Jaraaf par la lignée maternelle et paternelle, un héritage qu’il dit tenir de ses aïeuls, Alioune Diagne Guèye se présente comme le jaraaf légitime du village de Ouakam, en d’autres termes, le chef de la communauté léboue. Mais «le plus important, c’est d’incarner la tâche et avec tous, et tout en étant conforme avec les lois fixées par la communauté», a-t-il soutenu lors d’un entretien avec le quotidien La Tribune, ce mardi.
«Notre communauté, explique-t-il, s’est organisé bien avant l’avènement de la République Française. Et c’est dans notre forme de gouvernement qu’on retrouve des postes comme celui de Jaraaf, Ndey Ji Rew, Ndey Ndiambour et même le Grand Serigne de Dakar. Ce sont des postes ministériels avec des portefeuilles bien définis, pour servir dignement la communauté Lebbou».
Quid des prétendants déclarés qui portent ou revendiquent titre de Jaraaf légitime ? Alioune Diagne Gueye dit « ne pas comprendre, que quelqu’un dont aucun membre de sa famille n’a jamais été jaraaf, prétende occuper ce poste », dit-il, avec une préférence à Omar Guèye Samb, le seul jaraaf légitime selon lui.
En tant que «régulateur de la société», le Jaraaf «est le responsable de la communauté. Il représente leur pied et leur bouche, tout en préservant la communauté contre toute sorte de désastre qui pourrait s’abattre sur elle. C’est une tradition qui est débutée dès les années 1677 et se perpétue jusqu’à nos jours», a-t-il conclu.
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