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Mali : Assimi Goita procède à des nominations stratégiques au sein de l’Armée

Auteur: Bernardin Patinvoh

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Mali : Assimi Goita procède à des nominations stratégiques au sein de l’Armée

Au Mali, le Président de la Transition, le général d’Armée Assimi Goita a procédé à plusieurs nominations sur la chaîne de commandement de l’armée. C’est à la faveur du Conseil des ministres du mercredi 22 octobre dernier.

Le Général de Brigade Sambou Minkoro Diakité a été nommé au poste de Directeur de la Sécurité militaire.

Son frère d’armes, le Général de Brigade Elisée Jean Dao devient Chef d’Etat-major général adjoint des Armées. Quant au Général de Brigade Toumani Koné, il est bombardé à la tête de l’Armée de Terre. C’est désormais, le Chef d’Etat-major de cette composante des FAMA.

Limogés pour « insuffisance de résultats »

Ces trois généraux nommés remplacent respectivement les généraux Nouhoum Ouattara, Keba Sangaré et Harouna Samaké. Selon un officier supérieur des FAMA qui s’est confié à l’AFP, sous couvert d’anonymat, ces hauts gradés ont été limogés pour « insuffisance de résultats ».

Auteur: Bernardin Patinvoh
Publié le: Samedi 25 Octobre 2025

Commentaires (8)

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    Galsen il y a 20 heures

    Le Mali est dans des difficultés et le Sénégal ne doit pas rester les bras croisés.Envoyer l'armée sénégalaise au Mali en renfort c'est plus que une urgence.

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    Xeme il y a 20 heures

    Ces informations sur l'AES que vous ne risquez pas d'avoir dans vos médias. Et pour cause: ligne de communication imposée par les médias occidentaux.
    - Le Mali devient le 2e pays africain producteur d'or, et 11e pays au niveau mondial.
    - Le Burkina devient le 3e pays africain producteur d'or, et le 12e au niveau mondial.
    Et comment les deux pays y sont arrivés ? Séparation totale avec le fameux partenaire français, et exploitation puis transformation de leur or localement. Mais il y a toujours des africains pour se dire que l'Afrique ne pouvant pas exploiter ses ressources, elle est obligée de collaborer avec l'Occident. Même s'ils ont les preuves contraires, ils s'entêtent. En fin de compte le lavage de cerveau finit par devenir une maladie mentale.

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    Mollah Jacuzzi il y a 20 heures

    6 mois et ces pitres seront des sprinters...........

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    Mamadou il y a 20 heures

    Xeme...nous popov très contents.............et la Russie est 3eme, le Ghana 5 -ème, ça ne change rien a la misère des bambouliens pourtant le cours de ce métal n'a jamais été aussi haut.......................toi tu as du pétrole et du gaz et tu bouffes du carton et tes pirogues sont pleines...........

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    Xeme il y a 16 heures

    La même occultation qui t'a fait ignorer ce que le Mali et le Burkina sont devenus sur le plan de l'or te fait aussi ignorer que leur revenu par habitant a augmenté, qu'ils ont atteint l'autosuffisance alimentaire, malgré la guerre entretenue par la France.

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    DSK ami du Sahel il y a 19 heures

    Au Mali, la junte incapable de protéger le pays contre les djihadistes
    Plus occupés à conserver leur pouvoir qu’à s’attaquer à l’insécurité et à la pauvreté qui minent le pays, Assimi Goïta et ses lieutenants risquent de précipiter la transformation du Mali, Etat vivant et ouvert, en une sorte d’Afghanistan africain.
    Prise de Bamako par les djihadistes, instauration de la loi islamique : le cauchemar que les autorités du Mali avaient voulu éviter en appelant l’armée française à la rescousse en janvier 2013 semble à nouveau possible. Depuis septembre, le Groupe de soutien de l’islam et des musulmans (JNIM, affilié à Al-Qaida), qui contrôle déjà une bonne partie du pays, cherche à asphyxier la capitale et à s’enrichir, en s’attaquant aux camions-citernes de carburant venant du Sénégal et de la Côte d’Ivoire, par lesquels transite l’essentiel des biens importés par le Mali. La pénurie de carburant menace non seulement l’approvisionnement des 3 millions d’habitants de Bamako, mais aussi l’alimentation électrique..
    Face à cette catastrophe annoncée, la junte du colonel Assimi Goïta, au pouvoir depuis août 2020 et autoproclamé général en 2024, semble aux abois. Impuissant à empêcher le blocus de la capitale, il a limogé pour « insuffisance des résultats » de hauts responsables de l’armée. Les promesses de rétablissement de la sécurité et de la souveraineté du Mali, qui l’avaient rendu populaire à ses débuts, ont laissé la place à une dérive dictatoriale et à une alliance avec les miliciens russes de Wagner remplacés par l’Africa Corps créé par le Kremlin.

