Au moins 77 personnes ont perdu la vie suite au déraillement d’un train espagnol, dans la soirée du mercredi 24 juillet

La catastrophe s’est déroulée à 20h42 hier soir et a fait au moins 77 victimes et 143 blessés. Le train a quitté les rails à quatre kilomètres de Saint-Jacques de Compostelle, dans le nord-ouest de l’Espagne. Les causes de l’accident sont encore indéterminées mais la presse espagnole dénonce une vitesse excessive.

Des scènes apocalyptiques

Sur les 222 personnes à bord, 77 ont perdu la vie et 143 sont blessées. Plusieurs wagons se seraient en effet empilés les uns sur les autres. Les témoins de l’accident décrivent une scène apocalyptique. "J’ai entendu comme un coup de tonnerre. C’était comme s’il y avait eu un tremblement de terre" raconte Fransisco Otero, 34 ans.

"Je suis arrivé une minute plus tard. La première chose que j’ai vue a été le cadavre d’une femme. Cela m’a beaucoup impressionné. Je n’avais jamais vu un cadavre de ma vie", continue-t-il. "Mais surtout, ce qui m’a le plus impressionné, c’était un grand silence. Il y avait aussi un peu de fumée et un petit incendie".

Un afflux de soutien

Un bâtiment municipal a été mis à disposition des familles des victimes pour qu’elles puissent y recevoir un soutien psychologique et des informations supplémentaires. Un appel au don de sang a aussi été lancé, ce qui a créé un afflux de donneurs dans le centre de soutien aux familles. Un afflux qui ne faiblit pas.

Des messages de soutien du monde entier ont été lancés hier et aujourd’hui. Le pape, actuellement à Rio, a ainsi invité les chrétiens à prier pour les victimes et leur famille. Le gouvernement espagnol a lui aussi publié un message officiel mais, probablement encore sous le choc, il a confondu le déraillement de Saint-Jacques de Compostelle au séisme de Gansu, en Chine, qui s’est déroulé lundi dernier.

Ce déraillement est l’un des drames ferroviaires les plus meurtriers qu’ait connu l’Espagne, le gouvernement aurait au moins pu faire l’effort de relire son communiqué…