Tensions au sein du camp présidentiel : Ibrahima Sall recadre le Dr Abdourahmane Diouf
Les déclarations du Dr Abdourahmane Diouf, ministre et membre du mouvement Diomaye-Président, évoquant une “divergence réelle” entre le chef de l’État et son Premier ministre, continuent de susciter de vives réactions. Le commissaire scientifique chargé du numérique du Pastef, Ibrahima Sall, a rappelé à l’ordre le ministre de l’Environnement, dénonçant des propos “malvenus”.
Ibrahima Sall a, dans la foulée, fustigé le silence des cadres de Pastef. « Mais plus grave encore, c’est le silence des responsables du parti qui surprend », a-t-il écrit dans une note parvenue à Seneweb.
Il a mis en garde contre toute tentative de division entre Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, piliers de la révolution patriotique.
Voici l’intégralité de son texte
"Il faut être aveugle ou hypocrite pour ne pas voir qu’il existe aujourd’hui une divergence réelle entre le Président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko.
Les propos tenus par Dr Abdourahmane Diouf, lors de l’anniversaire de son parti et sur la RTS, sont non seulement malvenus, mais constituent aussi un jugement inacceptable à l’encontre du PASTEF.
Qualifier ainsi notre parti et notre Premier ministre relève d’un manque de respect flagrant envers tous les patriotes qui se sont sacrifiés pour cette révolution.
C’est une honte. Et c’est profondément désolant.
Mais plus grave encore, c’est le silence des responsables du parti qui surprend.
À part le maire Abass Fall et quelques députés occupant des postes que le président Diomaye ne peut pas démettre, personne n’a réagi publiquement.
J’ai écouté avec attention le discours du frère et ami Aldiouma Sow, ministre conseiller politique du Président : il n’a même pas osé prononcer le nom d’Ousmane Sonko.
Et là, oui, je commence à m’inquiéter — comme beaucoup de patriotes sincères.
On veut se convaincre que tout va bien, mais la vérité, c’est que la base militante a peur d’une séparation entre Diomaye et Sonko.
Et ce serait, sans nul doute, une erreur historique.
Je lance ici un appel solennel au Président Bassirou Diomaye Faye :
Monsieur le Président, vous avez été le plus grand défenseur d’Ousmane Sonko.
Votre courage, vos paroles franches, vos réponses tranchantes face à Marie Teuw Niane sur la couleur des camions de ramassage à Ziguinchor, face à Thierno Bocoum sur la création de YEWWI ASKAN WI, à Madiambal Diagne, Yerim Seck, Ismaïla Madior Fall, et face à toute cette presse manipulatrice, ont fait de vous un symbole de loyauté et de vérité.
C’est cet esprit, Monsieur le Président, qui vous a conduit jusqu’à la magistrature suprême.
Ne laissez pas les koulounas internes, les opportunistes infiltrés et les petits calculateurs politiques briser cette cohésion qui a fait notre victoire.
La coalition DiomayePrésident a trouvé un parti fort, structuré et combatif.
Ce n’est ni un arrangement électoral ni des mouvements de circonstance qui doivent aujourd’hui devenir une source de division.
Les patriotes n’accepteront jamais cela.
Je le dis haut et fort :
Je milite pour la dissolution de “DiomayePrésident”, car cette structure ne doit en aucun cas devenir une barrière entre Sonko et Diomaye, ni une entité concurrente du PASTEF.
Ceux qui cherchent à opposer ces deux frères de combat jouent avec le feu — et ils en répondront devant l’histoire.
Enfin, à Ousmane Sonko, guide de la révolution,
Je vous appelle à redoubler d’efforts pour défendre le projet que vous avez bâti, pour protéger le Président Diomaye contre les ennemis visibles et invisibles, internes comme externes.
C’est votre gouvernement, votre révolution, et vous êtes l’espoir d’une génération.
Ne cédez pas. Ne reculez pas.
Les martyrs, les blessés, les amputés, les exilés et tous les patriotes qui ont souffert croient encore en vous.
Et nous, militants, resterons debout, unis et vigilants pour protéger l’unité du parti et l’avenir du Sénégal.
Ibrahima SALL
Commissaire scientifique en charge du numérique du parti PASTEF"
Commentaires (16)
De quelle révolution vous parlez il y’a pas eu de révolution au Sénégal
Des élections présidentielles ont été organisées et BDF les a gagnées avec 54% des voix et vous osez nous parler de révolution
Vous ne savez même pas ce que signifie une révolution
Foutre dehors Macky est plus qu'une révolution!
Très beau texte véridique et sincère !
Félicitations - Respects.
