"Il faut savoir pardonner" , "éviter la justice des vainqueurs", "le président ne doit pas accepter.." : Les mots forts de Dr Abdourahmane Diouf
Invité de l’émission En Vérité sur la RSI, le ministre de l’Environnement, Dr Abdourahmane Diouf, a salué la posture d’unité du Président Bassirou Diomaye Faye, tout en l'exhortant à poursuivre sur la voie de la réconciliation nationale. Le ministre a rappelé la vision du chef de l'État : « Bassirou Diomaye Faye a clairement affirmé, devant la Nation, qu’il n’est pas le président d’un parti, mais celui de toute la République ».
Le leader du parti Awalé a ensuite abordé le thème de la justice et du pardon, dans un contexte de tensions politiques.
« Les questions de justice sont importantes, mais il faut aussi savoir pardonner. Pardonner ne signifie pas qu’il n’y aura pas de justice. Cependant, la justice ne doit pas être utilisée pour éliminer un Sénégalais au profit d’un autre », a-t-il déclaré.
Dr Diouf a vivement alerté sur la profondeur des fractures sociales que connaît le pays. « La haine est présente partout. Il est grand temps de dépasser cela », a-t-il martelé, encourageant le Chef de l’État à maintenir le cap du rassemblement et de l’équilibre.
Le ministre de l'Environnement a lancé un appel solennel au Président de la République pour qu'il assume pleinement son rôle unificateur :
« J’appelle le Président de la République à assumer pleinement ses responsabilités et je sais qu’il est en train de le faire. Il ne doit pas accepter que le pays sombre dans la division, ni cautionner une justice des vainqueurs. Si nous ne réglons pas ces fractures, nous ne pourrons jamais bâtir une nation solide ni parler sereinement de développement. »
Il a conclu en insistant sur les valeurs de son parti : « On ne peut pas bâtir un pays sans la paix et la concordance comme l’incarne le parti Awalé. Heureusement que le Chef de l’État est un homme de paix et de dialogue. Le peuple doit l’accompagner dans ce vaste chantier de réconciliation nationale. »
Commentaires (176)
Affichage des 50 commentaires les plus récents.
Au moins lui c’est un homme!
Sonko est en train de creuser sa propre tombe. Qui vivra verra
Li ci kanam rawuli gët!
Un message empreint de responsabilité et de réalisme.
Le pays est à la croisée des chemins.
Entre l’expansion et l’abîme , la voie est très ténue.
Ya pas de pardon. Que justice fasse son job
Je vous demande d’appliquer la justice sur les dossiers clairement identifiés comme étant faux
Oui pour le respect de la sacralite des institutions et non à la destruction de l’Etat de droit et du Gouvernement
Monsieur le Ministre,
Vos récentes déclarations sur la réconciliation nationale, le pardon et la justice ont suscité une profonde consternation. En affirmant qu’il faut « savoir pardonner » et éviter « la justice des vainqueurs », vous semblez vouloir imposer une amnésie collective sur des faits graves, au nom d’une paix superficielle.
Mais comment peut-on pardonner avant même de savoir qui a fait quoi, et pourquoi ? Le pardon ne peut précéder la vérité. Il ne peut effacer les blessures sans justice. Avez-vous pensé aux victimes ? Aux citoyens tués, blessés, torturés ? Aux familles endeuillées, aux biens perdus, aux vies brisées ? Qui pardonnera à leur place ? Vous ? Le gouvernement ? Le peuple ?
L’argent volé, les détournements, les abus… ce sont les ressources du peuple. Allez-vous verser votre salaire aux familles touchées pour compenser ces pertes ? Bien sûr que non. Alors, s’il vous plaît, ne travestissez pas la justice en outil de réconciliation politique. Ce n’est pas une faveur que l’on fait à la nation, c’est un devoir.
Votre discours, loin d’apaiser, banalise l’impunité. Il insulte la mémoire des victimes et trahit les attentes d’un peuple qui réclame des comptes. Le comble, c’est votre comparaison absurde et creuse, qui atteint un niveau de nullité sans précédent. Vous avez raté une occasion précieuse de vous taire, Monsieur Diouf.
Le gouvernement a une mission noble : servir le peuple avec intégrité, vérité et courage. Si vous ne pouvez pas l’honorer, alors ayez la décence de vous retirer. Le Sénégal mérite mieux que des discours creux et des calculs politiciens.
Respectons-nous. Respectons les morts. Respectons la justice.
Un citoyen indigné.
Nous sommes envahi par les peuls fouta.
Des personnes sans culture de la famille entrent dans notre pays par milliers tous les jours et sont de vrais usines à enfants.
Autorités de ce pays réveillez vous!!!
Le Sénégal cours à sa perte.
Notre politique par rapport à la Guinée doit être claire: Même si un guinéen est né ici il doit pas avoir la nationalité sénégalaise, vu la facilité avec laquelle Ils entrent dans notre pays. Sinon ce serait le suicide collectif.
LA TRAHISON SUPRÊME.
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