Fraude aux visas : Coup de filet de la DNLT après une dénonciation de l’Ambassade de France
La Division nationale de lutte contre le trafic de migrants (DNLT) de la police sénégalaise a mis la main sur un vaste réseau spécialisé dans la fraude aux rendez-vous d’ambassades, suite à une dénonciation officielle de l’Ambassade de France au Sénégal.
Tout est parti d’un signalement transmis le 12 août dernier, faisant état de dossiers frauduleux dans des demandes de visas. Les premiers suspects, M.T.Ngom, D.D.Dioum et A.F.Dieng, ont révélé avoir eu recours à un certain Mbaye Fall alias « Monsieur Fall », présenté par P.Diakhaté, pour obtenir des rendez-vous auprès de VSF Global. Le service était facturé 175 000 FCFA malgré l’indisponibilité des créneaux en ligne.
Les investigations ont permis de localiser l’agence de Mbaye Fall à la Cité Damels. Interpellé, il a reconnu les faits et a livré le nom de ses complices. Selon ses aveux, il recevait les documents litigieux d’un certain Moussa Diallo, qui lui fournissait des rendez-vous contre 150 000 FCFA l’unité. Il a également cité des complicités internes, notamment Baba Dièye au sein de VSF Global et Ousmane Diack Lecor, capable de faire enregistrer des dossiers sans rendez-vous moyennant la même somme au niveau du centre BLS.
L’enquête a conduit à l’arrestation de Abdoulaye Sano et Amidou Drame, agents au centre BLS, ainsi que des agents de sécurité Akoya Batamnaoula et Saliou Diallo, qui facilitaient l’accès des clients frauduleux à VSF Global selon des sources de Seneweb.
Par ailleurs, deux fausses cartes de séjour françaises au nom de R.Diba et de P.M.Sambe ont été saisies. Elles auraient été fabriquées en Turquie par Ndèye Awa Samb, contre la somme de 5 millions FCFA. L’exploitation du téléphone de Mbaye Fall a également révélé d’autres circuits frauduleux, notamment des invitations achetées à 100 000 FCFA l’unité auprès d’Ousmane Diack Lecor et d’Ibrahima Badji, président de l’association « IBC ».
Si plusieurs complices restent encore introuvables, dont Moussa Diallo, Baba Dièye, Ousmane Diack Lecor, Ndèye Awa Samb et Ibrahima Badji, les recherches se poursuivent activement.
À l’issue de l’enquête, Mbaye Fall, Abdoulaye Sano, Amidou Drame, Saliou Diallo et Akoya Batamnaoula ont été déférés ce lundi 15 septembre 2025 devant le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar pour association de malfaiteurs, escroquerie, faux et usage de faux, fraude aux rendez-vous d’ambassades, corruption et complicité selon des sources de Seneweb.
Commentaires (26)
Cette partie où vous avez dit : que des agents de sécurité Akoya Batamnaoula et Saliou Diallo, qui facilitaient l’accès des clients frauduleux à VSF Global selon des sources de Seneweb." est fallacieuse. Il faut publier les vraies informations
Il est des moments où le silence serait plus noble que le vacarme médiatique. Trop souvent, certains journalistes s’empressent de publier sur des affaires dont ils ignorent l’avancée réelle du dossier, se fiant à des bribes d’informations, des rumeurs non vérifiées ou des interprétations personnelles. Ce réflexe précipité, loin d’éclairer l’opinion publique, engendre une cascade de publications débiles et fallacieuses, qui polluent le débat, déforment les faits et nuisent à la dignité des personnes concernées.
Le journalisme, dans sa vocation première, est censé être un pilier de vérité, un outil d’investigation, un miroir lucide de la société. Mais lorsque l’obsession du buzz prend le pas sur la rigueur, lorsque le sensationnel supplante l’éthique, le journaliste devient un faussaire de l’actualité, un marchand de confusion. Il ne cherche plus à comprendre, mais à faire parler. Il ne vérifie plus, il amplifie. Et dans cette course effrénée à la visibilité, la vérité devient une variable négligeable.
Ce phénomène est d’autant plus grave qu’il touche des sujets sensibles, des affaires humaines, juridiques ou sociales où chaque mot compte, chaque nuance pèse. Publier sans connaître l’état réel du dossier, c’est risquer de salir des réputations, d’alimenter des tensions, voire de compromettre des enquêtes. C’est aussi trahir le lecteur, qui mérite une information juste, contextualisée et responsable.
