Les professionnelles du cinéma en Afrique sont à l’honneur, à l’occasion de la 4e édition des Journées cinématographiques de la femme africaine de l’image (JCFA) qui se déroulent à Ouagadougou, a constaté sur place APA.Débutées jeudi dernier, les JCFA se poursuivent jusqu'au lundi prochain. Elles mobilisent les participants autour du thème : ‘'la comédienne dans la création du film africain ‘'.Selon le comité d'organisation de cette biennale, depuis les années 1960, la gente féminine a fait ses preuves dans le monde du 7e art africain, d'où le choix du présent thème.Le directeur général du Festival panafricain du cinéma et de télévision de Ouagadougou (FESPACO), Ardiouma Soma, par ailleurs, président du comité d'organisation, a donné l'origine de la manifestation.Selon lui, les JCFA visent à ‘'mettre en lumière la femme cinéaste et toutes les femmes qui, d'une manière ou d'une autre, contribuent à la création, à la production et à la diffusion du film africain''.Au programme de l'édition 2016, il est prévu la projection d'une quinzaine de films, dont 6 Longs métrages, 8 Courts métrages et un film documentaire.Au nombre des films projetés, 13 ont déjà été présentés à l'édition du FESPACO 2015.Quant aux deux autres, à savoir ‘'A peine j'ouvre les yeux'' de la réalisatrice tunisienne Leyla Bouzid et ‘'Claire ou l'enfant de l'amour'' de la réalisatrice camerounaise, Mary-noël Niba, ils sont à leur première projection au Burkina Faso.Le premier a été projeté le 3 mars en séance d'ouverture, tandis que le second est programmé pour le 7 mars en séance de clôture.Lors de ces Journées, un hommage est rendu à l'une des doyennes des actrices du cinéma burkinabè, Joséphine Kaboré, pour sa longue combattivité dans le monde du 7e art.Les Journées cinématographiques de la femme africaine de l'image (JCFA) se tiennent en année paire, à intervalle avec le FESPACO qui se tient en année impaire.La première édition des JCFA a eu lieu en 2010 à Koudougou (Centre-Ouest), en 2012 à Dédougou (Nord-ouest) et en 2014 à Banfora (Ouest).