"Un pays vit de fiscalité" : Gorgui Wade Ndoye répond à Sonko, "la presse du Sénégal agonise"
Face au secteur privé, Ousmane Sonko a souligné l'importance de la fiscalité. "Un pays vit de fiscalité, mais elle ne doit pas l'étouffer", a-t-il déclaré.
Pourtant, un secteur pâtit de la nouvelle politique du gouvernement Diomaye Faye - Ousmane Sonko : la presse. Ce que le journaliste El Hadji Gorgui Wade Ndoye a signifié au chef du gouvernement. "Monsieur le Premier Ministre, la Presse du Sénégal est étouffée, s'étouffe et agonise ! Souffles rédempteurs ! Souffles vivicateurs ! Souffles de Renaissance !", a-t-il écrit.
Le dernier exemple en date de cette crise qui touche la presse est le communiqué du Groupe Futurs Médias, qui a annoncé une restructuration interne face aux problèmes financiers.
Commentaires (11)
Messieurs les journalistes, il faut réinventer votre modèle économique et changer de paradigme.
Il faut que vous travailliez sur la qualité. Les Senegalais veulent bien acheter les journaux mais faudrait qu ils la trouvent. Le contenu et la qualité rédactionnelle laissent à désirer.
Ceci est vrai aussi bien pour la presse ecrite que pour la presse parlée. Certains des journalistes prononcent mal certains mots en français pour la presse parlée - Television, radio , etc .Certains te diront , par exemple, estatut, escolaire, con dam ner , etc .
En tout cas certains Senegalais ne mettront pas leur argent là où ils desapprennent . De plus l argent du contribuable est utile ailleurs.
Aux jeunes journalistes. Il faut vous que vous vous cultiviez.
Un pays pauvre avec 18M de sénégalais avec des centaines d'organe de presse(privés) ils servent à quoi réellement pour que l'état leur verse l'argent du contribuable.
C'est une crise mondiale : le public s'est habitué à l'information gratuite, la publicité s'est déportée vers les plateformes numériques, et la presse traditionnelle n'a pas su s'adapter. Les problèmes du Groupe Futurs Médias ne sont qu'un symptôme de ce malaise bien plus profond.
Demander à l'État de "sauver" la presse est un aveu d'échec. La renaissance ne viendra pas d'une subvention publique ou d'un allégement fiscal, mais d'une réinvention complète du métier : diversifier les revenus, innover dans le numérique, et surtout, produire un contenu qui justifie son coût.
C'est une triste ironie que les médias, qui se veulent des sentinelles de la transparence, refusent de voir leur propre reflet dans le miroir. La presse sénégalaise est malade, mais elle est son propre pire ennemi.
Sénégal sunu reew
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