Un vent de contestation souffle déjà sur la toute récente nomination du commissaire divisionnaire, Abdoulaye Niang, comme Directeur général de la Police nationale (Dgpn). Des sources du quotidien L'Enquête signalent que des membres de la haute hiérarchie policière remettent en cause l’arrivée de ce dernier comme remplaçant du commissaire Codé Mbengue. Ces dernières de préciser que les contestataires ne sont pas restés les bras croisés à ruminer leur déception. Ils auraient même saisi le Palais, précisent les mêmes sources, pour exposer au président Macky Sall leurs griefs à l’encontre du nouveau Dg de la police nationale. Toutefois, ce que ces frondeurs reprochent exactement au nouveau patron de la police nationale n'est pas encore connu, mais ce serait, disent-elles, lié au passage du commissaire à l’Office central de Répression du Trafic illicite des Stupéfiants (Ocrtis). Et comme le chef de l’État est présentement absent du Sénégal, les contestataires ont dû confier leur rapport à un membre du cabinet présidentiel. En tout cas, à sa nomination, le nouveau Dg de la police, un spécialiste de la lutte contre les stupéfiants, jouissait d’une bonne réputation dans son corps. Il a fait une grande partie de sa carrière à l’Ocrtis comme chef de section, de juillet 1992 à novembre 1994, puis en tant que Directeur général, de mars 2000 à octobre 2012, rappellent nos confrères. À l’Ocrtis, ce commissaire divisionnaire de classe exceptionnelle a fait d’importantes réalisations, avec des saisies spectaculaires de drogue. Témoignant, le colonel Aliou Ndiaye, chef de la Division communication de la police, le décrivait comme « le meilleur directeur général que la police puisse avoir sur le plan de l’expérience professionnelle et sur le plan relationnel ». Mais, sans doute, tout monde n’est pas de cet avis. Une affaire à suivre de près…