Les autorités en charge de la santé continuent de plaider la cause d’une lutte continuelle et farouche contre le paludisme au Sénégal. Et malgré le recul notoire de la maladie, certaines localités situées dans le sud-est du pays continuent d’être inscrites dans la zone rouge. C’est pourquoi, elles continuent de rappeler que le paludisme demeure encore une priorité au Sénégal. Ce, d’autant qu’il continue de figurer parmi les pays de l’Afrique Sub-saharienne où le paludisme est endémique et constitue un problème de santé.
Il constitue aussi un pays où il est noté une régression de plus de 50% entre 2009 et 2015. Pour preuve, il est relevé une prévalence parasitaire qui est passé de 3% à 1,2%, a indiqué Ouleye Tall Dieng, chef du bureau communication du Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp). La structure qui a initié un point de presse à 48 heures du lancement de la campagne de Chimio-prévention du palu saisonnier (Cps), prévu à Kolda, veut ‘’réduire la morbidité-mortalité liée au paludisme dans la zone centre. Cette campagne, a-t-elle indiqué, va couvrir au moins 95% des enfants âgés de 3 mois à 10 ans dans les régions de Kédougou, Tambacounda, Sédhiou et Kolda. Soit près de 600 000 enfants dans ces régions de ‘’forte transmission du palu’’ surtout entre les mois d’août et d’octobre, période de forte transmission de ladite maladie.
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