Et l’on reparle de la bataille de la mairie de Thiès qui s’annonce rude à un an des Locales. Le fauteuil du maire sortant, Idrissa Seck, très convoité à la fois par ses adversaires dans la Cité du Rail, mais aussi au sein de son propre camp, la formation politique du Rewmi qui procède, le 1er juin prochain, au renouvellement de ses instances au niveau local.

En effet « selon des sources dignes de foi, une dizaine de candidats se sont déclarés dont Yankhoba Diattara, le premier adjoint au maire de Thiès et très proche du « chef » dont il assure l’intérim prolongé depuis des années », écrit le journal EnQuête dans son édition de ce jeudi 23 mai 2013. Nos confrères de voir en Yankhoba Diattara, l’ « héritier naturel » d’Idrissa Seck, un premier adjoint qui devra, néanmoins, « faire face à une fronde qui s’organise autour d’Ibrahima Ba, lui aussi adjoint au maire de Thiès, Maïmouna Dieng, maire de Thiès-Ouest, Alassane Ndiaye, maire de Thiès-Nord, et Pape Bassirou Diop, maire de Thiès-Est, qui tous, contestent sa gestion «nébuleuse». 

A ses adversaires ou détracteurs, Diattara dira : « j’ai été audité trois fois en même temps qu’eux (les maires Maïmouna Dieng, Alassane Ndiaye, Pape Birame Diop), je n’ai jamais été épinglé. C’est plutôt eux qui ont une gestion malsaine ».

A signaler que d’autres candidats non moins importants, une quinzaine, convoite aussi le fauteuil du maire de Thiès, Idrissa Seck qui n’est pas candidat à sa propre succession. Comme qui dirait, il y aura bien des primaires à Rewmi, une formation politique qui se veut démocratique, et qui, par conséquent, ne saurait se soustraire à l’idée d’organiser des élections primaires en lieu et place d’une simple désignation d’un candidat pour succéder à Idrissa Seck.