Le budget 2026 du Ministère de l’Environnement adopté
Le projet de budget 2026 du Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique a été adopté ce mercredi en séance plénière à l’Assemblée nationale. Sur 165 députés inscrits, 128 ont pris part au vote, dont 7 par procuration. Parmi eux, 124 députés ont voté pour, aucun contre, et 4 se sont abstenus.
Ce budget, évalué à 150 609 204 337 FCFA en autorisations d’engagement (AE) et 117 178 637 321 FCFA en crédits de paiement (CP), traduit l’ambition des pouvoirs publics de renforcer la lutte contre les menaces environnementales majeures : déforestation, perte de biodiversité, dégradation des terres, pollutions et effets des changements climatiques.
La lutte contre la déforestation et la dégradation des terres constitue l’un des axes forts de la politique environnementale en 2026. Le Programme 1 bénéficie d’une dotation de 25 605 960 925 FCFA en AE et 25 496 350 854 FCFA en CP.
Ces ressources sont réparties entre : les dépenses de personnel (8,84 milliards FCFA), l’acquisition de biens et services (4,30 milliards FCFA), les transferts courants (10,35 milliards FCFA), les investissements publics (environ 1,7 milliard FCFA en CP), et les transferts en capital (300 millions FCFA).
Cet effort budgétaire vise notamment la préservation des forêts, la restauration des terres dégradées et la lutte contre les coupes abusives, particulièrement signalées par les parlementaires dans des zones comme la Casamance, le Sud-Est et certaines régions frontalières.
Le Programme 2, dédié à la conservation de la biodiversité et à la gestion des aires protégées, bénéficie de 8 672 335 212 FCFA en AE et CP.
Une enveloppe destinée à consolider la protection de la faune et de la flore, à améliorer la gestion des parcs nationaux et des réserves naturelles, mais aussi à moderniser et sécuriser les sites protégés. Sur cette dotation plus de 6,17 milliards FCFA sont consacrés au personnel, 797 millions FCFA aux biens et services, 504 millions FCFA aux transferts courants, et 1,2 milliard FCFA aux investissements directs de l’État. Cette ligne budgétaire intervient dans un contexte marqué par plusieurs alertes, dont la dégradation du parc zoologique et forestier de Hann et la récurrence des feux de brousse, du braconnage et de la pression humaine sur les écosystèmes.
La lutte contre les pollutions, les nuisances environnementales et les effets néfastes des changements climatiques fait l’objet du Programme 3, qui reçoit une dotation de 9 631 120 132 FCFA. L’essentiel de cette enveloppe (8,22 milliards FCFA) est consacré aux investissements de l’État, preuve de la volonté d’agir concrètement sur le terrain à travers des projets structurants, des équipements et des actions d’adaptation et d’atténuation face au changement climatique.
Commentaires (4)
ASS est un homme du système, adepte de la théorie et des beaux discours. Il n’a pas sa place dans le gouvernement
Jub jubbal jubbanti .
Il a foutu en l’air l’université
On le soupçonne le président le maintient et lui donne un budget plus grand.Mais où sont les 4.000 cadres de Pastef?
Les ressources forestières sont trop méconnues, elles sont plus importantes que bcp d'autres comme le pétrole. Rien que le charbon de bois représente un marché de plus d'un milliard par semaine. Oui par semaine. On peut protéger la forêt par une exploitation génératrice de revenues et responsables. La Direction des Eaux et Forêts ont dans leurs tiroirs des centaines de plans d'aménagement réalistes de plus plus de 10 ans. Quel gachis
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