Lancement imminent de 6 projets phares : L'annonce de Sonko
Le premier ministre et son gouvernement vont, très prochainement, procéder au lancement des grands chantiers de l’agenda national de transformation. Ce sont, essentiellement, des projets structurants phares du mandat du Président de la République. La question a été évoquée par le chef du gouvernement, Ousmane Sonko, hier mercredi en conseil des ministres.
Il s’agit du projet de Grand Transfert d’eau, l’électrification et l’hydraulique rurales, l’identité numérique, la ligne ferroviaire Dakar-Tambacounda (composante standard), le renouvellement du parc automobile de transport de marchandises, le programme des coopératives agricoles. «Leur mise en œuvre diligente sera la priorité absolue de l’action gouvernementale», renseigne le communiqué du Conseil des ministres.
Commentaires (56)
Affichage des 50 commentaires les plus récents.
Senegal dornane souno loukho ci euk .
Macky était certes un salopard, mais ces gougnafiers au pouvoir actuellement ne sont guère mieux. Ce sont aussi des jouisseurs très gourmands.
Attendez d être prêt...c est plus professionnel.
- à quand les premiers actes pour améliorer les conditions de vie des sénégalais?
- à quand la suppression des caisses noires?
- à quand l'abrogation de la loi d'amnistie?
Félicitations aux autorités de ce pays d’avoir corrigé cet accident de l’histoire en restituant au Sénégal sa souveraineté sur le centre des missions de Rufisque, communément appelé Marine française de Kounoune. Ce carré d’1 km de côté fait 1 km 2 de surface ou 100 hectares. D’abord ceinturons le par une voie de 4 km avec assainissement pour lutter contre les inondations dans les localités environnantes et désenclaver Kounoune ngalam, Zac Kounoune, Fass Kounoune, Cité Enseignants, Diakhaye, etc. Une bretelle d’1, 5 km permettra de le relier à la sortie 9 de Sedima. Une autre voie de 2km pour le relier à la sortie 10 de keur ndiaye LO qui débouche sur l’autoroute à péage verts Diamniadio.
Par ailleurs, vivement la transformation de l’ex marine française en capitale administrative avec des infrastructures publiques : police, gendarmerie, sapeurs-pompiers, mairie, hôpital, marché, groupe scolaire, institut universitaire, stade, mosquée, marché, centre commercial, etc.
Plus jamais une assiette foncière pareille ne pourra offrir ces opportunités !
Ne jamais utiliser cet espace à des fins d’habitation !
Transformer la marine française de kounoune en ville du quart d heure avec toutes les infrastructures : groupe scolaire, police, gendarmerie, sapeurs pompiers, stades, marchés, stades, mairies hopital
Kounoune enclavé, isolé, sans routes ni assainissement, souffre le martyr
Pas de marché, pas d hôpital
Routes ! routes ! routes !
Pourtant une bretelle reliant de 1, 5 km SEDIMA à la marine française et un périmètre de 4 km ceinturant la marine française atténuerait nos difficultés
Kounoune s’organise et sera debout pour faire face
Mr le premier ministre, il faut renoncer aux fonds politiques (caisse noire). Tu avais promis la suppression des fonds politiques mais une fois au pouvoir tu t'es servi plus que les anciens présidents.
Avec tes fonds politiques de 9 milliards , tu gagnes 750 millions par mois, sans compter ton salaire et tes privilèges. Tu n'as rien transformé depuis Avril 2024 pour mériter tout cet argent.
C'est de la haute trahison.
.Les Domaines agricoles communautaires sont devenus des coopératives agricoles
. La ligne dakar thies Tambacounda a fait déjà l'obljet de réhabilitation avec la construction d"un port à comtainers
.l’électrification et l’hydraulique rurales, c'est le PUDC
.Le Grand Transfert d'eau c'est un projet du PSE
.l’identité numérique, c'est la digitalisation de l’administration sénégalaise lancée en le 22/02/2023 avec la marque Sénégal Numérique SA
Mr Bakhoum directeur général de Senum SA: "Notre mission, poursuit-il, est d’accentuer la transformation digitale de notre société en se positionnant comme une entreprise compétitive, innovante et attractive faisant du Sénégal un hub numérique régional où le savoir-faire sénégalais et l’expertise sénégalaise sont de mise »
Venu assister à cet événement, le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique a rappelé la nécessité de faire du numérique un élément central pour un Sénégal émergent."
Me Bocar thiam: " « Dans le long terme, l’objectif est de faire du Sénégal un hub numérique régional, voire continental. Parlons même de la Silicone Valley du continent. C’est certes là une visée audacieuse, mais aussi bien réalisable. Notre savoir-faire local en est bien capable."
Au Sénégal d’aujourd’hui, un camp s’est spécialisé dans cette rhétorique du mépris. Faute de convaincre, il préfère « ridiculiser ». Faute de démontrer, il préfère stigmatiser. Et sa trouvaille favorite, qu’il distribue comme un trophée empoisonné à quiconque ose contredire ses dogmes, c’est le mot « kuluna ».
