Mouhamadou Dia (Expert financier): «La note de Moody’s signifie qu’il y a un risque grandissant que…»
Expert financier, Mouhamadou Dia décortique ici la dernière notation de notre pays par Moody’s qui fait polémique. Il en décline les conséquences possibles, et éclaire sur des mesures qui pourraient aider les autorités actuelles. L’expert financier a aussi évoqué la communication musclée de l’Etat du Sénégal contre Moody’s.
Déjà, en langage plus simple, que signifie la dernière notation infligée au Sénégal par Moody’s ?
Moody's utilise un système de notation par lettres pour classer la dette, de la plus sûre à la plus risquée. Ces notes affectent tout, des taux d'intérêt à la capacité d'un pays ou d'une entreprise à emprunter de l'argent : Aaa, Aa, A, Baa (risque faible à modéré) ; Ba, B, Caa, Ca, C (risque plus élevé).
Pour le cas du Sénégal, nous sommes allés de B3 à Caa, ce qui veut dire que nos obligations sont spéculatives de qualité médiocre et comportent un risque de crédit très élevé. Il est utile d’ajouter cette information de Moody's : « Moody’s ajoute des modificateurs numériques 1, 2 et 3 à chaque classification de notation générique de Aa à Caa. Le modificateur 1 indique que l'obligation se situe dans la partie supérieure de sa catégorie de notation générique ; le modificateur 2 indique un classement intermédiaire ; et le modificateur 3 indique un classement dans la partie inférieure de cette catégorie de notation générique ».
Que veut dire tout cela ?
Ce que cela signifie en terme plus simple, c’est qu’il y a un risque grandissant que le gouvernement ne puisse stabiliser la situation d’endettement sans restructuration de la dette. On devait s’y attendre, car d’habitude quand Moody’s dégrade la note d’un pays, cela est suivi par une autre dégradation à court ou moyen terme citant que les perspectives de la nouvelle note sont négatives.
Il convient de souligner que la situation actuelle du Sénégal résulte des actions du régime précédent. L’ancien président, après avoir assaini les finances publiques et réduit le déficit budgétaire au cours des deux premières années, s’est engagé dans un programme d’infrastructures dépourvu de retour sur investissement. Certaines initiatives peuvent revêtir une finalité sociale, toutefois la plupart des projets ne devraient pas en avoir, puisqu’il s’agit avant tout de prêts devant être remboursés. Le régime de Sall, s’étant lourdement endetté, ne prévoyait pas de traverser des crises au cours du second mandat, ce qui a marqué le début des difficultés. Le Sénégal s’était considérablement surendetté, ce qui imposait de faire face à diverses crises. Il n’existait aucune autre option que de dissimuler certaines dettes afin de pouvoir contracter de nouveaux emprunts sur le marché international. Une situation d’une grande désorganisation. Le préjudice est désormais consommé et il incombera à l’État d’accepter certaines conditions afin de pouvoir se redresser ; une fois le déficit budgétaire réduit et l’inflation maîtrisée, il sera possible d’assumer pleinement nos responsabilités et de déterminer la voie à suivre pour notre développement, mais en l’état actuel des choses, les options demeurent limitées.
Quelles conséquences peuvent découler de cette nouvelle notation ?
Cette récente notation constitue un signal très défavorable pour notre pays, dans la mesure où des difficultés liées au déficit budgétaire et à l’endettement étaient déjà présentes. Lorsqu’une agence de notation dégrade la note d’un pays, cela complique systématiquement l’accès à l’emprunt, dans la mesure où les marchés financiers se fondent sur cette évaluation pour déterminer des taux d’intérêt particulièrement élevés. Le système financier mondial constitue un véritable piège, et ces agences ont déjà été sanctionnées pour des pratiques contestables ; par conséquent, les pays en développement se doivent de faire preuve d’une extrême vigilance, car il s’agit d’un moyen de les contraindre à se conformer à leurs règles ou à subir d’éventuels troubles sociaux.
Que faire, du côté de l’Etat, pour trouver des marges de manœuvre ?
