L'ancien président sud-africain Jacob Zuma sur le banc des accusés à la Haute Cour de Pietermaritzburg, en Afrique du Sud, le vendredi 27 juillet 2018.
L'heure des explications a sonné. L'ex-président sud-africain Jacob Zuma comparaît lundi 15 juillet devant une commission d'enquête pour y répondre à des témoignages accablants qui l'accusent d'avoir généralisé la corruption à la tête du pays.
Depuis un an, cette commission, présidée par le vice-président de la Cour constitutionnelle Raymond Zondo, a entendu des dizaines de ministres, élus, hommes d’affaires ou hauts fonctionnaires venus déballer au grand jour les affaires louches de l’ère Zuma (2009-2018).
L’ancien chef de l’État, 77 ans, est notamment soupçonné d’avoir accordé illégalement de juteux contrats publics et des avantages indus à une sulfureuse famille d’hommes d’affaires indiens dont il est proche, les Gupta.
Jacob Zuma a été poussé à la démission il y a un an et demi par son successeur à la tête du Congrès national africain (ANC) au pouvoir et du pays, Cyril Ramaphosa.
Mais il a toujours nié farouchement être impliqué dans tous les scandales qui ont éclaboussé son règne.
Dans un courrier rendu public le mois dernier, son avocat Daniel Mantsha a mis en cause l’impartialité de la commission d’enquête en l’accusant de ne chercher « qu’une vérité » et de vouloir « piéger et humilier » son client.
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