Ah, kuluna ! Voilà donc le joyau de leur arsenal intellectuel. Voilà la flèche acérée qu’ils croient avoir décochée contre nous. Mais quelle ironie ! Car ce qui devait nous salir nous anoblit, et ce qui devait nous diminuer nous grandit. Eux qui se réclamaient du débat éclairé, de la rupture et de la vertu politique, voilà qu’ils s’érigent en distributeurs de sobriquets. On attendait des projets, on a eu des insultes. On attendait des démonstrations, on a eu des caricatures. On attendait des adversaires, on a eu des moqueurs.
En vérité, ce sobriquet n’est plus une insulte : il est devenu une sorte de décoration, une médaille d’opposant que le régime et ses zélateurs distribuent à chaque citoyen libre. Chaque fois qu’ils prononcent ce mot avec dédain, ils nous épinglent une étoile supplémentaire sur la poitrine. Et plus ils insistent, plus notre veston d’opposants se couvre de ces brillantes décorations.
Mais nous savons aussi que, lorsqu’elles s’épuisent, les insultes laissent bien souvent place à la brutalité physique. L’altercation récente de Keur Massar, où un maire du camp présidentiel en est venu aux mains contre un citoyen coupable de le huer, en est une triste illustration. Voilà le signe que, lorsque l’argumentation fait défaut, certains ne se contentent plus de vociférer, ils bastonnent. Et c’est là le vrai danger : que l’insulte politique dégénère en violence d’Etat.
Il faut pourtant le dire : être appelé kuluna aujourd’hui, c’est entrer dans un ordre nouveau, une chevalerie paradoxale fondée non pas sur la servilité, mais sur la résistance. L’ordre des Kuluna, c’est l’ordre des esprits qui refusent le conformisme, qui préfèrent troubler le sommeil des puissants plutôt que d’applaudir leur ronflement. C’est une noblesse d’insoumission.
Nous voilà donc promus à une nouvelle aristocratie, non pas de sang ou de privilège, mais de contestation. L’aristocratie du « kuluna » : celle qui ne se courbe pas, celle qui bourdonne, celle qui refuse le silence complice. Ils croient nous ridiculiser, ils nous adoubent. Ils pensent nous réduire à néant, ils nous offrent un blason. Le mot, lancé comme une pierre, se retourne contre la main qui l’a jeté et devient médaille sur notre poitrine collective.
Regardons le mot de plus près. En République Démocratique du Congo, kuluna désigne les « moustiques » – ces enfants des rues qu’on croit faibles mais qui piquent sans cesse. Quelle image magnifique, en vérité ! Le moustique, fragile en apparence, empêche pourtant le géant de dormir. De même, l’opposition, qu’ils voudraient marginaliser, bourdonne avec constance et rappelle aux dominants que leur tranquillité n’est jamais absolue. Et n’est-ce pas là, finalement, un rôle éminent dans l’ordre démocratique ? Car il faut bien des moustiques pour troubler le sommeil des apprentis despotes, des cailloux pour gripper la mécanique de l’arrogance. Si être kuluna signifie empêcher la quiétude confortable des certitudes totalisantes, alors nous acceptons l’honneur.
Ainsi, à force de nous traiter de kuluna, nos adversaires ont, malgré eux, créé une aristocratie politique : celle des moustiques indociles, celle des fauteurs de désordre fertile, celle des contestataires infatigables. Et nous portons ce titre avec fierté, puisque nous savons qu’il nous a été décerné non pas par mérite mondain, mais par la nervosité des puissants.
Qu’ils continuent donc ! Qu’ils nous anoblissent sans le savoir ! Chaque kuluna qu’ils lancent est un ruban de plus, une médaille de plus, une intronisation de plus. Bientôt, nous serons couverts de tant d’honneurs involontaires que nos descendants riront de voir avec quelle naïveté un mouvement, au lieu d’affronter les idées, s’est contenté de fabriquer des chevaliers de l’opposition en les insultant.
Alors oui, nous l’assumons : nous sommes Kuluna. Pas au sens péjoratif qu’ils imaginent, mais dans cette noblesse paradoxale où l’injure devient blason. Nous sommes l’ordre chevaleresque des Kuluna, décorés par la peur de nos adversaires, adoubés par leur incapacité à débattre, anoblis par leurs anathèmes.
Et si demain l’Histoire devait écrire cette période, elle dirait peut-être ceci : « Quand les uns avaient des arguments et les autres seulement des insultes, ces derniers, sans le vouloir, avaient couronné leurs adversaires d’un titre qu’ils croyaient infamant et qui devint la médaille de la liberté. »
Nous encourageons notre PM Ousmane Sonko qui s'apprête à lancer des opportunités. Nous prions pour lui.
Participer à la Discussion
Règles de la communauté :
💡 Astuce : Utilisez des emojis depuis votre téléphone ou le module emoji ci-dessous. Cliquez sur GIF pour ajouter un GIF animé. Collez un lien X/Twitter ou TikTok pour l'afficher automatiquement.