Étant donné que l’État a été pris au dépourvu par le régime précédent en ce qui concerne la dette cachée, il est essentiel de mener actuellement des négociations avec le FMI et d’accepter certaines conditions en vue de la signature d’un programme. Il est vrai que le FMI n’a pas pour vocation de promouvoir le développement d’un pays, néanmoins chaque État dépend du FMI, car c’est ainsi que fonctionne le monde et il ne nous est pas possible de réinventer la roue à l’heure actuelle. L’essentiel consiste à prendre en considération les populations, à négocier un programme, puis à assainir les finances publiques et à réduire le déficit budgétaire. Cette combinaison avec la mobilisation des ressources internes permettra au Sénégal de surmonter cette crise financière et de mettre en œuvre son programme. L’État sera en mesure d’effectuer un rebasing de son PIB tout en poursuivant son orientation vers le marché régional, bien que celui-ci soit moins rentable en termes de montants à mobiliser et de taux d’intérêt. Il est également envisageable de mobiliser des ressources internes au moyen des diaspora bonds.
Moody’s déclare qu’un programme avec le FMI est aujourd’hui crucial pour le Sénégal et que «plus ce soutien tarde, plus le risque d'une restructuration de la dette est élevé». Quel message lance-t-il ainsi aux gouvernants sénégalais ?
Moody’s s’efforce de maintenir une cohérence avec les évaluations antérieures et refuse de déroger à cette règle, d’autant plus que le Sénégal déploie des efforts sur plusieurs fronts. Par exemple, au Sénégal, dans le passé, les difficultés rencontrées pour conclure un accord avec le FMI étaient fréquemment attribuables à un déficit budgétaire particulièrement élevé, à des subventions considérables accordées aux entreprises publiques non productives, ainsi qu’à un manque de transparence dans la gestion des dépenses publiques. La dernière occasion où le Sénégal a rencontré des difficultés pour conclure un programme avec le FMI, le principal enjeu résidait dans le monopole exercé par la SENELEC, assorti de subventions s’élevant à 250 milliards de FCFA, ainsi que dans les 70 milliards de FCFA alloués à la SAR. Les subventions accordées à ces deux entreprises constituaient plus de 8 % du PIB, ce qui ne pouvait en aucun cas être soutenable. Durant cette période, la SENELEC subissait une perte mensuelle de 2,5 milliards de FCFA. Le FMI avait exigé une augmentation du tarif de l’électricité alors que celui-ci demeurait déjà le plus élevé de la région. À titre de solution, des représentants du ministère des Finances avaient informé le FMI que le gouvernement était en mesure de ne pas exclure la dette de la SENELEC ainsi que celle d’autres entreprises publiques des comptes publics ; toutefois, étant donné que ces dettes sont garanties par l’État, le FMI a exigé leur inclusion dans les comptes publics.
Le gouvernement est-il condamné à devoir décrocher un programme avec le FMI ?
Il serait souhaitable que le Sénégal conclut un accord avec le FMI, dans la mesure où le système financier mondial demeure un ensemble cohérent et qu’aucun pays ne peut s’y opposer sans en subir des conséquences préjudiciables. Le FMI intervient en tant qu'acteur d'urgence lorsqu'un pays est confronté à une crise financière caractérisée par une inflation élevée et un endettement excédant les seuils de soutenabilité. Étant donné que notre notation est en cours de dégradation, il nous sera impossible d’obtenir des financements sur les marchés internationaux à des conditions avantageuses. C’est précisément à ce moment que le FMI endosse le rôle de prêteur et, compte tenu de l’absence de véritables alternatives, son intervention vise à restaurer la confiance des marchés, cette dernière étant soumise à une conditionnalité, bien que fréquemment contestée.
Les autorités sénégalaises évoquent une notation «subjective et biaisée», et une «ligne de conduite douteuse de Moody’s». Comment jugez-vous cette réponse ?
Il s'agit d'une réaction parfaitement normale, dans la mesure où tout gouvernement aurait agi de façon identique. Ces agences sont rémunérées par certains États, entités ou institutions bancaires afin d’être en mesure d’établir des notations, tandis qu’elles procèdent gratuitement à ces évaluations pour d’autres pays, entreprises ou entités riches ou connues. Ces agences se sont établies à l’échelle mondiale, toutefois, elles ne devraient exercer aucune influence sur les modalités d’emprunt d’un État. Par le passé, ces agences ont posé des actes contraires à l’éthique ; toutefois, étant donné qu’il s’agit de lobbys, il n’est guère opportun d’engager un débat à ce sujet. Il convient plutôt de s’aligner afin de mobiliser des ressources internes suffisantes, réduisant ainsi la dépendance vis-à-vis du FMI et d’autres institutions.