C’est quoi un Monstre selon une certaine presse ? (par Marvel NDOYE)
Le magistère de Macky Sall a fait émerger une « certaine presse » des plus pourries et des plus corrompues de la planète. Pour cette catégorie de presse, le monstre n’est pas le régime :
1° Qui a fait reculer le Sénégal de 45 places (49ème à 94ème) dans le classement mondial de Reporter Sans Frontières (RSF)
2° Qui a emprisonné de 1 à 9 mois près de 7 journalistes dans la catégorie des plus intègres de la profession : Pape Alé Niang (2 x) – Serigne Saliou Gueye – Maty Sarr Niang – Thioro Mandela – Modou Ndiaye – Pape Ndiaye
3° Qui a arrêté ou mis en garde à vue une quinzaine de journalistes dans la catégorie des plus intègres, dont Pape Sané – Babacar Touré – Moustapha Diop
4° Qui a commis, selon RSF, plus de 70 entraves au travail des reporters, plus de 30 violences policières sur des journalistes, plus de 30 menaces de mort sur des journalistes
5° Qui a coupé internet 14 fois, a coupé les réseaux sociaux à 2 reprises, a coupé Tik-Tok pendant 8 mois
6° Qui a imposé la censure à toute la presse pendant qu’il tuait 85 enfants en pleine rue, en blessait / torturer 1500, en emprisonnait 3000.
7° Qui a fermé 6 fois des télévisions et radios, dont Walf TV pendant 2 mois + licence révoquée, pour avoir bravé la censure.
8° Dont le ministre vole chaque année 50% de l’aide à la presse, et favorise les plus corrompus avec le reste
Pour la presse pourrie, ainsi que ses syndicats ou organisations maitre-chanteurs, le monstre n’est pas du tout ce régime-là tant qu’il ne les oblige pas à payer leurs impôts, tant qu’il les corrompt par divers moyens (conventions, missions, marchés, foncier, voitures, enveloppes. D’ailleurs les principaux patrons de cette presse pourrie (MNF, ADF, Mamadou Ibra, Cheikh Yerim, Madiambal, Babacar Dione, Pape Ngagne, …) félicitent régulièrement les auteurs de ce bilan monstrueux et ces tueries.
Par contre, pour cette presse ultra-pourrie, le monstre c’est plutôt le régime :
1° Qui a certes fait regagner 20 places au Sénégal dans le classement mondial de Reporters Sans Frontières (RSF)
2° Qui n’a certes jamais mis un seul journaliste en prison, à l’exception d’un guignol cadavre ambulant retenu seulement 6 jours avant d’être relaxé
3° Qui n’a certes convoqué que 5 journalistes, mis en garde à vue pendant quelques heures tout au plus avant de les libérer
4° Qui n’a certes jamais commis de violences policières sur des journalistes, ou d’entraves au travail des reporters, ou de menace de morts
5° Qui n’a certes jamais coupé internet, ou les réseaux sociaux
6 Qui n’a certes jamais tué ou blessé un quelconque manifestant, ni imposé la censure
7° Qui a certes réouvert les médias d’état à toutes les sensibilités politiques
MAIS un régime qui, selon cette presse pourrie, a commis le crime de vouloir appliquer le Jub Jubal Jubanti à tous. Pour ces pourris, un monstre c’est un régime :
8Qui impose à la presse de payer ses impôts comme tout le monde
9° Qui débranche les tuyaux d’argent (paiement de salaires) installés entre la Présidence et certains groupes de presse crapuleux
10° Qui a suspendu les conventions complaisantes qui n’avaient pas de réel objet
11° Qui a suspendu provisoirement l’aide à la presse afin de mettre fin au favoritisme, afin de retracer les fonds détournés
12° Qui mène des enquêtes sur l’implication de patrons de presse crapuleux dans des carnages financiers tels que le Prodac (29 milliards), Ellipse Project (410 milliards), Mbour 4, etc…
Voilà donc ce qu’est un monstre dans la conception de ces charognards et ces corrompus tapis dans la presse. Nous citoyens lambda disons donc merci à ce genre de monstre.
Abdourahmane Diouf ne représente rien du tout sur le plan politique! Les Sénégalais ne sont pas contents de son comportement! Il veut diviser pour mieux régner! Sans Ousmane Sonko , il ne serait jamais jamais ministre de la République! On doit le virer du gouvernement! Il n a plus sa place dans le gouvernement! Il doit quitter le plus rapidement possible!
Pourquoi chez nous les gens aiment autant les polémiques, les disputes et les controverses? Se taire devient suspect et alarmant chez certains. Le silence est plus éloquent que la parole. Soyons constructifs avec des idées avant-gardistes et positives plutôt que de nous enfermer dans le bavardage creux et la vaine et ridicule cacophonie.
C'est pathétique
Abdourahmane diouf dit ass tu es trop drôle si tu veux être dans ce gouvernement préféré des sénégalais sort la tête haute au lieu de tergiverser avec un culot très grave ass moyé diomaye ce qui n'est pas le cas d'où ass moyé diomaye mais sonko moyé diomaye ton parti awale = parti repêché donc ne bat des ailes
Merci à Ibrahima Sall pour avoir osé dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. Dans un moment où les patriotes sincères s’inquiètent, son message est une bouffée d’air lucide et courageuse.