Il ne s’agit pas ici de condamner le journalisme dans son ensemble, mais d’interpeller ceux qui confondent métier et agitation. L’information est un bien public, pas un jouet. Elle exige patience, méthode, humilité. Elle demande de savoir dire : « Nous ne savons pas encore », plutôt que de prétendre savoir tout. Car dans l’ignorance assumée, il y a plus de sagesse que dans la certitude fabriquée.
À l’heure où les réseaux sociaux amplifient chaque erreur, où les opinions se forgent en quelques clics, il est urgent de réhabiliter le journalisme de fond, celui qui enquête avant de publier, qui doute avant d’affirmer, qui respecte avant de juger. Car ce n’est qu’à ce prix que la parole journalistique retrouvera sa crédibilité, et que l’information redeviendra un acte de service, et non de nuisance...
Ce que j'entends là est vieux vieux vieux ...
En 2022, lorsque je recherchais un visa pour que ma femme vienne me rejoindre en France après notre mariage ..... 6 mois de combat avec VSF GLOBAL... avec l'Ambassade du moins le consulat de France à Dakar ... sans succès ...
De guerre las j'avais décidé de prendre le taureau par les cornes ; j'ai monté un dossier documenté sur ce sujet où j'avais cité des noms et incriminé ouvertement le consulat de France à Dakar .. Ce dossier avec moultes notes explicatives, j'avais arrosé le Palais de l'Elysée à Paris , ainsi que tous les Elus majeurs de tous les partis politique , à l'Assemblée nationale et au Sénat Français ... pour dénoncer avec violence et parfois même insolence la honte que représente ce trafic autorisé par le consulat de France à Dakar en complicité avec les autorités sénégalaises qui étaient au courant depuis très longtemps du phénomène mais n'avaient aucune volonté de l'arrêter...ce combat là m'avait couté une petite fortune..
Dans un premier temps les élus français ne réagissaient pas... j'ai réitéré l'opération une deuxième fois ; et j'ai rajouté certaines presses militantes ... Et le temps que certains élus commencent à prendre contact avec moi mon problème de VISA pour ma femme a été réglé illico presto on ne sait même pas comment !
Oui les agents sénégalais au consulat de France à Dakar, voir l'ambassade même, sont tous impliqués ... j'ai personnellement été en contact avec ces gens qui m'ont bouffé mon argent sans rien faire. Oui, la plateforme VSF global est impliquée jusqu'au cou dans cette affaire ; ce sont eux qui organisent les fuites de rendez vous qu'on trouve sur le marché parallèle... Oui la police sénégalaise est impliquée ! ... Oui des hommes politiques sénégalais sont impliqués et...
Il y a beaucoup de ramifications et de complicité à de très haut niveaux
J'espère qu'on ne va pas se contenter d'attraper des lampistes ... et laisser le système continuer comme ça !
Le Ministre de l'Intérieur, siège de la direction de la citoyenneté qui est en charge des ses questions et qui fait le lien avec le Ministères des affaires étrangères, devrait arrêter ses attaques minables contre les étrangers en France et se mettre sérieusement au travail.
ils en ont rien a foutre de ta vie personnelle et familiale et après ils s'étonnent des sentiments de anti France qui grandit chez les gens.
quand il n'y a pas de respect n'attendait rien en retour c'est une honte de faire subir cette souffrance a ce peuple.
Et le pire, c’est que beaucoup trouvent ça “normal”. On paye, on passe, et personne ne dénonce. Pendant ce temps, des vies sont en jeu : des malades qui attendent un visa pour se soigner à l’étranger, des étudiants qui rêvent d’étudier, des familles qui veulent simplement faire respecter la loi et se retrouvent écrasées par un système où l’argent et les relations passent avant tout. Des faux documents circulent, des complicités internes existent, et les honnêtes citoyens sont les victimes permanentes de cette impunité.
Tant que chacun fermera les yeux et continuera à “acheter” ces raccourcis, la mafia et la corruption prospéreront. C’est triste, inquiétant et profondément injuste. Le vrai scandale, c’est que ce pays pourrait être bien différent si l’intégrité et le respect de la loi redevenaient la règle, et non l’exception.
Ils n'ont aucune crainte de Dieu,sont les plus méchants ceux qui se disent Sénégalais musulmans.
Un pays devenu une guerria après l'ancien régime.
Un pays en désordre mental
Un pays indiscipliné
Un pays de la prostitution déguisée où cette nouvelle jeunesse de femme comme garçon se prostitué en ligne.
Un pays ou les parents sont devenus des irresponsables pères ou mères de famille.
Un pays ou l'éducation est totalement kao.
Un pays où le VIH sida prend su terrain.
Un pays de sectes religieux avec ses marabouts de rigolo d'état......
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