Passation de service au MESRI et au METE - Abdourahmane Diouf avertit Daouda Ngom avec humour : ''C’est à la rentrée que mon nom est devenu Dramane''
C’est une passation de service pleine d’humour qui s’est déroulée entre Abdourahmane Diouf, ministre sortant de l’Enseignement supérieur, de l’Innovation et de la Recherche (MESRI), et Daouda Ngom, désormais titulaire du portefeuille et ancien ministre de l’Environnement et de la Transition écologique (METE). Dans une ambiance détendue, le Dr Diouf n’a pas manqué de glisser quelques conseils teintés d’ironie à son successeur.
Devant les cadres du ministère, Abdourahmane Diouf a rappelé les défis liés à la gestion de l’enseignement supérieur, notamment au moment de la rentrée universitaire, véritable test de feu pour tout ministre en poste. «Chaque ministre a son événement. Pour le MESRI, c’est la rentrée ! Vous savez, on paie chaque mois près de 6 milliards F CFA de bourses. Mais à la rentrée, cela peut grimper jusqu’à 13 milliards. C’est à ce moment-là que mon nom, Abdourahmane, est devenu Dramane», a-t-il lancé avec humour, provoquant les rires de l’assistance.
Et de prévenir son successeur, sur un ton moqueur : «Daouda, fais attention. Toi aussi tu risques de devenir Dève ou Davido. Mais je sais que tu es ingénieur, tu vas bien gérer cette situation», ajoute-t-il.
"Ce n’est pas nos relations professionnelles qui sont importantes, c’est la République"
Abdourahmane Diouf a également saisi l’occasion pour transmettre un message fort, soulignant que ce sont les actions concrètes et l’esprit de service républicain qui comptent, au-delà des considérations personnelles. «Il y a trois choses à retenir : ce qu’on a fait, ce que l’on fait et ce qu’il reste à faire », a-t-il déclaré.
Fidèle à une philosophie de gouvernance inclusive, il a révélé qu’aucun licenciement n’avait eu lieu durant ses 17 mois à la tête du ministère. Il a maintenu en poste le secrétaire général et même son secrétaire particulier, trouvés sur place à son arrivée. «Tout le monde a continué à travailler. Et ils m’ont aussi aidé, en mettant parfois de côté leurs revendications pour régler les problèmes des autres», rappelle le Dr Abdourahmane Diouf.
Ce dernier a salué l’ensemble des acteurs de l’enseignement supérieur – enseignants-chercheurs, syndicats, étudiants et personnels administratifs – pour leur contribution à l’apaisement du climat universitaire. «Tous ont participé à la pacification de l’université, reconnaît-il. Il faut travailler en confiance avec ses collaborateurs. Car si ton personnel veut que tu sois un ministre incompétent, tu le seras ».
Désormais chargé du département de l’Environnement et la Transition écologique, Abdourahmane Diouf se dit prêt à poursuivre son engagement, cette fois au contact d’un personnel « essentiellement composé d’hommes de tenue».
Commentaires (4)
Bon debarras. Un mégalomane, imbu de sa personne et qui n'a rien foutu au MESRI, à part communiquer.
A l'environnement, il va boire du vent
Bon débarras et sans regret. Le costume était trop grand pour toi.
Un costume grand aussi pour le p.m. des thiounés
Ca veut pas dire qu'il a échoué labas, qu'il pense que son successeur le sera, gérer les étudiants c'est pas évident surtout avec leurs bourses, mais rien n'est perdu. Il faut juste etre methodique et organise, point.
felicitations , tu peux etre fier de l'excellent travail que tu as abattu au MESRI, bonne continuation , tu as un bon profil pour diriger le Ministere de l'environnement . felicitations au Pr Daouda ngom
Félicitations et bonne continuation, Un bon Ministre du Mesri unanimement reconnu, qui sera à coup sur un excellent ministre de l Environnement, ce département très stratégique
Le meilleur vraiment, il est éloquent et compétent ce Diouf. Un bon travail au Mesri
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