Hubert Dacosta, l’un des présumés voleurs des bijoux de la femme de Pape Diop, président du Sénat, n’en peut plus de sa vie de fugitif et menace de mettre fin à ses jours.«Je vivais dans un premier temps chez un oncle, mais son épouse a appris par la suite que je m’étais fourré dans un pétrin au Sénégal. Elle l’a alors persuadé de me mettre à la porte. Depuis, je vis chez un gardien, dans une chambre sans eau, ni électricité
Pour manger, je suis obligé de quémander des pièces auprès du gardien qui m’a hébergé. Je prends un bain tous les deux jours. Je suis devenu méconnaissable et je ne ressemble plus à rien. La vie que je mène actuellement est trop dure. J’envisage même d’avaler des comprimés et mourir », déclare le jeune fugitif, dans un entretien téléphonique avec l’Observateur. Hubert Dacosta ajoute qu’il a voulu rentrer au pays, mais l’idée de payer seul ne l’agrée pas. « Le fils d’Aïda Diongue, qui faisait partie du coup et qui avait fui en Gambie avec moi, est actuellement en France. C’est devant moi que sa mère l’a appelé au téléphone pour qu’il rentre vaille que vaille. Maintenant, c’est moi qui suis seul dans cette affaire. Mes amis me raccrochent au nez dès que je les appelle. Il y en a un B.B à qui j’avais vendu ma moto, il refuse de me prendre au téléphone, de même que L. Nokia à qui j’ai confié de l’argent », se lamente le jeune homme.
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