Dégradation de la note du Sénégal : Les éclairages de Abdoulaye Fall, Professeur de macroéconomie et de Finances publiques (Université de New York)
L’agence de notation S&P vient de dégrader la note de crédit à long terme du Sénégal. Celle-ci recule de «B-» à «Ccc+». Professeur de macroéconomie et de finances publiques à l'Université de New York, Abdoulaye Ndiaye décrypte cette nouvelle notation qui ne va pas du tout faciliter la tâche aux autorités sénégalaises. Le Professeur Ndiaye a aussi formulé des pistes de solution. Ci-dessous son analyse.
«La note de la dette du Sénégal a été dégradée par S&P de B- à CCC+ avec perspective ‘‘credit watch developing’’, pire que “negative outlook”. Cela veut dire qu’on peut être redégradé à n’importe quel moment.
Le problème actuel du Sénégal est pire que politique… tragiquement économique (…).
La solution passe par une restructuration rapide : sauver ce qui peut l’être en obtenant du FMI qu’il donne priorité à la dette régionale détenue par les banques de la zone, afin d’éviter qu’une crise de la dette sénégalaise ne se transforme en crise bancaire (garder ce qui marche car on arrive à lever des fonds dans la zone).
Concrètement, il faut commencer par renégocier la dette bilatérale et restructurer tout ce qui peut l’être, à l’exception de la dette régionale, pour éviter autant que possible un scénario à la ghanéenne.
Du côté de la Bceao, si les autres pays perçoivent un risque de contagion, l’urgence est de préserver les réserves, d’envisager un changement de l’ancrage vers le dollar si nécessaire (86% des exportations sénégalaises sont des matières premières), et ajuster le peg jusqu’à ce que le niveau soit bon, tout en maintenant l’union monétaire mais en tournant la page de la présentation coloniale de la monnaie, y compris son nom.»
Commentaires (19)
Par ailleurs, on cherche à noyer le Sénégal par des déclaratuons d'institutions financières promptes à dècourager les investisseurs.
Comment un mortel peut-il manquer d'humanisme à ce point ? Vouloir : tuer le tissu industriel ( l'infime partie qui en reste ) , le secteur du btp , porter un coup rude aux sytémes éducatif et sanitaire,imposer à sa guise aux pays africains la faiblesse de leur monnaie,"acheter" leurs ressources en faisant de leurs richesses des biens à valeur de pacotilles,choisir délibérément les pays en difficulté financiére à aider ...bref,affaiblir l'économie et empêcher une indépendance à tous les niveaux,synonyme de souveraineté.
A quand la fin de cette injustice ?
Pour le Sénégal, la solution d'urgence est unique : arrêter de payer cette dette jusqu' à l'obtention de la stabilité imposée.
C'est le moment de se libérer d'eux par d'autres methodes, d'autres politiques plus adaptées a nos réalités socio -economiques.
Nous n'avons ni Technologie encore moins l'argent, du fait principalement de l'herirage colonial, de la CORRUPTION et des choix de politiques économiques desbdifférents régimes depuis 1960.
Donc, nous devons aller Chercher ce qui nous manque, a travers les PPA /PPP, les délocalidations et Transféres de tecnologíes. Sans endetter le pays.
Conclusión: Si ces institutions ne viennent plus, la nature a horreur du vite, viendront d'autres avec d'autres solutions que nous pouvons adapter a nos réalités socio -economiques.
Fin pour moi le plaisir de lire ou d'écouter un cours sur la monnaie, la macro ou micro économique, de relire les théories Keynésiennes, neo- classiques capitalistes les bonnes vieilles critiques pertinentes sur le FMI, Banque Mondiale qui asphyxiaient les économies et populations du tiers monde etc ... Présentement les plus grands économistes du Pays ce sont les goorgulus qui en résilience économique extraordinaire essaient d'équilibrer leur maigre budget pour vivre ou plutôt survivre. Struggle for life !
Y a
Cuny
Bmcc
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