    Le putschiste a supprimé les élections, dissous les partis politiques, jeté en prison les opposants, muselé la presse, fermé le pays aux journalistes étrangers. Son armée, épaulée par les mercenaires russes, a massacré des civils mais s’est révélée incapable de desserrer l’emprise des djihadistes maliens qui prospèrent sur l’inexistence de l’Etat. Tandis que l’organisation Etat islamique au Sahel contrôle le nord-est du Mali, le JNIM, son rival, a soumis à son joug une grande partie du reste de ce vaste Etat.

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    DSK ami du Sahel il y a 19 heures

    Dernier en date des signes de l’audace des islamistes maliens, de leur mainmise sur le pays et de leur aspiration au pouvoir, le JNIM, qui veut supprimer les écoles publiques et imposer la charia, exige depuis le vendredi 17 octobre que les femmes portent le voile et soient séparées des hommes dans les transports publics. Selon plusieurs témoignages, dans le sud-est, des femmes qui résistaient à cette injonction ont été fouettées. Des faits qui marquent une nouvelle et terrible régression, dans un pays où l’islam confrérique et tolérant a longtemps prévalu, et où les femmes jouent un grand rôle civique et politique...................

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    Pays à sec il y a 17 heures

    La crise du carburant, loin de s’essouffler, s’enracine dans le quotidien des Maliens, paralysant les moteurs… et les métiers.

    Ces derniers jours, la situation a franchi un seuil critique. Ce n’est plus une simple pénurie, mais une asphyxie. De Magnambougou à Faladié, en passant par Niamakoro, les files d’attente s’étendent à perte de vue, serpentant entre les habitations, les marchés, les écoles. Des motos alignées comme des tombes silencieuses, des camions figés, des visages creusés par l’attente et l’épuisement.

    "J’ai passé toute la journée dans cette station. Même pas un litre. C’est devenu une guerre de nerfs", lâche un chauffeur de moto-taxi, contraint de pousser sa moto pour rentrer chez lui. Les stations encore ouvertes sont prises d’assaut dès l’aube. Des altercations éclatent, des policiers interviennent pour contenir la foule.

    À certains endroits, les clients improvisent des abris de fortune pour patienter sous la chaleur. L’essence est devenue un bien aussi rare que vital. Chaque goutte alimente désormais une économie parallèle où les prix s’envolent.

    "À Faladié, un litre se vendait à 2 500 francs CFA ce matin. C’est du jamais vu", témoigne une vendeuse de condiments, contrainte de marcher des kilomètres pour s’approvisionner.

    Cette situation, inimaginable il y a encore quelques semaines, révèle l’extrême vulnérabilité des circuits logistiques du pays. Elle met à nu l’interdépendance entre mobilité, travail et dignité. Et surtout, elle expose une population déjà fragilisée à une nouvelle forme de précarité, où l’attente devient une routine, et l’incertitude, une compagne quotidienne.

    Dans les ateliers, les chantiers, les imprimeries, les conséquences sont immédiates. Des milliers de Maliens se retrouvent en chômage technique, faute de carburant pour faire tourner les machines ou assurer les livraisons. Artisans, chauffeurs, livreurs tous voient leur activité suspendue, leur revenu menacé.

    "Mon taxi est garé depuis deux semaines. Je n’ai plus rien pour nourrir mes enfants", confie un chauffeur à Banankabougou.

    La presse aussi

    Les distributeurs de journaux ne sont pas épargnés. Les retards s’accumulent, les abonnés ne reçoivent plus leurs exemplaires à temps. Dans un pays où l’information est vitale, cette rupture fragilise encore davantage le lien entre les citoyens et les médias.

    "Nous avons dû annuler plusieurs tournées. Sans carburant, impossible de couvrir les événements ou livrer les distributeurs", explique un responsable de distribution à Bamako.

    Face à la colère grandissante, le gouvernement tente de rassurer. Par la voix du Premier ministre Abdoulaye Maïga, il promet une mobilisation de tous les moyens possibles.

    Un plan d’action est en cours : sécurisation des convois, construction de nouveaux dépôts, coordination entre les acteurs du secteur.

    Mais sur le terrain, l’attente reste longue. Et la tension, palpable.

    Ousmane Mahamane

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    Tara il y a 17 heures

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