La minute de silence observée, lors du congrès d’investiture du président Abdoulaye Wade à la mémoire du nervis Ndiaga Diouf tué jeudi dernier durant l’attaque de la marie des Sicap dirigée par le socialiste Barthlémy Dias, ne semble pas agréer Pape Diop. Le président du Sénat qui s’exprimait à l’émission « Grand jury », ce dimanche 25 décembre 2011, a expliqué que l’initiative ne venait pas de lui.
« La décision d’observer cette silence de silence n’émane pas du présidium. Si j’étais à la place de celui qui a pris la décision, je ne l’aurais pas fait », a déclaré Pape Diop pour manifester sa désapprobation.Cette attitude du président semble se justifier par le fait que Pape Diop reste convaincu que Ndiaga Diouf n’est pas un militant du Parti démocratique sénégalais (PDS) dont certains responsables sont cités comme commanditaires de l’attaque de la mairie des Sicap-Mermoz.Contrairement à certains responsables libéraux qui ont fait des témoignages sur le défunt, Pape Diop a affirmé « Jusqu’à preuve du contraire, il n’est pas du Pds ».Aussi, le président du Sénat, a-t-il condamné cet acte non sans fustiger l’attitude du maire socialiste Barthlémy Dias.« Rien ne prouve que Ndiaga Diouf et les autres étaient armés. Mais, on a constaté depuis six mois que Barthlémy Dias se promène avec une arme et tire sur tout ce qui bouge. Aucun citoyen n’a le droit de circuler avec une arme et tirer comme il veut », soutient M. Diop.L’ancien maire de Dakar n’a pas aussi manqué de dédouaner le Pds accusé d’être le commanditaire de l’attaque. « Ce n’est pas le Pds qui les a recrutés et je n’ai jamais participé à un recrutement de jeunes », déclare-t-il tout en démentant les informations selon lesquelles, on lui aurait proposé de recruter des nervis moyennant une forte somme d’argent.« Ce qu’ils ( les journalistes) racontent ce sont des contre-vérités. La presse gagnerait à mieux recouper avant de diffuser des informations car 99% des informations sont totalement erronées (…). Je n’ai jamais reçu de proposition relative à un recrutement de nervis », s’est défendue la deuxième personnalité de l’Etat.
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