La FIFA encaissera deux fois 15% sur la revente des billets
La FIFA profitera un max du marché secondaire pour la Coupe du monde nord-américaine. Elle va en effet facturer tant le revendeur que l'acheteur.
La FIFA profitera un max de la revente des billets pour la Coupe du monde 2026, qui se disputera en Amérique du Nord. Selon The Athletic, elle va en effet encaisser deux fois 15% du prix du billet sur sa plateforme officielle de revente: une fois pour le revendeur, une autre fois pour l'acheteur.
Cette revente a été lancée la semaine passée, et d'emblée, le prix des billets a prix l'ascenseur. Certains d'entre eux ont été acquis pour plusieurs dizaines de milliers de dollars, le prix d'achat étant parfois plus de dix fois supérieur au prix payé sur le marché primaire.
Aucun plafond à la revente
Lors des précédentes Coupes du monde, la FIFA avait plafonné les prix de revente à leur valeur nominale et prélevé des frais de 10% ou moins. Pour 2026, elle s'est adaptée au marché secondaire relativement peu réglementé aux États-Unis et au Canada. Ainsi, aucun plafond n'a été fixé.
Du coup, la FIFA profite de chaque revente de billet. Elle prélève 15% des revenus du vendeur (une «commission de revente», selon ses termes) et 15% supplémentaires à l'acheteur (une «commission d'achat»).
Exemple: si un billet est revendu 1000 dollars, le vendeur recevra 850 dollars et la FIFA prélèvera 150 dollars. L'acheteur paiera 1150 dollars en tout, pour s'acquitter en sus de sa commission d'achat de 15%. La FIFA encaissera donc deux fois 150 dollars sur une même revente.
«Une bonne chose»
Ces revenus supplémentaires à la revente s'ajoutent aux milliards de dollars que la FIFA va gagner sur la vente normale. Ses prix de base sont de loin les plus élevés de l'histoire de la Coupe du monde — dans certains cas, plus de deux fois plus élevés que lors des Coupes du monde précédentes.
Les experts du secteur ont déclaré à The Athletic que ces frais de 15% étaient similaires à ceux pratiqués par StubHub, SeatGeek et d'autres sociétés de revente basées aux États-Unis. «C'est une bonne chose, car cela permet de réguler le nombre de transactions sur le marché secondaire», estime une professeure de l'Université de Virginie.
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