Le PRES, un moyen de pression sur les entreprises et les ménages (Mamoudou Ibra Kane)
Présenté en août dernier par le Premier ministre Ousmane Sonko, pour relancer et redynamiser l’économie sénégalaise, le Plan de redressement économique et social (PRES) semble se perdre en orientation. C'est du moins l’avis du leader du mouvement Demain c'est maintenant, Mamoudou Ibra Kane.
«Le PRES ne redresse peut-être que les finances publiques avec les dépenses somptuaires des gouvernants, mais pas véritablement l'économie et le social», a-t-il publié sur X.
Selon le journaliste, le gouvernement est préoccupé par le «tout impôt», avec les projets de loi modifiant le Code général des impôts et la Redevance d'utilisation des télécommunications (RUTEL) qui seront bientôt votés par une Assemblée nationale soumise aux «desiderata» de l'exécutif.
«Le PRES est finalement un moyen de pression sur les entreprises et les ménages» a-t-il argué.
Commentaires (16)
Bref si l'économie n'est pas le point fort de Mik peut être que le français, en tant que langue, doit lui être accessible. Dans ce cas je ne comprends pas cette locution de 'moyen de pression' qui normalement renverrait à une volonté de faire avouer un coupable ou un complice. Je ne vois pas en quoi appliquer une fiscalité sur de l'épargne est un 'moyen de pression'? Pression pour obtenir quoi ? Vraiment le français aussi n'est pas compliqué mais sincèrement cette phrase ne veut rien dire ni en fiscalité ni en français simplement.
Je crois que le gars est nul en fait, et ses états d'armes à la tête de l'entreprise qu'il a géré sont éloquents. Pour votre gouverne la taxe elle s'applique à l'épargne sauf si celle ci est investie. D'ailleurs à ce propos de coupler le code général des impôts avec celui de l'investissement est cohérent.
Dans le cas de ce décret de Wade aussi, il s'agissait d'une taxation des appels entrants, comme cela se fait partout dans le monde, que des médias avaient transformé en "taxation du citoyen sénégalais ". Et on avait répété dans tous les médias que c'est cette taxation qui est la cause du coût élevé des appels internationaux du Sénégal. On a hurlé que nos émigrés sont coupés du pays, qu'ils ne peuvent plus secourir leurs familles. On nous avait dit que pour mettre fin a cela il fallait supprimer le décret de Wade, alors seulement le coût des appels internationaux allait baissé. Firaouna Sall fit ce qu'il voulait pour ses maîtres français. Cela fit une perte annuelle de 73 milliards pour le Sénégal. Cela fait un cumul de 949 milliards aujourd'hui 2025. Et Abou Lô, ex ministre des télécom de Macky de nous révéler qu'il n y a pas eu de baisse du coût des appels internationaux parce que la suppression du décret de Wade "n'a pas eu les effets escomptés ". C'est tout. Mais le Sénégal, lui a perdu 949 milliards. Et depuis 13 ans, aucun médias, aucun politicien, n'a eu l'honnêteté de regarder les sénégalais dans les yeux pour présenter ses excuses, ne serait que pour déclarer avoir mené une campagne contre les intérêts de son pays par erreur. C'est pourquoi nous sommes condamnés à revivre le même modus operandi. On nous couillonne toujours de la même manière, par la même stratégie médiatique, pour nous empêcher de sortir de la misère. Et on trouvera toujours des sénégalais, des africains, pour soutenir cela.
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