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Alors que des rumeurs persistantes font état d’un possible franchissement des frontières par le journaliste Madiambal Diagne, Seydina Oumar Touré, directeur général de l’Agence de sécurité de proximité (ASP), avait publié un message dans lequel il exonérait la police des frontières de toute responsabilité. Dans sa publication, il estimait que toute tentative d’imputer à la police la responsabilité d'une éventuelle fuite était infondée.
Un message qui a suscité une vive réaction, notamment de la part des militants du Pastef qui ont jugé la sortie malhonnête et précipitée, l’exhortant à la retirer.
Face à cette pression, Seydina Oumar Touré a supprimé sa publication avant de revenir à la charge, avec un ton plus mesuré. "Ceux qui savent ne parlent pas, ceux qui parlent ne savent pas",écrit-il, citant un proverbe avant d’ajouter : "À propos de la suppression de la publication relative à la fuite de M. Madiambal Diagne, il importe de préciser que cette décision se justifie par la publication, par le ministère compétent, d’un communiqué annonçant l’ouverture d’une enquête destinée à situer les responsabilités. Je reconnais m’être exprimé avec une certaine précipitation."
Une position assumée sur la frontière sénégalo-gambienne
Cependant, le capitaine Touré maintient sa position sur le caractère particulier de la frontière sénégalo-gambienne qu’il considère comme un espace de vie partagé, plus qu’une frontière classique. "La Gambie, enchâssée dans le territoire sénégalais, partage avec lui des communautés, des traditions et des espaces de vie intimement liés de part et d’autre de la ligne frontalière. Assimiler cette réalité à des problématiques de sécurité comme celles du Mali, c’est méconnaître l’histoire, la sociologie et la géographie politique de la région", affirme-t-il.
Il conclut que cette confusion entretenue par certains est le fruit d’une lecture superficielle et hâtive, et non d’une analyse objective.
Commentaires (36)
Pastef gouverne avec les réseaux sociaux! incroyable!
Les gars tu leur doit ta seconde vie ils le savent ils te tiennent par les …. Secondes vie
Monsieur le ministre !
Même Amadou Ba commence sa descente aux enfers. Le poste de ministre de la Culture et du Tourisme semble être son point de chute en attendant son départ du gouvernement. Tous les Peulhs occupant de hautes fonctions ont été nommés par d’autres dirigeants, et non par Sonko : Mery Tew est directeur de cabinet à la présidence, Samba est secrétaire général de la présidence.
Ex capitaine. Tu n’auras bien avec Sonko Mace que tu es peulh du kolda, directeur des ASP est moins que rien . Si tu étais resté gendarme tu aurais eu le grade de lieutenant colonel ou de colonel puis général dans les année à venir et pourquoi devenir au commandant de la gendarmerie
Ps: un politicien a essayé de récupérer le concept de majorité silencieuse exposé il y a quelques années dans ce forum. il s’est cassé les dents. La « majorité silencieuse » ne s’accommode pas de politique politicienne.
Ngen balma akh
« Ex-capitaine, si tu étais resté dans la gendarmerie, tu aurais pu atteindre les grades de lieutenant-colonel, puis colonel, et même général dans les années à venir. Aujourd’hui, en tant que directeur des ASP, ton influence est moindre. Avec Sonko , on te rappelle constamment ton origine peulh du Kolda. Alors pourquoi ne pas avoir choisi de devenir commandant de la gendarmerie au lieu d’être à la tête d’une ASP presque informel
J'ai constaté la même chose entre Farafegné et Keur Ayip. On passe pas par la police des frontières quand on y va à pied ou charette.
En revanche, ce brillant capitaine mérite le poste de ministre de l’Intérieur bien plus que Bamba Cissé. Il possède une véritable expérience dans le commandement territorial, contrairement à Bamba, qui n’a été qu’un simple avocat, connu pour son rôle dans des manipulations telles que la grève de la faim et la fuite en Casamance.
Ils dominent dans les hauts spheres de l administration. Ils sont travailleurs
Le cas de la France nous offre un parallèle intéressant. Une partie des personnes issues de l’immigration y vit, y travaille, y étudie, mais reste attachée au pays d’origine de leurs parents. Elles peinent à s’identifier pleinement à la France et, dans des moments symboliques comme les compétitions sportives, elles soutiennent presque toujours l’équipe du pays d’origine plutôt que l’équipe nationale française.
Ce rapport ambigu à la nation se retrouve aussi au Sénégal, particulièrement en Casamance. Certains Casamançais, installés à Dakar ou à l’étranger, se définissent d’abord par leur identité régionale avant de se dire Sénégalais. Plus inquiétant encore, beaucoup ont exprimé par le passé leur sympathie, voire leur allégeance, à l’ex-dirigeant gambien Yaya Jammeh, plutôt qu’aux institutions du Sénégal.
Cette posture nourrit la défiance, le sabotage permanent et fragilise l’unité nationale. Les émeutes entre 2021 et 2024 ont rappelé qu’il existe des forces prêtes à incendier le pays pour faire avancer une logique séparatiste.
L’histoire l’enseigne clairement : on ne confie pas la gestion d’une nation à des acteurs dont la loyauté patriotique est douteuse. Le Sénégal a besoin de dirigeants engagés sans ambiguïté pour l’unité et la cohésion nationale.
ce pays a un probleme vraiment
les magistrats, douanier, gendarme, policier, etc. se croient incritiquable ... le premier réflexe c'est de se défendre.
Le ministre de l intérieur doit faire doucement et je sais bien que le commissaire de l aeroport n a rien fait
Madiambal est à Dakar
Il veut tout simplement montrer à sonko qu il n est rien
Chez ces gens se taire est un délit...
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