«Une indemnisation juste et équitable», c’est ce que réclame le concessionnaire Abbas Jaber au lendemain de la résiliation de la convention de concession de la ligne ferroviaire Dakar Bamako. La sortie effective de la concession attendue le 5 mars 2016, les travailleurs de Transrail qui ne savent plus à quel saint se vouer, ont élevé la voix pour rendre audibles leurs préoccupations.
La colère était bien lisible sur les visages de ces responsables et syndicalistes de Transrail, qui ne savent plus à quel saint se vouer. Hier, la petite salle qui a accueilli la presse dans les locaux de Transrail, était trop exiguë pour contenir la colère des responsables et syndicalistes qui disent s’attendre au pire, à un «arrêt complet» des activités de la boite en proie à toutes sortes de difficultés. D’où leur SOS réitéré à l’endroit des autorités de l’Etat, du président Macky Sall en particulier. A tour de rôle, ils ont dénoncé l’indifférence de leur ministre de tutelle ainsi que le silence du secrétaire d’Etat au réseau ferroviaire national, «Abdou Ndéné Sall toujours aux abonnés absents» selon eux. A les en croire, les personnes en charge du dossier Transrail ne sont pas à la hauteur.
Toujours confrontés à des difficultés de paiement de salaire, Madiodio Diagne, Daha Kanté et Cie, au nom des travailleurs, ont encore une fois tiré la sonnette d’alarme et indexé la responsabilité des autorités. Il faut appeler que dans un document qui inquiète les travailleurs de Transrail, Abbas Jaber demande aux Etats sénégalais et malien de «se soumettre aux contraintes liées à l’invocation du «Fait de prince», notamment à l’indemnisation intégrale du groupe Advens, du fait du préjudice découlant de la décision.
Laquelle indemnisation tiendra compte, à titre illustratif et non-exhaustif, des conséquences financières de la résiliation d’éventuels contrats de sous-traitance en cours, du manque à gagner indexé sur le chiffre d’affaires prévisionnel pour les années d’exécution restantes, le retour sur investissement attendu et ce, sans préjudice des conséquences engendrées par la rupture abusive des lignes de crédit de la société Transrail», écrivent les conseils de Jaber (Groupe Advens), dans leur note réponse à la notification de la résiliation de la Convention de concession. «On n’a pas connu de rupture depuis 2003. C’est le cas aujourd’hui ; on ne sait pas où on va», a protesté Daha Kanté, délégué du personnel Sutrail et 2e vice-président union des travailleurs de Transrail. Revoir un extrait de la conférence de presse.
Auteur: seneweb News Publié le: Jeudi 28 Janvier 2016
Soyez courtois. Pas de messages agressifs ou insultants.
Pas de messages inutiles, répétitifs ou hors-sujet.
Pas d'attaques personnelles. Critiquez les idées, pas les personnes.
Contenu diffamatoire, vulgaire, violent ou sexuel interdit.
Pas de publicité ni de messages entièrement en MAJUSCULES.
💡 Astuce : Utilisez des emojis depuis votre téléphone ou le module emoji ci-dessous. Cliquez sur GIF pour ajouter un GIF animé. Collez un lien X/Twitter ou TikTok pour l'afficher automatiquement.
Commentaires (0)
Participer à la Discussion
Règles de la communauté :
💡 Astuce : Utilisez des emojis depuis votre téléphone ou le module emoji ci-dessous. Cliquez sur GIF pour ajouter un GIF animé. Collez un lien X/Twitter ou TikTok pour l'afficher automatiquement.