Le silence des cadres du PASTEF, comme il le souligne, « surprend » et inquiète plus d’un. Ce silence face aux propos « malvenus » du Dr Abdourahmane Diouf est une erreur stratégique. Dire les vérités, même si elles sont crues, est une demande sociale forte. C’est ce que le peuple attend pour préserver l’unité du parti et la cohésion du projet patriotique.
Ceux qui cherchent à semer la zizanie entre le Président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko doivent être écartés immédiatement, « sans vaciller ni trembler ». Ces deux hommes sont les « piliers de la révolution patriotique », et toute tentative de division serait une « erreur historique ».
Nous attendons une réaction forte, claire et publique des cadres du parti. Elle doit être à la hauteur des enjeux actuels. Il ne s’agit pas de calculs politiques, mais de défendre un projet, une vision, une révolution portée par des milliers de patriotes.
Comme le dit Ibrahima Sall : « Ne cédez pas. Ne reculez pas. » Le peuple est debout, uni et vigilant. Il croit encore en ce projet. Il mérite une unité forte, solide, sans ambiguïté.
Pour l’avenir du Sénégal, pour les martyrs, les blessés, les exilés, pour tous ceux qui ont cru et qui continuent de croire : restons mobilisés.
Votre appel à la dissolution de “Diomaye Président” est un cri du cœur pour préserver l’unité du parti. Ce n’est pas un simple arrangement électoral qui a porté cette victoire, mais une base militante forte, structurée et engagée. Il est donc urgent que les cadres réagissent publiquement, avec clarté et fermeté, pour défendre cette unité « forte, solide », que le peuple attend.
Diomaye ne dissoudra jamais cette coalition parce que vous de pastef vous ne respectez le président Diomaye au moins cette coalition a le courage de se mettre en bouclier contre les pastefen si vous ne pouvez plus vous demissionnez c aussi simple que ça et je sais que toi même qui parle le jour qu ils se sépareront tu te rangeras du côté de Diomaye à cause de ton poste comme beaucoup d entre vous d ailleurs
IL FAUT ETRE AVEUGLE POUR NE PAS VOIR QUE CE QU IL DIT EST VRAI!! VOUS EN SAURAIS QUELQUE CHOSE LE 08 NOV!
Si l’argent, les traîtres, les laudateurs, les complotistes et la soldatesque étaient productifs, Sonko n’aurait pas tenu bon. Ceux qui pensent pouvoir l’écarter, lui qui a supporté toutes les brimades, lui le seul à voir été licencié par Macky, lui qui a mobilisé la majorité des sénégalais, lui qui a séduit les plus âgés de par sa droiture professionnelle, ceux-là qui pensent pouvoir l’écarter se trompent lourdement. Quel que soit la station qu’ils occupent, ils vont lamentablement échouer, TOUS. Dieu n’aime pas l’injustice.
PASTEF METTTI NA
SI TANT EST QUE LE MONSIEUR A COMMIS UNE ERREUR, IL FAUT PARDONNER , AVANCER ET ARRÊTER LE LINCHAGE MÉDIATIQUE QUI, NE FAIT QUE FRAGILISER ET DONNER DU MIL À MOUDRE AUX OPPOSANTS ET AUTRES QUI NE VEULENT QU'UN ECHEC!!
Et puis je conseille aux opposants qui se trouvent de remplir les bus que pastef a mis à la disposition de leurs soit disant militants arrivés à Dakar vous allez au rassemblement de l opposition et au retour vous faites la même chose comme ça pastef n osera plus mettre des bus à la disposition de ses soit disant militants c la seule solution
Une seule question à Abdourahmane Diouf: qui doit pardonner un mal subit ? N'est-ce pas la victime ? Ce principe est valable dans toutes les lois du monde, religieuses comme laïques. Alors, Diomaye, Sonko, Abdourahmane Diouf, qui en est la seule victime de Macky Sall et de l'APR ? Il y a beaucoup d'autres victimes n'est-ce pas ? Pardonner à leur place n'est il pas une autre forme de dictature ? On voit ainsi, facilement, que la position de Abdourahmane Diouf est insensée. C'est un populisme pure. Mais ce n'est pas une solution pour une quelconque paix, une quelconque concorde. Des humains, face à pareilles situations, et des siècles avantAbdourahmane Diouf, ont trouvé la solution: c'est la justice d'abord, et seulement la paix après. Jamais l'inverse.
Tous sont devenus de pauvres laudateurs de sonko. Y'en n'a plus un seul à avoir gardé sa dignité dhomme libre dans sa tête et dans ses propos.
On ne fait la révolution qu'avec une grandeur d'âme que plus rien ne peux entraver : ni l'argent, ni les femmes, ni les " honneurs ".. pensez donc à Che Guevara,à lumumba, à Sankara : des gens si sincères, si déterminés que leur gloires n'ont commencé qu'à leur assassinat.
La révolution est pour ceux ont encore la liberté de penser et d'agir, pas les mendiants de peu de plaisirs.
Kholl sedd na
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