Situation sécuritaire au Mali : La demande du PIT au président Diomaye pour la réconciliation nationale dans ce pays
Le Parti de l’indépendance et du travail (PIT) du Sénégal est préoccupé par la situation qui prévaut au Mali. Dans une déclaration parvenue à Seneweb, le Secrétariat du comité central a demandé au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, de « s'engager résolument » pour favoriser la réconciliation nationale au Mali. Selon ce parti politique, le Mali, c’est aussi le Sénégal. « Depuis quelques semaines, des informations de plus en plus alarmantes font état des menaces grandissantes qui pèsent sur la capitale malienne du fait de la progression continue des forces rebelles. Maîtrisant quasi parfaitement le terrain, ces dernières se rapprochent inexorablement de Bamako, galvanisées par la panique qui gagne l'armée régulière et par les revers militaires successifs sur plusieurs fronts », souligne le Secrétariat du comité central du PIT.
Il ajoute : « Des images effrayantes, massivement relayées sur les réseaux sociaux, rendent compte d'une situation devenue insoutenable pour les populations civiles confrontées à des pénuries de toutes sortes. Principales victimes de ce conflit, elles se retrouvent, malgré elles, prises en étau entre l'avancée des rebelles et les réactions de leurs propres forces armées. À ce jour, presque toutes les voies d'approvisionnement de Bamako en carburant seraient coupées ou impraticables. L'économie malienne se retrouve ainsi dans un état lamentable avec une flambée généralisée des prix: le kilogramme de riz peut se vendre désormais à plusieurs milliers de francs CFA ! »
À ce rythme, et selon des sources de plus en plus concordantes, le PIT du Sénégal soutient que « la prise de Bamako n'est plus du tout un scénario lointain mais bel et bien une possibilité », en dépit du soutien annoncé des alliés de l'AES. « Disons-le clairement : la solution strictement militaire au Mali a atteint ses limites, et la Junte au pouvoir se trouve aujourd'hui face à ses responsabilités. Il nous apparaît urgent que le gouvernement malien prenne l'initiative d'une démarche courageuse et inclusive rassemblant toutes les forces éprises de paix afin de briser la spirale de la haine et de la violence et d'engager un véritable retour au calme dans le pays. Il n'existe aucune autre alternative crédible à la paix pour abréger les souffrances des populations victimes qui ne sont en rien responsables de cette guerre ravageuse », lit-on dans les colonnes du texte.
A en croire le PIT, « le sang a trop coulé dans ce pays pour qu'on continue à y pratiquer la politique de l'autruche! »
Exprimant sa profonde désolation aux filles et fils du Mali face au spectacle mortifère d'un pays qui se désagrège sous le poids d'un conflit interminable, le Parti de l'indépendance et du travail appelle les autorités étatiques de la République du Mali à « faire preuve de dépassement et de hauteur en tendant la main à toutes celles et à tous ceux qui peuvent faire entendre la voix de la raison afin d'obtenir l'arrêt immédiat des hostilités aux conséquences désastreuses pour l'ensemble de la sous-région ».
Le PIT a, par ailleurs, interpelé la CEDEAO, l'Union africaine et l'ONU ainsi que toutes les forces démocratiques et républicaines du Sénégal et d'ailleurs « pouvant contribuer à l'apaisement et à la levée du blocus qui frappe les populations privées de nourriture et en carburant ».
Selon lui, c'est le moment de convoquer l'histoire entre le Mali et le Sénégal, qui ont, par le passé, formé un seul et même État.
Commentaires (7)
Diomaye yaye déception, fi dale nga moudjei.
Bon vent
Fumisterie politiennne de ce parti haineux envers leurs jeunes frères de ce régime depuis le début de leur arrivée au pouvoir. Le Pit et son SG sont pires que les vrais Apéristes de l'APR.
Les opposants veulent tout simplement piéger le gouvernement face aux djiakhadistes
Merci au PIT. Bonne initiative.
Le Mali par la voix du ministre Abdoulaye DIOP a rejeté la main tendue par l'UA. Le ministre a repris la lettre de l'UA pour répondre et rappeler que la présence des forces étrangères sur le sol malien n'avait pas réglé "les problèmes" avec les jihadistes.
Attendez donc que le Mali appelle au secours.
Abdoulaye diop MAE du Mali est en déphasage dangereux de l'histoire et des vrais intérêts du Mali ...
limoy yoré sa panou day di lijeunetii cassou jambour
le populisme c'est toujours un echec tot ou tard.les jihadistes je voulias dire les terroristes finiront par prendre l'AES si rien n'est fait.
et ce sera trop tard pour la mauritanie et le senegal.Mais ces deux pays ne vont rien faire parce que la mauritanie n,apas abandonné son agenda sur l'AZAWAD et le senegal a de la sympathie pour les putschistes.
Depuis l'indépendance cela n'a pas été possible de prendre 1 000 hommes par pays africains pour en faire de soldats d'élites ?? Pour chaque région une armée de 10 000hommes sur entrainés prêts à intervenir ... 200 hommes en sandales et sur des ânes destabilisent un pays ...vraiment je comprends pas
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