Cette communication est-elle celle qui sied dans pareille situation ?
Le niveau le plus bas a été atteint, de sorte que, quelle que soit la discussion, cette notation ne pourra être modifiée. Il convient actuellement de se focaliser sur le plan de redressement et d’instaurer des mesures sociales afin de prévenir certains dysfonctionnements. Nous ne disposons pas de notre propre monnaie, ce qui implique une absence de souveraineté monétaire ; par ailleurs, nous sommes tenus de respecter des critères de convergence, et il nous sera difficile de procéder à une industrialisation aisée avec une monnaie plus forte que notre économie. Il conviendra de procéder par étapes, car le développement ne s’accomplit pas en dix ans, mais requiert une durée bien plus étendue.
Propos recueillis par Youssouf SANE
Commentaires (21)
Encore un Nedoko 😁
Sène Khol yi mo bakhoul. S'ils pouvaient ce pays allé être à feu et a sang pour qu'ils puissent dire "NIAW" on vous avez dit que Macky était meilleur
c'est ce que je me disais aussi, à chaque fois c'est un type de leur secte, finalement ils ne sont plus crédibles, moi dès que je vois un nom du genre, je ne perds plus mon temps à écouter ou lire, tous leurs avis sont biaisés
Vous allez tous crever avec la haine. Parlez toujours puisque vous n'êtes pas mieux que les femmes. Nous continuons la belle vie avec ou sans le sou. Le premier qui aura des couilles pour agir aura un destin exemplaire pour le reste.
Le peuple vous a montré que you guys ain't SHÎT
Tasfep est une partie poularophobe, derrière eux des sud soudanais qui ne supportent pas les fulbes , je me demande la cause de cette haine gratuite
Il est intelligent, sûrement tu n’as rien compris de ce qu’il a dit. Encore un petit frustré de branleur. Si tu n’aimes pas les Neddo qu’est ce que cela leur foutre ? Va à l’école
Serigne bi Dia bayyil doul les 90% des sénégalais savent que la dette cachée est un mensonge.
Serigne bi Dia bayyil doul les 90% des sénégalais savent que la dette cachée est un mensonge.
Ou étiez-vous soi-disant expert, quand Macky sall endettait ce pays jusqu'au Cou?
il était à ses côtés, tu n'as pas vu le nom non, heureusement qu'ils ont été démasqués à temps
Ce Monsieur n'épargne personne. Faites des recherches.
Lui il à rejetté la faute sur macky. Il dit que cest le regime precedent. Mais comme que vous etes des moutons vous ne lisez pas. Vous regardez un titre, un nom et vous faites vos conclusions de moutons lol
Bonjour,
