que l’Etat ne nous jettera pas comme ça dans la rue », confie le commerçant Abo Khouma dans les colonnes du journal.
Pour l’autorité préfectorale, représentant de l’Etat, le départ ne peut pas se faire dans les conditions actuelles, malgré l’ultimatum servi aux commerçants. « Nous pensions que les travaux du site de recasement allaient être terminés. Ces travaux n’étant pas terminés, nous ne pouvons donc pas les faire sortir et les mettre à la rue », a justifié le préfet de Dakar Alioune Badara Samb, qui indique toutefois que les travaux du site de recasement sont très avancés.
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