Le nouveau régime tient vraiment à rétablir l’autorité de l’Etat. Et ce ne sont pas les membres de l’Amicale des stagiaires et étudiants du département de Fatick (Asef) ou de la Coordination des étudiants et stagiaires de la commune de Fatick (Cesf/com) qui diront le contraire. Dix d’entre eux, qui ont paralysé le système scolaire dans la commune de Fatick avant-hier, ont été placés sous mandat de dépôt hier, par le procureur de la République de Fatick, Issa Ndiaye.
Après l’Assemblée générale qu’ils ont tenue hier, au Lycée Coumba Ndoffène Diouf, à 9 heures, pour mettre fin à leur mouvement d’humeur, sous l’œil vigilant des limiers, ils ont été ensuite conduits au Commissariat de police pour être entendus avant de recevoir «la cravache» du procureur. Ces étudiants qui sont accusés de trouble à l’ordre public et entrave à la liberté et au droit à l’éducation vont passer leur première nuit à la Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Fatick avant d’être jugés mercredi prochain. Pour rappel, ces étudiants ont empêché le déroulement normal des cours dans les lycées et collèges de la commune de Fatick et à Niakhar jeudi et vendredi derniers. Une façon pour eux de se faire entendre afin qu’ils puissent être aidés à payer les deux mois d’arriérés de loyer qu’ils doivent aux propriétaires des trois immeubles dans lesquels ils logent à Dakar.
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