Macky Sall etait pendant de longues annees au pouvoir donc RESPONSABLE SUPPOSE PROTEGER NOS PERSONNES ET NOS BIEN. DONC IL AVAIT LA SIGNATURE DU SENEGAL. POURTANT TRES TOT IL AVAIT MONTRE QUI VRAIMENT IL ETAIT. Des apres sa prise de fonction IL AVOUA DETENIR HUIT MILLIARDS (8 000 000 000 FRS) UN DON D'ABLAYE WADE DISAIT-IL (ce que ce dernier avait conteste ET MEME SI WADE L'AVAIT FAIT CE SERAIT TOUJOURS UN VOL MALHONETE DONC.IL DISAIT AVOIR 35 VOITURES DES MAISONS ET MEME UN AUX USA..AUSSITOT ARRIVE AU POUVOIR IL A OUBLIER TOUTES SES PROMESSES ET S'EST MIS A S'ENRICHIR LUI, SA BELLE FAMILLE,SA FAMILLE , SES AMIS ENFIN SON CLAN. IL S'EST INVESTI IMMEDIATEMENT A REDUIRE SON OPPOSITION A SA PLUS SIMPLE EXPRESSION ( il est le seul chef d'etat qui a ose tenir ce PAREIL language OUVERTEMENT dans le monde. POUR FAIRE SON PROGRAMME DONC IL A INSTITUE : GRE A GRE, CORRUPTIONS , SURFACTURATIONS MENACES , AROGANCE ; TORTURES , EMPRISONEMENTS MASSIFS ,CRIMES , EMPLOI DES MERCENAIRES OU BRAS ARMES ETC... POUR PROTEGER LES GRANDS BANDITS , LES DIVERS VOLEURS DE SON CLAN IL AVOUAIT SANS VERGOGNE TENIR LEURS DOSSIERS D'ENQUETE SOUS SON ( PRESIDENTIEL) COUDE. C'EST MACKY SALL QUI A BAZARDE DANS CIRCONSTANCES QUI RESTENT A ETRE ELUCIDEES NOS RESOURCES MINIERES A DES BANDITS MONDIALEMENT CONNUS COMME : OLUVID TENDER ( correct?) ; FRANCK TIMIS ; PETIT BOUBE ETC... POURTANT IL SAVAIT QU'AUCUN HOMME HONNET OU RESPECTABLE N'OSE FREQUENTER CES VERMINES DU BUSINESS WORLD . AVEC MACKY LE TER QUI AVEC 750 000 000 000 FRS DEVAIT COUVRIR MAILLER DONC TOUT LE TERRITOIR APRES AVOIR ETE SURFINANCE ET SURFACTURE ENCORE NE DEPASSAIT MEME PAS DIAMNIADIO .BEAUCOUP D'INFRASTUCTURES DE ROUTES DES PONDS ETC....QUI ETAIENT FINANCES PAR DES DETTES DEPASSAIENT TOUJOURS DE TRES TRES LOIN LES SOMMES INITIALEMENT DECLAREES . S'IL EST AUJOURDHUI DIT QUE MAKY CACHAIT PAR DESSUS LE MARCHER LES VRAIS CHIFFRES DE LA DETTE NATIONALE .OU ETAIENT DONC : LE FMI ; LA BANQUE MONDIALE ; MOODY'S ; LES INSTITUTIONS DE BRETON WOODS ; LA BANQUE EUROPEENNE ETC.... POURTANT CE SONT CES MEMES INSTITUTIONS FINANCIERES QUI ETAIENT TOUJOURS TRES PROMPTES A PRETER CET ARGENT QUI ETAIT A CHAQUE FOIS AUSSITOT DETOURNE PARRAIT-IL. ON NE SAURAIT OUBLIER QU' UNE FOIS MEME UNE DELEGATION DE MACKY PARTIE A ( NEW YORK POUR NEGOCIER UN PRET AUPRES DU FMI SI MES SOUVENIRS SONT BONS) A RECU BEAUCOUP PLUS D'ARGENT QUE CE QU'ELLE ETAIT ALLEE CHERCHER. LORSQUE LES GENS ONT CRIE AU SCANDALE D'AVOIR PRIS TOUT CE SURPLUS. MACKY BETEMENT NOUS DISAIT QUE C'ETAIT UNE PREUVE POUR MONTER QUE LA SIGNATURE DU SENEGAL 🇸🇳 EST BONNE. LA POLITIQUE DESASTREUSE DE MACKY A RUINE ET ENDETTER LE PAYS AVEC LA COMPLICITEE DE CES ORGANISATIONS QUI CHERCHENT A NOUS ASPHIXIER . COMMENT PEUT ON COMMPRENDRE QUE DES ORGANISATIONS QUI FINANCENT UN POUVOIR QUI MENT ; SURFACTURE ET TRAVAILLE DANS L'OBSCURITE ET LE FLOU DANS UN PASSE TRES TRES RESCENT , AUJOURDHUI OSENT NOTER NEGATIVEMENT UN POUVOIR QUI ESSAIE DE TRAVAILLER HONNETEMENT DANS LA TRANSPARENCE QUI A AUSSI ETE ELU DEMOCRATIQUEMENT AU PREMIER TOUR AVEC UN TRES TRES GRAND SUCCES ?????
