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Burkina: libération de la fille du général Bassolé, plus d'un an après son enlèvement

Auteur: AFP

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Burkina: libération de la fille du général Bassolé, plus d'un an après son enlèvement

La fille du général Djibril Bassolé, pilier du régime déchu de l'ex-président Blaise Compaoré, a été libérée lundi soir, plus d'un an après son enlèvement à Ouagadougou par des hommes encagoulés, ont indiqué mardi des proches à l'AFP.

Aucun détail n'a été donné sur les circonstances de cette libération, ni sur les ravisseurs. De nombreux cas d'enlèvement d'individus ont été rapportés dans le pays. Des ONG comme Human Rights Watch (HRW) ou Reporters sans Frontières (RSF) accusent la junte au pouvoir depuis un putsch en septembre 2022, d'utiliser l'enlèvement comme moyen de répression des voix critiques.

Yasmine Bassolé, son frère Aziz et Benoît Bassolé, un neveu du général Bassolé, critique de la junte burkinabè exilé en France, avaient été enlevés à Ouagadougou en septembre 2024, alors que leur père et oncle était accusé d'être impliqué dans un complot tout juste déjoué contre le régime.

Benoît Bassolé a été libéré en juillet, mais on reste sans nouvelles d'Aziz Bassolé.

"Yasmine, la fille du général Bassolé a été libérée hier soir. Elle a regagné sa famille mais devrait séjourner en clinique pour un suivi", a déclaré à l'AFP un proche de la famille ayant requis l'anonymat.

"On est content qu'elle ait pu enfin regagner sa famille, même si elle n'est pas en pleine forme", a expliqué un membre de sa famille, ajoutant que Yasmine Bassolé "a le moral malgré toute la peine qu'elle a dû subir durant plus d'un de détention dans un lieu inconnu".

Ancien chef d'état-major de la gendarmerie, le général Bassolé fut le ministre des Affaires étrangères de M. Compaoré de 2007 jusqu'à la chute du régime renversé par un soulèvement populaire en 2014.

Il a été condamné à dix ans de prison en 2019 pour son implication dans un coup d'Etat manqué quatre ans auparavant. Il avait été évacué vers la France en 2020 pour des raisons de santé et vit en exil depuis.

La junte burkinabè est régulièrement accusée de réprimer les voix critiques.

"La junte militaire au pouvoir au Burkina Faso procède de plus en plus à des enlèvements d’activistes de la société civile et d’opposants politiques dans le cadre de sa répression de la dissidence pacifique", dénonçait HRW en février 2024.

RSF accuse de son côté les autorités burkinabè d'être "responsables de l’enlèvement et de la réquisition de journalistes critiques du pouvoir".

Parmi les mesures de répression, la junte assume des enrôlements forcés pour combattre les jihadistes opérant dans le pays depuis une dizaine d'années.

Auteur: AFP
Publié le: Mardi 25 Novembre 2025

Commentaires (1)

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    Anna il y a 5 heures

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