Supplice d’un policier : l’ancien lutteur «Akon» risque 15 ans de prison
Après huit années de cavale, la bande de Thierno Seydou Gaye, alias « Akon », a comparu devant la chambre criminelle du tribunal de Pikine-Guédiawaye. Selon L’Observateur, qui a suivi l’audience, ils sont poursuivis pour association de malfaiteurs, vol en réunion avec usage de moyen de locomotion, rébellion, coups et blessures volontaires sur agent et détention de chanvre indien. Le verdict est attendu le 7 octobre prochain.
Le quotidien du Groupe futurs médias, rejouant le film de leur arrestation, retrace une traque mouvementée.
13 mars 2021 : lors d’une opération de sécurisation à Pikine, la police tente d’intercepter une Peugeot 307 suspecte. Une course-poursuite s’engage. Deux passagers sont arrêtés, les autres prennent la fuite.
Au cours de l’intervention, deux policiers sont blessés, dont l’agent Mamadou Ka, victime d’une fracture du bras et dépossédé de son arme de service.
14 mars 2021 : le policier reconnaît à l’hôpital Mamadou Seydou Diallo, venu se faire soigner d’une blessure.
6 mai 2021 : « Akon », ancien lutteur réputé pour ses antécédents violents, est finalement arrêté à Guédiawaye avec un complice.
À la barre, le policier blessé a livré un témoignage poignant : il affirme avoir été traîné par le véhicule, frappé au bras et désarmé par les mis en cause.
Le procureur a qualifié les faits « d’une extrême gravité », évoquant une organisation bien structurée et le risque mortel encouru par les forces de l’ordre. Il a requis 15 ans de réclusion criminelle contre chacun des accusés.
Commentaires (6)
Le seul lutteur surnommé Akon est mort il y a quelques années. Un gars pieux, cool.
Faut bien préciser l'information sinon vous risquez de salir sa mémoire pour rien
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