LES AFRICAINS ONT CHANGER , LA JEUNESSE SURTOUT NOUS SOMMES CONCIENTS DU JEU DES OCCIDENTAUX QUI 'N'ONT HONNETEMENT JAMAIS SOUHAITE NI OEUVRE POUR NOTRE DEVELOPPEMENT. DEPUIS NOS INDEPENDANCES ( PLUS DE 60 ANS ) ILS PRETENDENT NOUS AIDER MAIS CELA N'A JAMAIS ETE VRAI NOUS SOMMES TOUJOURS DEPENDANTS ACCROCHES A LEURS AIDES.POURTANT POUR INTEGRER DES ETATS TRES PAUVRES ( GRECE ; ESPAGNE ETC... ) A L'UNION EUROPEENNE IL LEUR A JUSTE FALU UN SUPPORT FINANCIER DE MOINS DE QUATRE (4) ANS. IL Y'A TOUJOURS EU DES SENEGALAIS QUI RAMENT A CONTRE COURANT , DES GENS QUI NE VOIENT RIEN DE BON ET NE FONT RIEN DE BON POUR LE PAYS MAIS LES CHIENS ABOIENT ET LA CARAVANE PASSE. MERCI.
Lui au moins nous parle un peu plus de la notation et on a l'impression au moins d'avoir affaire à une personne sachant contrairement aux personnes soit disant experte qui se lance dans le catastrophisme. On a des obligations dans en cfa et d'autres en euros voire dollars : L'Etat choisira celui qui sied le mieux au Senegal. Le Senegal a bien reussi a mobiliser 450 milliards sur le marché local voire sous régional : ces preteurs ont ils regardé cette notation de moodys. Il ne faut se plier a aucun de ces diktats bien au contraire il faut s'affranchir le plus possible de ces institutions qui sont des fabriques de pauvreté. La notation ou le FMI ne nous développera pas, prenons note et tracons notre chemin.
Si Macky était resté, avec quoi il aurait payé cette dette ? A part le pétrole que ne rapporte que 300 milliards, les impôts et taxes qui nous permettent de fonctionner, quels sont les autres sources de revenus ? S’il avait laissé un pays prospère et industrialisé, même les plus incompétents pourraient s’en sortir. Mais tout l’argent est allé dans des infrastructures géantes surfacturées, et des projets non rentables financièrement (comme le stade dans les boues de Diamniadio pour 200 milliards alors qu’il n’abrite pas plus de 5 rencontres par année). La réalité est que Macky a surendetté le Sénégal jusqu’à vendre ou gager notre patrimoine. S’il était resté, il aurait continué à payer les anciennes dettes par de nouvelles dettes, vu qu’il avait réussi à berner le FMI, à leur vendre une bulle à la Madoff, un ballon de baudruche. Et le Sénégal serait maintenu dans le cercle vicieux d’une administration de gaspillage, des voitures de luxe, de l’accaparement foncier, des détournements, des rétro commissions, de la corruption, des délits d’initiés, des courtiers de la république. Le Sénégal serait devenue un royaume tyrannique aux mains d’une poignée de nantis, de milliardaires sans cause. Madiambalesque !
Si Amadou Bâ était élu président, on entendrait pas parler de FMI ni de Moody's. Le problème ce sont ces vauriens arrogants à la grande gueule qui nous dirigent.
* il ne nous est pas possible de réinventer la roue à l’heure actuelle.............
* toutefois, étant donné qu’il s’agit de lobbys
Bambouli faut savoir et choisir : soi c'est la règle pour tout le monde, soi des lobbys
Ces gouniafiers vont encore essayer de trouver toutes les sortes d’excuses pour masquer ou justifier leurs incompétences et nullité. Diriger un pays n’est pas un jeu d’enfants. Arrêtez vos longs textes là qui ne convainquent personne waay. Ces slogans et grosses déclarations que l’actuel régime nous faisait quand ils étaient dans l’opposition n’étaient que de la poussière dans nos petits cerveaux. On essaie toujours de le refuser mais c’est la pure réalité.
Si nos médias n'avaient pas comme ligne éditoriale de reprendre et renforcer la propagande occidentale, si nos médias allaient chercher ce que les médias de l'Occident cachent pour réussir leurs propagandes pour le ramener à nos citoyens, il y a longtemps que les peuples africains auraient compris ces manipulations trop terre à terre à la Moody's. Mais, malheureusement, l'intelligence de nos peuples est doublement combattue, par les médias occidentaux, et par les nôtres.
