Le Conseil scientifique de l’Institut Amadeus a décerné au Sénégal le Grand prix MEDays 2012, en guise de reconnaissance de ''l’exemplarité de la transition électorale et la leçon démocratique'' que le pays a donnée à l’ensemble de la communauté africaine et internationale, a appris l'APS auprès de la présidence de la République.Le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance et porte parole du gouvernement Abdoul Latif Coulibaly représentera le président Maky Sall à la cérémonie de remise du prix, prévue mercredi à Tanger (Maroc), à l’occasion de la cinquième édition du Forum annuel international de MEDays, ajoute la même source.
‘’Ce choix est justifié par l’exemplarité de la transition électorale et la leçon démocratique donnée, par votre pays frère, à l’ensemble de la communauté africaine et internationale’’, souligne le président de l’Institution Amadeus, Brahim Fassi Fihri, dans une correspondance dont l’APS a obtenu copie. ‘’Vos choix et la politique de rassemblement que vous menez saurons sans aucun doute inspirer l’ensemble des démocrates africains. Ce sont ces valeurs que vous portez, et l’espoir que l’expérience sénégalaise que le ‘’Grand prix MEDays’’ souhaite mettre en lumière et récompenser’’, a-t-il ajouté. L’Institut Amadeus, initiateur des MEDays, qui sont une sorte un ‘’Think tank’’ marocain indépendant, a pour ambition de s’ériger comme une sorte de ‘’Davos du Sud’’ et conforter son rôle en tant que centre d’expertise, de réflexion, de proposition et de consultation sur les enjeux stratégiques, géostratégiques et économiques. Le forum verra la participation de près de 200 intervenants de très haut niveau notamment des chefs d’Etat et de gouvernement, des ministres, responsables politiques, chefs d’entreprise, dirigeants d’organisations internationales, experts et représentants de la société civile.
Ces personnalités procéderont à des échanges qui devront déboucher sur des propositions pratiques et des solutions concrètes et sectorielles, mentionne le texte. Le Grand prix MEDays a été décerné en 2008 pour la première fois à Morgan Tsvangirai, Premier ministre du Zimbabwe, alors chef de l’opposition. Le sénateur Georges Mitchell, envoyé spécial du président Obama pour le Moyen Orient en 2009, à Abdullah Abdullah, chef de l’opposition afghane en 2010 et au peuple libyen en 2011.
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