L'écrasante majorité des sénégalais dans des zones à haut risque environnemental : Les chiffres crus d'une enquête !
Ce lundi 20 octobre est célébrée la journée mondiale de l’environnement. Occasion choisie par l’Agence nationale de la Statistique et de la démographie (Ansd) pour publier sa toute première Enquête nationale sur les Risques environnementaux et la Vulnérabilité de la Population selon le Genre (Enregv). Celle-ci révèle que 83,6% de la population réside dans des logements ou sur des terrains situés dans une zone à haut risque environnemental.
L'écrasante majorité dans des environnements à risques
«L'écrasante majorité de la population, à peu près huit personnes sur 10, vivent dans un environnement où il y a des risques environnementaux. Au sein de cette population qui vit dans un environnement à risque, il y a une frange conséquente de populations vulnérables, à savoir les femmes, les enfants et les personnes vivant avec un handicap», a souligné le Dr Abdou Diouf, Directeur général de l'Ansd, en marge de la rencontre.
Dans le déroulé de l’enquête, M. Diouf explique que tous les risques ont été abordés. Ses équipes ont considéré, dit-il, les populations vivant autour des décharges publiques, celles qui vivent avec un risque climatique comme la sécheresse, celles qui vivent avec les risques de salinisation des terres qui impacte leurs sources de revenus. «Ont également été interrogées les populations vivant autour des grands axes routiers où il y a des risques environnementaux qui peuvent être beaucoup plus insidieux», explique M. Diouf.
D’ailleurs, le rapport d’enquête informe que les concentrations de populations les plus importantes sont observées dans les zones à haut risque environnemental comme les zones à forte circulation automobile (30,6%), les zones où ont été installées des centrales électriques ou lignes à haute tension (28,2%) et les basses terres, marécages ou autres zones inondables (28,2%).
Les populations de Dakar, Fatick, Ziguinchor... plus exposées
L’Ansd révèle aussi, que ce sont les populations des régions de Fatick (98,6%), Ziguinchor (93,6%), Saint-Louis (92,2%), Dakar (92,1%), Matam (91,3%) et Kaolack (89,8%) qui résident plus dans ces zones à haut risque. La proportion de population qui réside dans ces zones à haut risque est plus élevée chez les femmes que chez les hommes dans les régions de Ziguinchor (94,2% contre 93,0%), Saint-Louis (92,5% contre 91,9%), Kédougou (84,5% contre 82,2%), Kaolack (90,1% contre 89,4%) et Diourbel (83,7% contre 80,1%).
Au cours des 12 derniers mois précédant l’enquête, 95,1% de la population a connu au moins un risque ou une catastrophe, dévoile l’Enrevg. Pis, près de 64% en ont connu au moins trois. «Globalement, plus de neuf sénégalais sur dix, âgés de 15 ans ou plus, (95,1%) déclarent avoir été exposés à au moins un risque ou une catastrophe au cours des 12 derniers mois», lit-on dans le rapport de l’Ansd.
Des obstacles pour accéder aux soins
Parmi les personnes exposées, 43,4% ont eu accès aux informations d’alerte précoce et les ont compris. Cependant, l’étude a révélé que 7,6% de la population exposée aux risques/catastrophes, au cours des 12 derniers mois, ont rencontré des obstacles pour accéder aux soins médicaux ou aux produits d’hygiène. Les obstacles sont plus prégnants en milieu urbain (8,7%) qu’en milieu rural (6,0%).
Parmi les populations exposées aux catastrophes/risques, 80,4% ont rencontré des obstacles pour accéder aux soins médicaux ou aux produits d’hygiène à la suite d’une inondation (78,8%), à la suite d’un vague de chaleur et 71,5% après la survenance d’une tempête de poussière, épisode de brume, air pollué, fumée, nuages bruns etc.
Commentaires (6)
Journéee mondiale de l'environnement je croyais que c'est le 5 juin de chaque année.
C'est faux ce n'est pas l'écrasante majorité des sénegalais. C'est pas possible...
des données statiques très importantes à savoir pour chaque Sénégalai(es) mieux le mettre sur YouTube dans les langues nationales en audio
c'est notre cadre de vie notre santé y dépend.
Ces statistiques ne me paraissent pas crédibles. Les pourcentages sont trop élevés
C'est quoi ce besoin de distinguer hommes, femmes, et enfants ? Une victime c'est une victime. Et comment les femmes peuvent elles être plus exposées que les hommes avec lesquels elles partagent les foyers ?
Rufisque se trouve au dessous du niveau de la mer. Al Hassan salam a prédit qu'un jour de samedi soir Dakar Sera séparé de thies par une sounamie. La mer séparera Dakar du reste du Sénégal. Il ne s'est jamais trompé sur ses prédictions. Quand !??
à Mahmoud, Qu'Allah-swt te guide
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