Prenons le cas de la toute dernière manœuvre de l'Occident, et rappelons-nous de comment nos médias ont fait le relais. Maria Corina Machado, opposante vénézuélienne, prix Nobel de la paix. Et pourtant cette dame avait adressé une lettre à Netanyahu lui demandant d'envahir son pays (le Vénézuela) pour avoir un contrôle sur un pays hostile à Israël. Et pourtant cette dame avait adressé une lettre à Biden pour lui demander de faire tomber le président élu de son pays. Elle a eu des financements de la CIA pour déstabiliser son propre pays et aider les USA à faire tomber le pouvoir qui leur est hostile. Et pourtant cette dame avait manigancé un attentat contre l'ambassade des USA au Vénézuela, elle l'avait organisé avec les USA même dans le but de pouvoir accuser le pouvoir vénézuelien, mais l'organisation a été éventrée par les services vénézuliens.
Si vous pensez: "oh, malgré tout ça, elle a le prix Nobel de la paix ? ", c'est que vous n'avez rien compris. C'est à cause de tout ça qu'elle a le prix Nobel.
Si ces informations étaient données aux peuples africains, c'est évident qu'ils vont comprendre que le prix Nobel de la paix est une médaille pour les pions de l'Occident ennemis de leurs pays. C'est en payement des services traîtres et criminels que ces gens acceptent de faire contre leurs pays, et pour l'Occident, qu'ils sont ainsi récompensés. C'est valable aussi pour leur recasement dans les postes internationaux. C'est par exemple le cas de Agnès Buzyn, ex ministre de la santé de France. Durant leur préparation secrète de la plandemie covid19, et sachant que le virus qu'ils vont lancer dans le monde est facilement maîtrisé par l'hydroxichloroquine que l'on pouvait obtenir sans ordonnance dans n'importe quelle pharmacie, elle a signé un décret qui dit que cette molécule est vénéneuse (devenue). Ce décret a permis de faire disparaître l'hydroxichloroquine des pharmacies. Et après, ils ont lancé leur virus covid19. Mais quand le peuple français a compris et s'est mis à attaquer Agnès Buzyn, ceux pour qui elle travaillait contre le peuple français lui ont trouvé un poste dans le cabinet du directeur de l'OMS.
Si nos peuples comprenaient ces réalités, on ne pourrait pas les duper avec des postes internationaux. Parce que cela peut être une récompense pour un sale boulot fait à son propre pays.
Fi youma
En réalité tous ces organismes se sont donnés comme mission d'asphyxier le nouveau régime et de faire revenir Macky Sall . -
@Malcom : Amadou BA faisait semblant tout simplement, lui et Macky se sont entendus pour perdre le pouvoir sans perdre la face. Ils savaient qu’ils ne pourraient pas gouverner tranquillement avec tous les dégâts faits sur l’économie. L’analyse de l’expert est limpide, profonde et très professionnelle. Il impute clairement la crise actuelle aux mauvais choix d’investissements et aux cachoteries du régime précédent. Il me semble ceux qui l’accusent d’ethicisme ne l’ont pas bien lu, ou bien ce sont des gens de l’autre côté qui faute d’arguments pour répondre à ses analyses pertinentes et implicites, veulent créer un incident pour nous distraire.
Ne vous laissez pas tromper par ces gens tapis dans l'ombre qui paient ces agences comme Moody's (condamanee en 2017 par le passe a payer le montant d'un $ milliardd de dollar aux etats victimes ).. Ces agences comme Moody's, c des voyous, sont au lit avec les banques qui veulent depouiller ce pays et tomber ce regime......Vous n'entendez pas les agences serieuses comme S & P and Fitch, qui font du credit rating, ....le negre....!
Ces deux vont suivre
Je ne comprend pas cet expert, la seule fois où il cite des chiffres cela ne correspond pas à la réalité. Il dit que la subvention de la senelec est de 250 milliards et 70 milliard pour la SAR ce qui fait 320. Ensuite il enchaîne pour dire que cela fait 8% du PIB qui est de 34 milliards de dollars soit 18700 milliards cfa, sur un barème à 550 F. Ce qui fait que la subvention est de moins de 2 % du PIB plutôt.
Je ne sais pas à quoi renvoie ces 8%? La maîtrise des chiffres est sacrée. On ne se proclame pas expert comme cela pour dire ce que l'on veut.
Ensuite pour Moodys, comme l'ont déjà évoqués des économistes tel madana kane, leur notation en C est incompréhensible et ne cadre pas avec leur logique. L'état du Sénégal n'a jamais fait défaut à ses obligations.
Ces notes d'une simple institutions, Pas plus.....
