Pape Malick Ndour (APR) : « Ces autorités étouffent les plus vulnérables »
Face à une inflation persistante et à la flambée des prix des produits de première nécessité, l’Alliance pour la République (APR) tire la sonnette d’alarme. Dans une déclaration face à presse, le parti de l’ex-président Macky Sall dénonce une gouvernance économique qui, selon lui, aggrave les souffrances sociales au lieu de les atténuer. Pendant ce temps, mentionne l'ancien ministre de la Jeunesse, "le Premier ministre et le président se pavanent en avion et comptent soutirer des milliards au monde rural. Ce plan va maintenir les paysans dans la misère noire et dans l'appauvrissement indescriptible".
« Le coût de la vie est devenu insoutenable pour les ménages modestes », déclare Pape Malick Ndour, coordinateur national des Cadres républicains. Il critique vertement le plan de redressement présenté par le gouvernement, qu’il juge déconnecté des réalités quotidiennes des Sénégalais.
L'APR accuse le régime de vouloir financer ses ambitions économiques en élargissant brutalement l’assiette fiscale et en supprimant des subventions vitales, au risque d’étouffer les couches les plus vulnérables.
« La pression fiscale envisagée est non seulement excessive, mais elle intervient dans un contexte où les Sénégalais n’en peuvent déjà plus », avertit Ndour.
Pour l’APR, ce plan de relance mal calibré menace non seulement le pouvoir d’achat, mais risque de creuser les inégalités sociales et d’anéantir les maigres acquis des politiques sociales précédentes.
Le parti met en garde contre une spirale dangereuse : ou bien l’État prélève davantage sur les ménages ou bien il sabre dans les dépenses sociales, les deux options pesant lourdement sur les plus pauvres.
Commentaires (6)
Il prétend maîtriser les rouages de l’économie, mais fuit toute confrontation avec les idées du PASTEF. Un intellectuel qui débat seul, c’est un monologue, pas une démonstration. Son refus du contradictoire révèle une peur de voir ses certitudes s’effondrer.
2. Ironie creuse, bilan absent
Au lieu de faire un bilan honnête de 12 années de pouvoir, il préfère l’ironie facile. Mais le peuple n’a pas oublié : inflation galopante, corruption endémique, et jeunesse sacrifiée. Son discours est un écran de fumée pour masquer l’indigence de ses propositions.
3. Un donneur de leçon vide de sens
Il parle comme un professeur, mais n’enseigne rien. Ses phrases sont creuses, ses indignations fabriquées. Un tartuffe politique, qui joue l’indigné tout en défendant un système qui a échoué.
4. Désinformation au lieu d’information
Il accuse sans preuve, il dramatise sans nuance. Normal : sans débat contradictoire, il peut mentir sans être contredit. Mensonges sur mensonges, en permanence, comme si le peuple ne savait pas lire entre les lignes.
5. L’hypocrisie sur la fiscalité
Il dénonce la pression fiscale, mais oublie que son régime a étranglé les PME, taxé les paysans et supprimé les subventions. Aujourd’hui, il joue les défenseurs des pauvres, mais hier, il les a ignorés. Son indignation est une posture, pas une conviction.
6. Le peuple ne vous écoute plus
Vous avez eu 12 ans pour agir. Vous avez échoué. Le peuple ne vous croit plus. Il vous regarde avec méfiance. Allez faire autre chose. Le Sénégal mérite mieux que vos rengaines.
Sénégal sunu reew
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