La 5e édition du tour international de cyclisme de Casamance se tiendra du 1er au 7 décembre 2025. Une occasion pour vendre la destination Casamance. D’ailleurs le thème de ce tour s’y prête : « Paix et cohésion sociale, moteur de développement pour la relance des activités socioéconomiques de la Casamance ».

Cependant, à quelques semaines des premiers coups de pédales qui vont conduire les cyclistes sur 400 km, le comité d’organisation attend encore l’accompagnement des autorités du pays.

Ibrahima Diassy, coordonnateur du tour et 2e vice-président de la Fédération sénégalaise de cyclisme, s’est offusqué du mutisme de certains ministères. "Depuis le mois de juin, nous avons envoyé des courriers aux autorités, au président de la République, au Premier ministre. Aucune réponse. Le Premier ministre, qui nous a répondu, nous a encouragés et a instruit certains ministères de nous accompagner. Mais jusqu'à présent, ces ministères n'ont pas pris contact avec nous", a-t-il déploré.

Le ministère des Sports et de la Jeunesse, pour l’heure, est aux abonnés. "L'année dernière, c'était le même cas. On n'a pas eu de contact avec la ministre. On espère que cette année, elle va réagir. Le président de la fédération a envoyé une correspondance au ministère », a poursuivi le coordonnateur du tour cycliste.

Une cinquantaine de coureurs sont attendus, dont des étrangers, mais des risques planent sur leur prise en charge, s’inquiète M. Diassy. "On a reçu des appels des Polonais, des Hollandais, des Espagnols qu'on ne peut pas confirmer. Tout à l’heure, on a confirmé les Français, les Belges et les Suisses. L'Espagne nous a contactés hier. On ne peut pas confirmer pour le moment parce qu'il faut s'assurer d'avoir des hôtels pour les loger, les nourrir. Ils prennent leurs billets en charge et nous assurons l’hébergement et la restauration. Il y a aussi les pays africains comme le Congo, la Gambie, la Guinée-Bissau, le Mali.

L’aspect sécuritaire sera confié à la gendarmerie, à la police et à l’armée.