Mes partenaires vous financent a des Taux concessionnaire (entre 0 et 3%), avec différé et transfert de Technologies et sans contrôles permanent encore moins des orientations budgetaires selectives .
Passons du FMI et de la Banque Mondiale
Quand on note,il faut de l'objectivité pour étre crédible.Ce qui importe,c'est que le Sénégal dispose de ressources naturelles pouvant servir de garantie.
La stabilité du pays,les opportunités d'investissements et le sérieux des dirigeants sont des atouts majeurs pour attirer des investisseurs.
tapalé , attends les investisseurs , ils vont se bousculer aux frontières de ton pauvre pays
Espèce de nullard. Le Président Macky Sall a formellement interdit de gager les ressources pétrolières et gazières.
Espèce de nullard. Le Président Macky Sall a formellement interdit de gager les ressources pétrolières et gazières.
Ce que beaucoup d’intervenants ici ignorent c’est que mouhamed Dia est un expert financier très proche de Pastef. Il aurait même joué aux intermédiaires un rôle important dans le premier et unique eurobond du gouvernement Pastef en juin 2024 () 250 millions de dollars et 500 millions de dollars)
Article pertinent et technique.
Merci M.Dia qui est aussi un très bon voisin.
"Il convient de souligner que la situation actuelle du Sénégal résulte des actions du régime précédent. L’ancien président, après avoir assaini les finances publiques et réduit le déficit budgétaire au cours des deux premières années, s’est engagé dans un programme d’infrastructures dépourvu de retour sur investissement."
Monsieur Dia peut il nous dire que le TER, le BRT , les Ports , les autoroutes , les ponts, les autoroutes, les routes , les pistes rurales , les parcs industriels, les ports, les aéroports , les hôpitaux, les universités, les centrales électriques, les ouvrages hydrauliques , les réceptifs hôteliers , les ISEP, les Data Center, les usines de production de vaccins et de médicaments , etc. qui contribuent à améliorer la compétitivité de l'économie n'ont pas de retour sur l'investissements ? Sur quelle durée ce minable petit économiste calcule les rentabilités financière, économique, sociale et environnementale des investissements réalisés ? Les investisseurs se bousculent ils dans un pays sans infrastructures?
Comme les nouveaux dirigeants pleurnichent chaque jour sur la dette , qu'attendent elles pour les démanteler et les jeter à la mer ???
AU SENEGAL ON VEUT LE BEURRE L'ARGENT DU BEURRE ET LA FERMIERE
@ah les économistes sénégalais : mettez un montant devant chacune des réalisations que vous listez et vous serez très loin des 18 000 milliards de dettes, sans compter les subventions, le budget national, les dons. Les surfacturations, les commissions mandambaliennes, les blanchiments et autres prévarications ont bouffé une bonne partie. Donc tu devras inclure les palais de Farba et consorts, les Rolls, les immeubles R+9, les valises d’or des duchesses…
Un monsieur qui cherche un poste en voulant faire plaisir au gouvernement..dis nous comment on a pu cacher la dette,et a qui on a emprunté
Le seul risque qui peut influer sur la trajectoire de l'economie senegalaise est la conjoncture economique internationale. On a une divergence entre l'economie reelle et les valuations financieres. Cette flambee des valuation financiere trouve sa source avec l'emergence de l'IA. Je peux vous citer beaucoup d'exemples comme Quantum computing Inc dont les revenues ne depasse pas $ 1 million avec une capitalisation boursiere de $ 4,8 ou Rigetti Computing dont la valuation boursiere s'eleve $ 17 milliards. Cette situation est presque parallele a celle de 2000 avec les dot comp. Une correction semble inevitable et aucun pays ne sera a l'abri. Une pareille situtation peut avoie des consequences sur la dette des pays.
La croissance de l'economie est dependante des exploitation des hydrocarbures. Or si les prix de l'or noire baissent cela peut avoir un impact sur la dynamique de croissance et remettre en cause les efforts du gouvernement pour contenir la dette. Mieux il existe une zone d'ombre que j'ai du mal a comprendre concernant les previsions du gouvernement. En effet durant les six premiers mois de cet exercice fiscale en cours la croissance a depasse le seuil des 10%. Or la prevision de gouvernement pour 2025 est de 8,5%. Est-ce que le gouvernement table sur un ralenstissement de l'ectivite economqie pour le reste de l'annee ?
Participer à la Discussion